Les réparations plus importantes ou le remplacement de la chaudière sont en principe à payer par le propriétaire. En effet, le propriétaire se doit de fournir un logement décent et confortable, donc permettant notamment de se chauffer.
En tant que locataire, vous devez faire réaliser un entretien annuel de votre chaudière au fioul, gaz, bois, charbon ou multicombustible dont la puissance est comprise entre 4 et 400 kilowatts. Cette obligation concerne aussi votre pompe à chaleur et appareil de chauffage avec ventilation.
Portes et fenêtres
Menues réparations des boutons et poignées de portes, des gonds et des mécanismes de fermeture. Remplacement des petites pièces des serrures (boulons, verrou) Graissage des petites pièces des serrures et verrous. Remplacement des clefs égarées ou abîmées.
Le chauffagiste : le professionnel référence
Si vous ne le saviez pas, le professionnel qui répare les chaudières est le chauffagiste. On l'appelle également parfois installateur thermique et sanitaire. C'est donc lui qui installe les solutions de chauffage.
L'entretien de la chaudière doit être pris en charge par le locataire. En effet, ce dernier est responsable de l'entretien courant du logement, y compris pour la chaudière.
Il faut compter entre 80 et 130 euros pour une chaudière basse température, et de 140 à 190 euros pour les modèles à condensation.
L'entretien de la chaudière : obligatoire une fois par an
Si vous faites installer ou remplacer votre chaudière, vous devez faire effectuer le premier entretien au plus tard dans l'année civile qui suit les travaux.
Si une chaudière fuit, c'est peut-être à cause de la pression des tuyaux qui est trop faible ou trop importante. Le manomètre de pression d'eau indique le niveau de pression exercée par l'eau. Généralement, il doit varier entre 1 et 1,5 bar. S'il pointe une valeur inférieure : la pression n'est pas assez importante.
Commencez par consulter la notice d'utilisation et assurez-vous que la chaudière se mette bien en route. Contrôlez la pression au manomètre (le petit compteur qui ressemble à un baromètre) : elle doit être comprise entre 1 et 2 bars. Regardez s'il y a des fuites et de la rouille sur les tuyaux.
L'arrêt soudain de votre chaudière peut aussi être dû à une baisse de la pression d'eau. Elle doit normalement être comprise entre 1 et 1,5 bars. Si vos radiateurs ont tendance à faire du bruit, cela peut être signe d'une pression trop faible. La solution est donc de rajouter de l'eau dans la chaudière.
Quelles sont les réparations qui sont à la charge du bailleur et du locataire pendant la durée du bail ? Le bailleur est tenu de faire toutes les grosses réparations, sauf les réparations d'entretien appelées parfois réparations locatives.
Selon la loi, le locataire doit prendre en charge les petites réparations et l'entretien régulier des équipements mis à sa disposition (changement des joints, remplacement des vis, entretien annuel de la chaudière, etc.).
Le propriétaire devra s'occuper de faire changer une chasse d'eau dès lors qu'elle est vétuste ou très ancienne et que la responsabilité n'en incombe donc pas au locataire. Mais le propriétaire doit également prendre en charge d'autres types de travaux de plomberie.
Le contrat d'entretien chaudière en bref : il comprend la vérification complète de la chaudière ; en fonction de l'abonnement, le client peut aussi bénéficier du dépannage, de la main d'oeuvre ou de pièces de rechange gratuites ; le prix d'un contrat de maintenance varie entre 100 € et 200 € en moyenne.
L'entretien annuel de votre chaudière gaz doit être réalisé par un professionnel. Ce dernier doit nettoyer l'appareil, vérifier son état de fonctionnement et contrôler ses émissions polluantes. A la fin, il vous donne des recommandations et vous fournit une attestation d'entretien à garder précieusement 2 ans.
En cas de panne de chaudière, vous pouvez appeler : les pompiers au numéro 18 ; le gestionnaire du réseau de gaz GRDF au 0 800 473 333 (dans le cas d'une chaudière au gaz) ; un plombier-chauffagiste.
Destiné à faire fonctionner l'appareil de chauffage, ce souffle (cette pression) ne doit être ni trop fort ni trop faible, au risque de générer une panne de votre chaudière à gaz. En règle générale, on estime que la pression idéale pour une chaudière à gaz se situe entre 1 et 1,5 bar, avec un minimum fixé à 0,6 bar.
Si votre chaudière se relance trop souvent, cela peut venir d'un problème au niveau de votre thermostat. Pour confirmer cette hypothèse, vous pouvez procéder à un test simple. Si votre thermostat est sans fil, essayez de le rapprocher de votre chaudière pour vous assurer que la connexion est bonne.
Les causes de baisse de pression sont multiples et peuvent concerner différentes parties du circuit de chauffage. Première cause : une fuite d'eau, c'est la cause la plus fréquente. Deuxième cause : une pompe défaillante. Troisième cause : dysfonctionnement du vase d'expansion.
Une fois l'eau coupée, vous pouvez purger les radiateurs afin d'évacuer la pression en trop. A l'inverse, si la pression est trop basse, ouvrez le robinet pour remettre de l'eau. Ces deux options permettent de colmater la fuite provisoirement en attendant le passage d'un professionnel.
D'après l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie (ADEME), une chaudière bien réglée permet de réduire la consommation d'énergie de 8 % à 12 %, ce qui fait baisser la facture d'autant. En bonus, l'entretien annuel permet de réduire les risques de pannes et assure une meilleure longévité du matériel.
L'idéal est de solliciter un professionnel pour réaliser la révision de sa chaudière au fioul au printemps ou en été. L'objectif est de pouvoir faire cet entretien avant l'automne, qui est généralement la saison à laquelle la chaudière redémarre.