Selon l'article 815-10 du Code civil, tous les indivisaires sont redevables des dettes de l'indivision à hauteur de leur quote-part. Chacun est donc tenu de contribuer aux frais d'entretien et d'administration du bien immobilier.
Concernant les frais et charges portant sur le bien indivis, par principe, chaque indivisaire doit y participer. En effet, les charges liées à l'entretien et à la conservation du bien constituent une dette générale de l'indivision et doit donc être supportée par tous les indivisaires.
Pour gérer l'indivision, vous et les autres héritiers pouvez nommer l'un d'entre vous ou une autre personne. Cette personne est appelée le mandataire. Il peut y avoir plusieurs mandataires. Vous pouvez prévoir sa désignation dans la convention.
Les droits de préemption des indivisaires en cas de vente d'une partie du terrain. En droit français, lorsqu'un terrain en indivision est vendu, les co-propriétaires ont un droit de préemption qui leur permet de racheter la part du co-propriétaire qui souhaite vendre avant toute autre personne.
Si tous les coïndivisaires sont d'accord pour sortir de l'indivision d'un terrain, il est possible de procéder à un partage amiable. Ce dernier consiste à diviser le bien en lots et de les répartir entre les différents propriétaires. Le partage amiable doit passer par l'évaluation du terrain indivis.
Ainsi, chacun des indivisaires peut faire usage et jouir de la chose indivise, en conformité avec leur destination, du moment où l'usage et jouissance sont en règle avec le droit des autres héritiers.
Vous vendez votre terrain en indivision
L'unanimité n'est plus requise pour prendre cette décision : en effet, depuis 2009, si les propriétaires des parts sont d'accord, la vente peut avoir lieu. Votre notaire a, à compter de la décision, un mois pour prévenir, grâce aux services d'un huissier, les autres indivisaires.
Les indivisaires doivent payer les dettes de l'indivision, à hauteur de leur part dans celle-ci. Si un seul des indivisaires règle l'ensemble des dettes de l'indivision, il peut se retourner contre les autres indivisaires pour être remboursé sur leur part de dettes.
Pour faire valoir la prescription trentenaire, le propriétaire en indivision doit fournir un certain nombre de preuves (témoignages, acte de notoriété acquisitive, factures, quittance de loyer perçu, etc.) qui démontrent sa volonté de se comporter en unique propriétaire pendant 30 ans.
S'il s'avère que l'indivisaire refuse toute vente ou sortie amiable de l'indivision, il faudra recourir à la procédure contentieuse qui est la suivante : Le ou les indivisaires devront choisir un notaire qui notifiera le projet d'intention de vendre à tous les indivisaires.
En présence de 2 ou 3 indivisaires, l'avis d'imposition est établi avec les noms de chacun d'eux. L'administration fiscale n'établit pas d'imposition personnalisée pour chaque indivisaire [1]. Chaque indivisaire [1] doit payer sa part de la taxe foncière, en fonction de sa part dans l'indivision [2].
Les inconvénients de l'indivision
En outre, chacun des indivisaires est tenu de régler les dettes de l'indivision (impôts ou travaux), à proportion de sa quote-part. Il est toutefois possible d'atténuer cette insécurité grâce à la signature d'une convention.
Quels sont les risques de l'indivision ? Une fois le bien acheté, chaque propriétaire (ou indivisaire) a des droits sur la totalité du bien et la plupart des décisions les plus importantes quant au bien, doivent être prises à l'unanimité, ce qui, en cas de désaccord, peut entraîner une situation de blocage.
Après un décès, le patrimoine du défunt est en indivision, s'il y a plusieurs héritiers. Cela signifie que les biens de la succession appartiennent indistinctement à tous les héritiers sans que leurs parts respectives ne soient matériellement individualisées.
Comment déclarer l'occupation d'un bien immobilier en indivision (impôts 2023) ? La déclaration d'occupation des biens immobiliers imposée en 2023 se fait en ligne sur l'espace personnel de l'un des indivisaires. Une seule déclaration suffit pour un même logement.
Terrain en indivision : qu'est-ce que c'est ? Un terrain en indivision est un terrain détenu par deux personnes ou plus. Appelées indivisaires ou coïndivisaires, les propriétaires du bien exercent un droit de propriété sur des parts (égales ou inégales), qui ne sont pas matériellement identifiables.
Qu'est-ce qu'un terrain en indivision ? Il s'agit d'un bien immobilier appartenant à plusieurs personnes. Ses propriétaires, également appelés indivisaires ou coïndivisaires, possèdent des droits de propriété sur l'ensemble de l'immobilier. Les décisions le concernant doivent de fait être prises à l'unanimité.
Une construction ne peut être édifiée sur un terrain indivis qu'avec l'accord de tous les coïndivisaires. En effet, chaque indivisaire exerce ses droits en commun avec l'ensemble des autres propriétaires indivis.
En se fondant sur l'article 1599 du Code civil, la cour d'appel de Lyon énonce que « la vente d'un bien indivis sans le concours d'un ou plusieurs communistes est nulle comme constituant la vente de la chose d'autrui ».
Quand l'indivision prend-t-elle fin ? Selon l'article 815 du Code civil, un indivisaire peut demander à sortir de l'indivision à tout moment. Le partage mettra alors fin à l'indivision. Chaque co-indivisaire recevra sa part et en deviendra propriétaire.
Dans le cadre d'un refus, la procédure à suivre pour les indivisaires vendeurs est de saisir le Tribunal de grande instance avec procès-verbal à l'appui de façon à autoriser la vente. Une fois la vente du bien en indivision autorisée, celle-ci devra se faire aux enchères.
Lorsqu'un propriétaire d'une maison familiale en indivision souhaite vendre ses parts, les autres indivisaires peuvent lui racheter. On parle alors de partage de l'indivision. Ce partage peut être total ou partiel.
En vertu de l'article 815-9 du Code civil, aucun des indivisaires ne peut disposer des biens de l'indivision sans le consentement de tous les autres. Ainsi, avant de vider une maison de ses meubles, il faut d'abord s'assurer que tous les héritiers soient d'accord.
Si l'un des héritiers refuse de vendre le bien mais que les autres souhaitent récupérer leur part d'héritage, il est envisageable de recourir au démembrement de propriété. Il s'agit d'une opération consistant à séparer la nue-propriété (le droit de disposer du bien) de l'usufruit (le droit d'user et jouir du bien).