Le 28 mars 1871, la Commune prend place à l'Hôtel de ville et s'organise. L'objectif principal est de renforcer la République. Mais des désaccords naissent rapidement entre communards.
Les Communards, dont Louise Michel, figure féminine et radicale de la Commune, veulent construire une société fondée sur l'égalité et la liberté. L'expérience prend fin avec la semaine sanglante, du 21 au 28 mai 1871 : les Communards sont éliminés par les troupes du gouvernement.
Les communards veulent une république fédéraliste, démocratique et sociale avec une autonomie absolue des communes de France, ainsi qu'une séparation de l'Église et de l'État.
La Commune entend réaliser l'aspiration du mouvement ouvrier français du XIX e siècle : « l'émancipation des travailleurs par les travailleurs eux-mêmes » (mot d'ordre de l'Association internationale des travailleurs dès 1864).
Pour défendre les intérêts de la petite bourgeoisie et de la classe ouvrière, un certain nombre de mesures à caractère social sont prises : moratoire des effets de commerce et des loyers, abolition du travail de nuit des ouvriers boulangers, abolition des amendes et des retenues sur les salaires, suppression des ...
Les communes constituent le premier niveau d'administration publique et le premier échelon de proximité. Le domaine d'intervention de la commune est très vaste. Outre la gestion de son domaine communal, elle sert d'intermédiaire entre l'Etat et les citoyens pour certaines formalités administratives.
Le 18 mars 1871, une émeute éclate à Paris, sur la butte Montmartre. Adolphe Thiers, chef du gouvernement provisoire de la République, renonce à la réprimer et s'enfuit à Versailles avec tous les corps constitués. C'est l'amorce de la « Commune ».
Le 28 mars 1871, la Commune prend place à l'Hôtel de ville et s'organise. L'objectif principal est de renforcer la République. Mais des désaccords naissent rapidement entre communards.
L'écrasement de la Commune
Proclamée en mars 1871 dans la capitale assiégée par les troupes allemandes, la Commune de Paris est une tentative de gouvernement populaire autonome. Réfugié à Versailles, Thiers entend terrasser cette « République de Paris ».
Les “Versaillais”, nom donné par les insurgés aux troupes obéissant au gouvernement, seront 130 000 au début de la “semaine sanglante” (21-28 mai). Après les premiers combats avec les Fédérés, Versailles prend le visage d'une ville en guerre.
Le 18 mars 1871, les Parisiens se rebellent contre le gouvernement. C'est le début de la Commune qui durera 72 jours. Un épisode historique qui a marqué les esprits. 150 ans après, la Ville de Paris a décidé de commémorer cet événement avec diverses manifestions.
Elle vise à restaurer l'égalité républicaine dans les quartiers les plus pauvres et à améliorer les conditions de vie de leurs habitants, qui subissent un chômage et un décrochage scolaire plus élevés qu'ailleurs, et des difficultés d'accès aux services et aux soins, notamment.
Durant la Commune, Louise Michel œuvre à la création de crèches, à l'instruction des filles, à la reconnaissance de l'union libre et du divorce et à l'interdiction de la prostitution.
Elisabeth Dmitrieff, aristocrate et pétroleuse
En ce 150ème anniversaire de la Commune de Paris, lorsqu'on évoque les Communards et encore plus les femmes actives dans la révolution de mars 1871, une figure écrase toutes les autres, celle de Louise Michel.
La Commune fut proclamée en raison notamment du refus des Parisiens de signer la paix avec la Prusse, en raison du siège de Paris depuis quatre longs mois, en raison enfin du caractère bien plus républicain et social de la capitale que du reste de la France.
Un lourd bilan. Humainement, le bilan de la Semaine sanglante est désastreux. Il n'y a pas de réel consensus parmi les historiens pour chiffrer le nombre exact des morts mais, globalement, on estime qu'entre 3 000 et 5 000 fédérés sont morts au combat et qu'environ 20 000 autres ont été massacrés.
La Commune de Paris prend fin quand les troupes « versaillaises » d'Adolphe Thiers reprennent Paris aux Communards, au cours de la Semaine sanglante, dans une répression violente. Aujourd'hui, la Commune de Paris est un événement commémoré par de nombreux mouvements politiques de gauche.
La convention d'armistice prévoyait l'occupation partielle de Paris ce qui exaspère les Parisiens qui ont tenu la ville face aux armées prussiennes et fait monter la tension. Cette occupation est réduite à trois jours ( 1er au 3 mars ).
Le 14 décembre 1789 , la Constituante vote une loi créant les municipalités ou communes désignées comme la plus petite division administrative en France et c'est ainsi qu'était officialisé le mouvement d'autonomie communale révolutionnaire.
Il est appelé « Commune », en souvenir de la Commune qui a renversé le roi Louis XVI en 1792. Symbole de l'insurrection, le drapeau rouge flotte partout dans la ville. Face à la prise de pouvoir de l'extrême-gauche révolutionnaire, patrons et bourgeois quittent la capitale.
Une organisation unique sur le territoire
Depuis la loi municipale de 1884, elles sont gérées par le conseil municipal (dénommé corps municipal à l'origine) et par le maire. Le conseil municipal est élu au suffrage universel direct, le maire est élu par et parmi le conseil municipal.
Les communes insurrectionnelles en France en 1870-1871 sont des communes ayant la particularité de refuser à la fois la capitulation française face à Bismarck et la soumission à l'autorité du gouvernement de Versailles, en prônant, contre ce dernier, une nouvelle organisation de la République française basée sur la ...
Il fait la guerre pour augmenter son territoire, sa population, et donc faire progresser son économie et son armée. Il fait la guerre aussi pour unifier l'Allemagne au détriment de ses voisins : en 1864, au Nord, contre le Danemark : c'est la « la guerre des Duchés » ; en 1866, au Sud, contre l'Autriche.
Ce conflit résulte de la volonté prussienne d'unifier l'Allemagne, qui était jusque-là une mosaïque d'États indépendants. Or, depuis 1866, la France empêche les États du sud de l'Allemagne de rejoindre la Confédération de l'Allemagne du Nord formée autour de la Prusse. Il faut donc faire sauter le verrou français.