Cette maladie porte un nom : la misophonie, littéralement "la haine du son". Longtemps ignorée, cette affliction a été identifiée en 2000 par les chercheurs américains Margaret et Pawel Jastebroff.
Une pathologie clairement identifiée, appelée misophonie
Ils ont ainsi pu constater que les personnes qui souffraient de misophonie réagissaient de la même manière que les autres participants à l'écoute de ces sons, sauf lorsqu'il s'agissait du bruit de la respiration et de la mastication.
Claquement de dents, bruits de salive ou de chewing-gum... Ces sons, insignifiants pour la plupart des Français, sont un supplice pour 15 % d'entre eux. Longtemps ignorée, cette affliction porte un nom : la misophonie, ce qui signifie littéralement "haine du son".
Définition. La misophonie (terme apparu en 2000 qui veut dire forte aversion aux sons) est un état chronique caractérisé par une aversion à certains sons répétitifs produits par d'autres personnes (adultes) que soi (bruits gutturaux, nasaux ou buccaux, tapotements des doigts sur un clavier...)
Le diagnostic de la misophonie
Le diagnostic d'une misophonie peut être réalisée par un psychothérapeute, un psychologue ou un psychiatre.
La misophonie, un trouble psychique peu diagnostiqué
La misophonie est donc une maladie qui affecte de nombreuses personnes et proposant peu de solutions de traitement. Les conséquences psychologiques et physiques de cette maladie provoquent l'isolement et la colère interne des personnes atteintes.
La misophonie est un trouble psychique caractérisé par une aversion à certains sons produits par un autre individu.
Cela vous dégoûte et peut vous rendre violent ? Vous souffrez alors de misophonie. La misophonie est littéralement la haine du son. Il s'agit d'un trouble neuropsychique dû à la connexion forte entre la région du cerveau qui traite le son et celle qui contrôle la bouche et la gorge.
Du grec mysos (crime, souillure, impureté) et phobos (peur), la mysophobie correspond à une crainte extrême de la saleté et de la contamination.
Une peur des bruits du quotidien
Caractérisée comme une intolérance à certains sons et bruits, la phonophobie est d'origine psychologique, et résulte souvent d'un traumatisme sonore.
Selon Charles Spencer, professeur de psychologie expérimentale à Oxford, manger la bouche ouverte permettrait d'en libérer davantage et ils atteindraient ainsi plus facilement le fond de la bouche ainsi que le nez. L'effet des saveurs serait donc plus important sur notre goût, mais aussi sur notre odorat.
Suis-je misophone : les signes à repérer
Une personne misophone ne supporte pas, ou plus, certains sons du quotidien. Il s'agit bien souvent de bruits produits par son entourage, comme le bruit des doigts qui courent sur un clavier d'ordinateur, les ronflements ou les bruits de bouche à table.
La misophonie vient du grec « misos », qui signifie « aversion », et « fonos », le bruit. Une personne misophone ne supporte donc pas certains bruits. Cette aversion ne concerne pas tous les bruits mais principalement les bruits de déglutition, de craquements et de sons aigus, ou encore des bruits de fond.
Définition. La scopophobie est un trouble anxieux caractérisé par une peur morbide d'être vu ou observé par autrui. Il s'agit d'une peur sociale et spécifique, c'est à dire une peur irrationnelle déclenchée spécifiquement en public.
Différents symptômes semblent indiquer une hyperacousie tels que la fatigue, le mal de tête, la sensation d'oreille bouchée. De plus, elle s'accompagne souvent d'acouphènes et peut augmenter l'intensité de ces derniers.
L'hyperacousie est une hypersensibilité anormale aux bruits d'amplitude faible et moyenne. La personne concernée supporte moins bien les bruits quotidiens et évite généralement les situations qui peuvent provoquer chez elle une irritabilité ou un sentiment d'angoisse.
Les bruits provoqués par la mastication, les reniflements ou les ronflements vous sont insupportables ? Vous souffrez peut-être de misophonie, un trouble qui toucherait 15 à 20 % de la population et qui peut profondément perturber la vie quotidienne.
Les personnes qui mâchent la bouche ouverte, qui font du bruit en buvant ou en avalant vous horripilent au point de vous dégoûter, de vous rendre anxieux, en colère ou même violent? Vous n'êtes pas seul·e. Vous souffrez sûrement de misophonie –littéralement une haine du son–, un trouble neuropsychique assez courant.
La misophonie, littéralement la haine des sons, fait vivre un enfer aux personnes souffrant de cette maladie. Crises de panique et accès de violence sont le lot quotidien de ces intolérants aux bruits.
Traitement de la phonophobie
La thérapie d'exposition et la thérapie cognitive-comportementale sont parmi les plus populaires. Elles peuvent être utilisées en combinaison avec des médicaments sur ordonnance pour aider à réduire l'anxiété et soulager le stress.
Selon les spécialistes, une exposition quotidienne et répétée à des niveaux supérieurs à 85 dBA constitue déjà une menace pour le système auditif: risque d'acouphènes (sifflements, bourdonnements ou tintements dans les oreilles ou dans la tête), d'hypersensibilité à certains sons et de perte d'audition définitive.
Une étude a prouvé que manger bruyamment donnerait un meilleur goût à la nourriture ! Manger bruyamment n'est finalement pas malpoli d'après cette étude. En effet, ce serait même bénéfique pour les papilles !
(Médecine) Peur des aiguilles et des objets pointus.
Trouble panique avec agoraphobie
La personne qui présente de l'agoraphobie craint les lieux publics, souvent parce qu'elle a peur de ne pas pouvoir en sortir facilement ou d'y faire une crise. Une personne qui fait de l'agoraphobie peut par exemple être incapable d'aller faire son épicerie ou d'aller voir un concert.