L'impôt sur le revenu et les prélèvements sociaux sur la plus-value immobilière sont acquittés au moment de la cession du bien immobilier via transaction avec le notaire (déclaration 2048 remplie par le notaire auprès de l'administration fiscale).
Le Centre des Impôts Foncier (CDIF) ou Service des Impôts des Particuliers (SIP) en charge de votre taxe foncière sera destinataire d'un extrait de l'acte de cession signé chez le notaire. Il modifiera donc automatiquement et sans aucune intervention de votre part le redevable légal de la taxe foncière.
Si vous êtes dans l'un des cas où vous devez déclarer, munissez-vous du formulaire 2048-IMM. C'est le formulaire qui a été rempli par le notaire en charge de la vente. En case 3VZ de votre déclaration des revenus, indiquez le montant affiché en ligne 50 du formulaire 2048-IMM « 50. Plus-value nette imposable globale ».
La taxe foncière est due pour l'année entière par le propriétaire au 1er janvier de l'année. Si vous vendez ou achetez un bien en cours d'année, le vendeur (propriétaire au 1er janvier) demeure le seul redevable de la totalité de la taxe foncière pour l'année entière.
Le gain réalisé à l'occasion d'une vente immobilière (ce qu'on appelle la « plus-value ») est donc normalement soumis à l'impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux (19 % pour l'impôt sur le revenu, 17,2 % pour les prélèvements sociaux, soit un taux global d'imposition de 36,2 %).
Sur le site www.impots.gouv.fr, cliquez sur « Votre espace particulier », puis sur « Payer en ligne ». Saisissez votre numéro fiscal et choisissez, dans le cadre « Le prélèvement à l'échéance », le lien « Modifier ou arrêter vos prélèvements ».
Lors d'une transaction immobilière, le notaire perçoit directement le montant du prix de vente et des frais de notaire sur son propre compte lors de la signature de l'acte authentique et il reverse au vendeur ce qui lui revient. Cette opération peut prendre de 2 à 21 jours en moyenne.
Pour pouvoir réduire le montant de l'impôt sur la plus-value, la solution est de majorer le prix d'achat des différents frais d'acquisition. Cela peut s'agir des frais de notaire et des droits différents droits versés comme les droits d'enregistrement qui vont venir s'ajouter au prix d'acquisition.
L'échéance du paiement de la taxe foncière est fixée au 17 octobre (22 octobre pour les paiements en ligne). Les personnes qui ont droit à une exonération doivent effectuer une demande auprès du centre des finances publiques correspondant à leur logement.
Le locataire qui occupe le logement le 1er janvier doit payer la taxe d'habitation pour l'année. S'il déménage dans l'année, il doit payer la taxe d'habitation du logement qu'il occupait le 1er janvier précédant son déménagement.
Le notaire chargé de la vente effectue les opérations suivantes : Démarches auprès de l'administration fiscale. Calcul de la plus-value imposable et du montant de l'impôt à payer. Établissement de la déclaration.
La taxe sur la plus-value immobilière est considérée comme un impôt sur le revenu, car l'acheteur réalise un gain financier grâce à sa revente immobilière. En général, l'impôt sur la plus-value immobilière est de 19%. Mais cette même plus-value fera l'objet de prélèvement sociaux entre 15.5 et 17.2%.
Sans exonération totale ou partielle, la plus-value immobilière est soumise à l'impôt sur le revenu au taux forfaitaire de 19 % ainsi qu'aux prélèvements sociaux à hauteur de 15.5 %. Lorsque la plus-value immobilière est supérieure à 50 000 euros, elle supporte une taxe supplémentaire qui s'élève de 2 à 6 %.
Le vendeur est tenu d'expliquer clairement ce à quoi il s'oblige. Tout pacte obscur ou ambigu s'interprète contre le vendeur. Il a deux obligations principales, celle de délivrer et celle de garantir la chose qu'il vend.
Quelle que soit la nature du bien vendu (appartement, maison, chalet...), la vente d'une résidence principale est exonérée de tout impôt au titre des plus-values. Il suffit que le logement vendu constitue la résidence principale du vendeur au jour de la cession pour être exonéré.
Abattement spécial accordé aux personnes âgées et aux invalides. L'article 157 bis du code général des impôts (CGI) prévoit que les contribuables âgés de plus de soixante-cinq ans et les invalides de condition modeste peuvent bénéficier, pour le calcul de l'impôt, d'un abattement sur le revenu imposable.
Les plus de 70 ans bénéficient en effet d'une exonération de charge sociale sur les emplois à domicile. Une mesure instaurée en 1987 mais devenue très coûteuse avec le temps du fait de l'augmentation de l'espérance de vie.
Si l'ascendant a plus de 75 ans, cette aide fiscale est possible dès lors que son revenu imposable est inférieur au plafond de ressources fixé pour l'allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa/minimum vieillesse) : 10 881,75 € pour une personne seule (revenus de 2021) ; 16 893,94 € pour un couple.
On considère généralement que pour revendre un logement sans perdre d'argent, il faut attendre 5 ans afin d'amortir les frais liés à l'achat.
Cessions inférieures à 15 000 € La plus-value réalisée à l'occasion d'une cession d'un montant inférieur ou égal à 15 000 € est totalement exonérée. Ce plafond de 15 000 € est calculé sur la valeur du bien ou de la partie de bien en pleine propriété et s'apprécie pour chaque cession.
Ainsi, la plus-value immobilière est exonérée : au bout de 22 ans de détention pour l'impôt sur le revenu, au bout de 30 ans de détention pour les prélèvements sociaux.
Le jour de la signature du compromis de ventecompromis de vente d'un bien devant le notaire, le vendeur peut ne pas repartir immédiatement avec son argent. En effet, le notaire peut décider le blocage de cette somme.
C'est lorsque intervient la signature de l'acte de vente définitif ou “acte authentique” chez le notaire, qu'intervient également le paiement du prix de vente par l'acheteur. Ce dernier doit verser le montant de la transaction sur le compte du notaire en charge de la vente afin de sécuriser le paiement.
Qui doit signer l'acte de vente définitif ? L'acheteur et le vendeur doivent signer l'acte de vente. Un notaire doit également être présent pour officialiser la transaction immobilière. Il sécurise la transaction via sa signature.
Il doit aussi prévenir son assurance de la vente du bien (cette formalité est obligatoire au titre de l'article L. 121-10 du Code des assurances). Le vendeur devra aussi signaler aux administrations son changement de résidence : impôts, caisse d'allocations familiale, Sécurité sociale…