Voltaire : « Cultivons notre jardin. »
On l'a quelque peu pervertie par un tour individualiste en parlant de « son jardin », alors que Candide préconise: « Il faut cultiver notre jardin. » Comprendre: chacun doit exercer ses talents, chacun doit faire sa part du travail pour faire progresser la société.
Candide reprend cette idée, en s'exprimant : "chacun se mit à exercer ses talents" et la petite société prend sens. La morale de Voltaire est que le travail (jardinage) évite l'ennui (occupe le temps), le besoin ( car il produit de la richesse) et le vice (car il n'est pas tenté de dérober les biens d'autrui ).
Celui de Candide n'est pas un lieu d'agrément, mais un jardin qui joue du double sens du mot culture — de la terre et de l'esprit —, un jardin qui s'oppose à la nature sauvage et à la barbarie que le conte a fait surgir.
Enfin, Candide offre une leçon finale : « Il faut cultiver notre jardin ».
Candide exprime la confiance raisonnée de Voltaire en une justice immanente et sensée assurée par une Providence. L'anthropologie voltairienne oscille entre euphorie et désenchantement, et sa pensée du bonheur entre optimisme et pessimisme, au gré des vicissitudes de sa vie.
Dans ce cas "Il faut cultiver notre jardin" signifierait cultiver son propre savoir-faire et se mettre à exercer ses talents afin de faire fructifier au maximum ce que la vie nous a donné, de donner un sens à notre vie et d'atteindre la liberté spirituelle.
Enfin, les derniers mots du conte ont l'allure d'une maxime : « Il faut cultiver notre jardin. » C'est donc ce que Candide semble avoir retiré de ses multiples aventures et il l'affirme avec l'aplomb de son bonheur.
Voltaire dénonçait l'injustice sociale, l'intolérance religieuse et le pouvoir arbitraire. Ses idées appartenaient à l'esprit des Lumières, un mouvement philosophique, scientifique et littéraire du 18e siècle qui voulait défendre la Raison et la Liberté de l'Homme contre l'obscurantisme et les persécutions.
une terre riche en nutriments, pas trop acide, pas trop calcaire ; de la lumière solaire toute l'année, choisissez donc un endroit donnant plein Sud ou Sud-Ouest ; pas trop de vent, car il sèche les cultures ; pas trop à l'ombre (évitez de faire un potager sous un bouleau ou sous un conifère par exemple)
Voltaire, dans Candide, dénonce les illusions de l'Optimisme qui lui paraît à la fois ridicule et dangereux. Le philosophe Pangloss, persuadé que tout est mieux, justifie par des raisonnements artificiels les réalités les plus douloureuses.
Ce qu'il faut retenir sur Candide ou l'Optimisme
Principaux thèmes : le bonheur, la justice, l'ordre du monde et la politique.
Un repère incontournable. En Seconde, le programme met l'accent sur l'acquisition de repères d'histoire littéraire. Avec Candide, les élèves découvrent la société du XVIIIe siècle, les combats des Lumières, les débats philosophiques de l'Europe moderne.
Mais Candide est aussi une critique féroce du fatalisme, d'une philosophie déterministe pour laquelle le monde ne peut pas être autrement qu'il est. D'où la célèbre phrase qui sert de conclusion au texte, "cela est bien, mais il faut cultiver notre jardin".
Ils s'opposent à propos de la société et de la religion. Voltaire croit à l'échange, au progrès quantitatif, garant du progrès moral. Rousseau s'inquiète d'une société fondée sur la course au profit et au chiffre ; il récuse la confusion de l'augmentation et du progrès.
Persuadé que la fortune des nantis profite aussi aux plus démunis, il propose une des premières théories du ruissellement : réinvesties dans l'économie, les ressources des riches stimulent croissance et emploi.
Voltaire devient célèbre à 24 ans grâce au succès de sa tragédie Œdipe (1718). « Il fit croire, des Enfers, Racine revenu » écrit le prince de Conti.
Chapitre 30
Candide rencontre un vieillard musulman heureux qui vit en autarcie et énonce une vérité importante : « Le travail éloigne de nous trois grands maux : l'ennui, le vice, et le besoin ».
Voltaire écrit Candide en 1758 et le fait publier à Genève en 1759 de façon anonyme : son auteur se cachant, pour mieux échapper à la censure, sous le masque du docteur Ralph ! L'ouvrage est un succès malgré sa condamnation : on reproche à son auteur d'avoir voulu présenter l'univers sous sa forme la plus hideuse !
La première phrase fait étrangement penser au début traditionnel des contes : « il était une fois… ». Présentation des personnages : noms, statuts, fonctions et liens : évocation du héros, Candide et de ceux qui l'entourent : la famille de Thunder-ten-tronckh et Pangloss.
Le jardinage est ainsi très vivifiant pour le corps et l'esprit, il permet de repousser certaines maladies liées à la sédentarité, comme le diabète ou l'obésité mais aussi certains cancers liés à la digestion.
Les catastrophes s'enchaînent : la tempête anéantit le vaisseau et ses passagers ; l'anabaptiste Jacques périt d'avoir aidé un matelot qui le laisse se noyer. Seuls Pangloss et Candide survivent, pour être aussitôt exposés au tremblement de terre qui détruit Lisbonne et écrase ses trente mille habitants.
Cunégonde. Cunégonde est la fille du baron Thunder-ten-tronckh, cousine et amoureuse de Candide.