perte de l'estime de soi ; baisse des résultats scolaires voire décrochage ; profond mal-être ; conduites suicidaires.
Comment reconnaît-on un enfant heureux d'aller à l'école? Un enfant qui part sereinement à l'école, qui raconte spontanément petits tracas et grandes joies, qui rentre heureux d'avoir appris de nouvelles choses, avec le sourire.
Un comportement négatif peut se produire lorsqu'un élève, ou un groupe d'élèves, inflige un malaise à un autre élève, que ce soit de manière physique (frapper, pousser, frapper du pied, pincer, retenir autrui) ou verbale (menaces, railleries, taquineries et sobriquets).
Moqueries, brimades, mises à l'écart, coups, insultes, etc., que ce soit en classe, dans la cour de récréation, ou encore dans les vestiaires de sport, les violences scolaires sont multiples.
Bien souvent les élèves harceleurs ne réalisent pas pleinement la portée de leurs mots et de leurs actes. Certains ont eux-mêmes vécu une souffrance ou un mal-être non exprimé ou non évacué. Ils projettent alors inconsciemment sur l'autre ce trop-plein d'émotions négatives.
Le sexe, l'identité de genre (garçon jugé trop efféminé, fille jugée trop masculine, sexisme), orientation sexuelle ou supposée. Un handicap (physique, psychique ou mental) Un trouble de la communication qui affecte la parole (bégaiement/bredouillement) L'appartenance à un groupe social ou culturel particulier.
Les enfants harceleurs
Certains sont sujets à une problématique personnelle qui rend les élans impulsifs, agressifs plus difficilement maîtrisables. Ils peuvent avoir des difficultés à exprimer leurs émotions, à communiquer leurs peines, leurs frustrations ou leurs déceptions.
Le développement du harcèlement à l'école
Les plus jeunes, entre 2 et 4 ans, peuvent commencer à adopter ces comportements pour défendre leurs biens, leur territoire et leurs amitiés. Les plus âgés, entre 4 et 6 ans, adoptent ces comportements pour menacer ou intimider les autres enfants.
Un enfant épanoui a un visage souriant, il rit beaucoup et spontanément. Son sommeil est calme et paisible, il mange bien.
Être aimant et attentionné, parler souvent avec votre enfant et lui lire des histoires font partie des bons gestes à poser pour l'aider à réussir à l'école. Évitez d'avoir des attentes trop élevées envers votre enfant.
Le bon élève ne fait jamais d'erreurs en contrôle. Il lit très calmement les consignes, sans appréhension, et résout tous les exercices en faisant appel aux connaissances appropriées. Le bon élève a confiance en lui mais pas trop. C'est-à-dire qu'il ne panique jamais mais garde un regard et une attitude modeste.
Les violences physiques touchent plus les garçons que les filles, mais ces dernières sont davantage concernées par les mises à l'écart. 46 % des élèves déclarent avoir été victimes d'au moins une violence de façon répétée durant l'année scolaire. Et 6,7 % des élèves signalent cinq atteintes répétées ou plus.
La pratique des arts martiaux tend à développer divers mécanismes d'adaptation qui peuvent, non seulement aider votre enfant dans des situations de harcèlement, mais lui apporter également des compétences importantes dans la vie pour les décennies à venir, comme la confiance en soi et le fait de savoir se défendre, ...
L'association de lutte contre le harcèlement "Marion la main tendue" ajoute quelques symptômes, parmi lesquels: des émotions négatives persistantes (peur, horreur, colère, culpabilité, honte), une tendance à se blâmer, une diminution de l'intérêt pour les activités, une hypervigilance et des sursauts.
Il faut impérativement en parler pour trouver du soutien et des solutions. Prenez rendez-vous avec la direction de l'école, du collège ou du lycée. Exposez en détail ce que subit votre enfant. Vous pouvez vous aider de la fiche de repérage pour noter ce que vous avez constaté.
Intervenir efficacement sur les situations de harcèlement. Associer les parents et les partenaire et communiquer sur le programme. Mobiliser les instances de démocratie scolaire (CVC, CVL) et le comité d'éducation à la santé, à la citoyenneté et à l'environnement. Suivre l'impact de ces actions.
Selon une enquête de l'Unicef France sur 26 458 enfants et adolescents de 6 à 18 ans, l'inégalité des sexes s'installe dès l'enfance.
En milieu scolaire, on distingue 4 sous-groupes d'élèves dans la sphère du harcèlement: les non-impliqués (ni victimes ni coupables, pourrait-on dire), les agresseurs, les victimes et les agresseurs-victimes, enfants ou adolescents à la fois fréquemment agressés et fréquemment agresseurs.
Plus d'un élève par classe est victime de harcèlement scolaire, selon le ministère. Une grande étude nationale révèle que 6% des collégiens sont victimes de harcèlement au sein de leur établissement. Une grande enquête nationale révèle qu'en moyenne, plus d'un élève par classe souffre de harcèlement scolaire.
«Les cas de violence et de harcèlement psychologiques sont les plus fréquents dans les différents pays et les femmes sont particulièrement touchées par les violences sexuelles et par le harcèlement sexuel.
Pour aider un enfant victime de harcèlement, la communication reste le meilleur moyen. L'enfant doit comprendre qu'il n'est pas seul, et savoir que les adultes (parents ou autre personne de la famille, enseignants, animateurs, etc.) ont le devoir de le protéger et de l'aider.