Comment diagnostiquer la dyslexie chez l'adulte ? La dyslexie n'étant pas une maladie mais un trouble de l'apprentissage, le diagnostic ne peut être fait par un médecin traitant. La dyslexie nécessite la réalisation d'un bilan réalisé par un orthophoniste.
L'orthophoniste peut repérer les troubles dys tels que la dyspraxie, la dysgraphie, la dyscalculie ou la dyslexie visuo-attentionnelle. D'autres professionnels de santé dans le cadre dans bilan pluridisciplinaire peuvent être en mesure de détecter une dyslexie ou autre trouble dys.
Dépister systématiquement une dyslexie, dysorthographie ou dysgraphie. Le dépistage correspond à la recherche systématique d'un trouble des apprentissages et particulièrement du langage écrit, par un médecin formé (médecin traitant ou de protection maternelle et infantile, médecin scolaire, pédiatre).
Le diagnostic de la dyslexie fait donc appel, au strict minimum, à un test de lecture et à un test de QI, mais implique plus généralement à la fois un bilan orthophonique et un bilan neuropsychologique, qui permettent de bien cerner le profil de l'enfant.
Le bilan pluridisciplinaire fait intervenir orthophoniste, neuropsychologue, psychologue clinicien, psychomotricien, ergothérapeute ou encore ophtalmologiste, en fonction des symptômes de l'enfant. Il est prescrit par un médecin qui en coordonne la synthèse.
Traitement et gestion de la dyslexie chez l'adulte
Une formation ou un tutorat pour aider à améliorer les compétences en lecture, qui sont essentielles pour la dyslexie à tout âge. Une ergothérapie pour vous aider à apprendre à contourner et à gérer les problèmes que votre dyslexie provoque sur le lieu de travail.
Un handicap invisible sérieux qui peut entrainer une désynchronisation entre la lecture et la compréhension des mots écrits. Un adulte dyslexique peut ainsi confondre des lettres dont la graphie est proche ou symétrique ou encore, inverser des syllabes.
L'orthophoniste, unique intervenant reconnu
Malgré les nombreux progrès obtenus par d'autres professionnels, il reste l'unique spécialiste reconnu par l'état capable de fournir un “traitement de la dyslexie” remboursé par la sécurité sociale.
Les dyslexiques possèdent de nombreuses qualités : ils ont plus d'empathie et sont capables de perceptions que nous n'avons pas. Ils ont une pensée différente de la notre. Souvent ils vont répondre à côté, inventent des mots, ils vont avoir des troubles de la concentration.
Un enfant qui souffre de dyslexie a de la difficulté à reconnaître les mots. En lisant, il oublie parfois des lettres, les inverse ou les remplace par d'autres sans faire exprès, ce qui nuit à la vitesse et à la précision de sa lecture.
La dyspraxie chez l'adulte
Un manque de coordination et d'équilibre lors des mouvements ; Des difficultés pour écrire, taper, dessiner ou utiliser de petits objets ; Des troubles pour gérer ses émotions, le temps, ou planifier son quotidien ; Des difficultés pour apprendre de nouvelles compétences.
Les manifestations chez l'adulte
La dysphasie adulte peut ainsi être la source de difficultés de compréhension et d'expression verbale. Le patient peut donc avoir du mal à exprimer sa pensée, comprendre ses interlocuteurs, bien que sa vue et son ouïe soient totalement saines.
La définition du « Handicap » dans le cadre de la loi
Dans le cadre de cette loi, la dyslexie se situe dans le champ du handicap cognitif spécifique et durable.
Chez l'adulte et la personne âgée, des séances de rééducation orthophonique peuvent être prescrites après un AVC ou en cas de troubles de la déglutition. Le bilan orthophonique d'investigation vise à observer la présence ou non d'un trouble de la communication.
Oui, il naît dyslexique et il mourra dyslexique car la dyslexie n'est pas une maladie. Elle se soigne mais ne disparaît jamais. C'est un trouble du développement des structures cérébrales (dès la naissance). Sa cause est neurologique et non pas psychologique comme on l'a souvent dit.
Pour faire un bon dépistage dyslexie , vous devez emmener votre enfant en consultation chez un orthophoniste. Ce dernier fera un bilan qui vous permettra d'être fixé. Selon les résultats qui découleront de cet examen, il vous rassurera ou vous suggérera des séances pour rééduquer votre enfant.
Le cerveau des personnes présentant une dyslexie a de la difficulté à percevoir et à analyser de façon précise et rapide les sons dans les mots, alors que les autres zones du cerveau fonctionnent normalement. De 10 à 20 % des enfants d'âge scolaire ont de la difficulté à lire.
Confusion entre les lettres miroirs (b/d, p/q) et les sons proches (ch/j, d/t). Difficultés importantes au niveau du décodage (lecture lente et saccadée). Devine parfois les mots en se fiant aux premières lettres ou encore en se fiant au sens de la phrase. Difficulté à reconnaître les mots dans leur ensemble.
La prise en charge est en effet pluridisciplinaire : elle fait notamment intervenir un orthophoniste, un ergothérapeute et un psychomotricien, qui collaborent pour traiter la dysgraphie.
L'orthophoniste est un expert dans les troubles de la communication lié au langage écrit et au langage oral. Il rééduque également les troubles de la motricité bucco-faciale et les troubles de la logique mathématiques.
L'adulte dysorthographique
La dysorthographie ne se soigne pas. Cependant, on peut pallier ce handicap grâce à des moyens, outils divers. En effet, il existe des logiciels de correction grammaticale et d'aide à la rédaction tels qu'Antidote. Antidote détient un correcteur avancé avec filtres intelligents !
Hypothèses : Les dyslexiques dans leur enfance peuvent être malmenés, voire éprouvés par les difficultés rencontrées dans leur parcours scolaire. Nous aurons ainsi à cœur dans ce mémoire d'orthophonie de voir si, en grandissant, l'adulte peut se servir de sa dyslexie comme d'une force, voire un atout dans son travail.
Dyslexie : un handicap et non une maladie
Tout d'abord, la dyslexie n'est pas une maladie. Il s'agit d'un trouble dont les origines sont encore méconnues. Mais ce dont on est sûr, c'est que cela ne s'attrape pas, et que l'on n'en guérit pas.
Non la dyslexie n'est n'y une maladie, ni une forme d'autisme. Officiellement, comme pour le TDAH, l'autisme est un critère d'exclusion pour reconnaitre la dyslexie et vice versa, mais l'autisme présente également un chevauchement avec la dyslexie au niveau des caractéristiques cognitives et comportementales.