L'autorité compétente pour l'élaboration ou la révision du PLU est la commune. Il revient ainsi au conseil municipal de prescrire l'élaboration ou la révision du PLU [9]. En revanche, la procédure de modification du PLU est engagée à l'initiative du maire [10].
L'établissement public de coopération intercommunale (EPCI) compétent élabore le PLU(i) et définit le parti d'aménagement à retenir pour son territoire en tenant compte de la situation existante et des perspectives pour l'avenir, dans le respect des objectifs de développement durable inscrits dans le code de l' ...
Le conseil municipal prescrit l'élaboration du PLU (ex nihilo ou par la mise en révision générale de son plan d'occupation des sols) et définit les modalités de la concertation préalable prescrite à l'article L.
Sachez qu'une association peut également contester un PLU dans la limite de son objet, ou bien une des communes voisines ou un de ses habitants. Trois acteurs ont un « intérêt à agir » : Tous les habitants de la commune concernée par le PLU. Une commune voisine.
C'est le maire qui, en principe, a compétence pour engager et mener la procédure de modification du POS ou PLU. Il peut s'il le juge utile, consulter le conseil municipal pour que ce dernier délibère. Dans ce cas, la délibération prescrivant la modification doit préciser les motivations de la commune et ses objectifs.
Il s'agit de solliciter du Maire de la commune le simple retrait de l'approbation du Plan Local d'Urbanisme. Cette demande étant elle-même susceptible d'un recours en annulation devant le juge administratif et ce, que la décision de refus de la Mairie soit expresse ou tacite.
La nature constructible d'un terrain est déterminée par les autorités locales et fixée dans le Plan Local d'Urbanisme (PLU).
Pour les simples modifications, un simple citoyen peut adresser un courrier au Maire demandant la modification du zonage de son terrain dans le P.L.U. Sa demande sera observée par le Maire, et pourra donc faire l'objet d'une démarche de modification si elle est acceptée.
La modification "classique" (aussi appelée "modification de droit commun") est une procédure d'évolution rapide du plan local d'urbanisme (PLU, PLUi). Conduite par la commune ou l'établissement compétent en matière de PLU(i), elle repose principalement sur la réalisation d'une enquête publique "environnementale".
L'instruction des permis de construire et des autres actes est faite par les services de la commune ou de l'EPCI compétent. Elle peut l'être également par les services de l'État ou d'une autre collectivité territoriale.
La police de l'urbanisme consiste à contrôler le respect des règles et des procédures d'urbanisme. Le maire, en sa qualité d'officier de police judiciaire, qui a ainsi connaissance d'une infraction est tenu de dresser procès- verbal. Il ne dispose d'aucun pouvoir d'appréciation.
302-5 du code de la construction et de l'habitation, il peut être autorisé des dérogations au règlement du plan local d'urbanisme ou du document en tenant lieu, dans les conditions et selon les modalités définies au présent article.
L'instruction des actes d'urbanisme est organisée par le code de l'urbanisme. Elle est effectuée sous la responsabilité du maire. Celui-ci joue un rôle important dans le processus d'instruction. Sa responsabilité varie toutefois selon le régime d'urbanisme en vigueur sur la commune.
Le Plan Local d'Urbanisme est le premier document de référence qu'il vous faut consulter. Néanmoins, certaines communes ne disposent pas d'un PLU. Le PLU n'est effectivement pas obligatoire, même si l'Etat encourage fortement chaque commune ou intercommunalité à s'en doter.
Le plan local d'urbanisme est un document d'urbanisme (PLU) communal ou intercommunal (PLUi) qui détermine les conditions d'aménagement et d'utilisation des sols.
Les sanctions et peines encourues sont multiples :
Amende, la prison dans l'hypothèse d'une récidive (article L 480-4 du code de l'urbanisme) ; Mise en conformité ou démolition de la construction (article L 480-5 du code de l'urbanisme)
Un terrain peut devenir non-constructible pour plusieurs raisons: Pour des raisons de salubrité publique ou de sécurité S'il ne répond plus aux 3 critères cumulatifs vu précédemment. Ou si des modifications relatives aux document locaux d'urbanisme ont été effectués.
Protéger et valoriser les espaces agricoles et forestiers ; Maîtriser les risques naturels liés aux ruissellement et aux coulées de boue ; Rectifier des erreurs matérielles et moderniser le règlement compte tenu des nouvelles législations et jurisprudences et de l'évolution de la commune.
En conclusion, la réponse est non : vous ne pouvez pas viabiliser un terrain non constructible sauf cas particuliers comme par exemple la vie en habitat mobile ou déconstructible.
Zone N : les terrains en zone naturelle
Situé en zone N, un terrain n'est pas constructible. Les zones naturelles peuvent être protégées pour plusieurs raisons différentes selon l'article R. 151-24 du Code de l'urbanisme.
Un terrain est considéré comme étant constructible lorsqu'il remplit certains critères. Un terrain constructible doit donc être : Physiquement apte à supporter une construction, ce qui implique de tenir compte de la capacité du sol à soutenir le poids et les charges d'une construction.
En effet, sont autorisés sur ces terrains non constructibles les constructions nécessaires à une exploitation agricole : hangar, grange pour l'élevage, logement saisonnier... Attention cependant, le code de l'urbanisme impose, pour cela, d'avoir le statut d'agriculteur.
Un notaire peut vous aider à déterminer le coût d'un terrain non constructible. Mais s'il estime que la valeur de votre bien est trop faible, vous avez la possibilité d'en augmenter le prix ou de ne pas le vendre.
Le caractère opposable n'est possible qu'une fois que le public a connaissance du PLU : c'est-à-dire une fois la publicité effectuée et la mise à disposition effective. Article R153-20 : Font l'objet des mesures de publicité et d'information prévues à l'article R.