Les copropriétés doivent mettre en place un fonds de travaux pour anticiper et financer les dépenses de travaux à venir, sauf exceptions. Ce fonds est alimenté par une cotisation annuelle obligatoire versée par chaque copropriétaire. Le syndic doit ouvrir un compte bancaire spécifique pour y verser les cotisations.
Qui doit payer l'appel de fonds ? Tous les copropriétaires sont redevables des appels de fonds. Dans le cas d'un logement loué, le propriétaire peut ensuite récupérer ces charges auprès du locataire du logement.
Comment mobiliser le fonds de travaux ALUR ? ? Pour utiliser le fonds de travaux ALUR afin de financer des dépenses éligibles, il faut que les copropriétaires le votent en assemblée générale. En pratique, l'AG vote les travaux et choisit le devis d'une entreprise, puis elle vote le financement de ces travaux.
Le fond de travaux est une enveloppe budgétaire constituée en avance par la copropriété dans le but de financer d'éventuels travaux de conservation ou de rénovation de l'immeuble. Ce fond, mis en place par la loi ALUR en 2014, est obligatoire pour toutes les copropriétés de plus de 5 ans depuis le 1er janvier 2017.
Vous pouvez demander une aide financière au fonds de solidarité pour le logement (FSL). Vous pouvez obtenir des délais de paiement à chaque étape. Les charges qui ne sont pas réclamées par le syndic pendant 5 ans ne sont plus dues.
L'article 1219 du Code civil précise quant à lui : « Une partie peut refuser d'exécuter son obligation, alors même que celle-ci est exigible, si l'autre n'exécute pas la sienne et si cette inexécution est suffisamment grave ».
Il s'agit du compte « 105 – fonds travaux » et « 705 – affectation du fonds travaux ». Ainsi, dans les documents comptables de la copropriété devront figurer ces deux comptes ou du moins le compte « 105 » si le fonds travaux n'a pas encore été utilisé.
En cas de vente d'un lot en copropriété, les sommes versées sur le fonds de travaux ne peuvent être récupérées par le vendeur. En effet, la loi dispose que les sommes versées au titre du fonds de travaux ALUR sont définitivement acquises par le syndicat des copropriétaires.
La règle est très simple : les travaux sont dus par celui qui est le copropriétaire au moment où les appels de fonds sont à régler. Par conséquent, le vendeur est tenu de ceux qui sont à devoir jusqu'au moment où la vente est notifiée au syndic par le notaire, juste après la vente.
Avec la loi ALUR, les frais d'agence sont à la charge des propriétaires, sauf ceux qui sont liés à la rédaction du bail, à l'état des lieux, à la visite du logement et à la constitution du dossier du locataire qui sont partagés entre le propriétaire et le locataire.
Comptablement parlant l'appel de fonds sera comptabilisé au crédit du compte 701 – provisions sur opérations courantes. Au débit on mouvementera le compte comptable 450-1 lié au copropriétaire. Cette première transaction sera comptabilisée au 1er jour du trimestre.
Cette avance ne doit pas dépasser 1/6e du montant du budget prévisionnel (cela correspond à 2 mois de budget). La somme réclamée à chaque copropriétaire dépend des tantièmes : Nombre de voix en assemblée générale déterminé pour chaque lot de copropriété qu'il détient.
Le fonds de réserve est constitué de la somme des avances faites par les copropriétaires, destinées à faire face à des dépenses non périodiques ou grosses réparations à l'immeuble (par exemple: renouvellement d'un ascenseur, rénovation de la toiture, etc).
Quand payer ses appels de fonds ? Le syndic de copropriété envoie un appel de fonds une fois par trimestre, soit 4 fois par an. Le budget annuel étant prévu en début d'exercice comptable, la somme à payer par copropriétaire est lissée sur l'ensemble de l'année.
Un appel de fonds consiste à demander le versement d'une partie du montant total nécessaire à la réalisation d'un projet quel qu'il soit. C'est en quelque sorte un échelonnement de paiement.
Les appels de fonds se matérialisent par un avis envoyé par lettre simple avant la date d'exigibilité, ou, sous réserve de l'accord écrit des copropriétaires, par courrier électronique. L'avis doit mentionner la somme à payer, l'objet et la date d'exigibilité.
Qui paye les travaux ? Pour les travaux sur les parties communes, chaque copropriétaire contribue aux dépenses en fonction des tantièmes de propriété attribués à son (ses) lot(s).
La toiture d'un immeuble est forcément une partie commune (y compris si elle est surmontée d'un toit-terrasse en jouissance privative). C'est donc au syndic que revient la responsabilité d'exécuter les travaux de réfection de toiture en copropriété.
Principe de l'entretien des parties communes
Dans une copropriété, l'entretien des parties communes incombe à tous les copropriétaires qu'ils soient occupants ou bailleurs.
La loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové, Alur, promulguée en mars 2014, permet de grandes avancées pour faciliter la régulation des marchés immobiliers et encadrer les pratiques abusives, favoriser l'accès au logement des ménages et développer l'innovation et la transparence.
La loi Alur prévoit la mise en place d'une fiche synthétique de copropriété. Cette fiche, établie par le syndic, rassemble les données financières et techniques de la copropriété. Ainsi, elle permet aux copropriétaires d'être informés quant au fonctionnement de la copropriété et à l'état général de leur immeuble.
La loi impose une cotisation annuelle égale au minimum à 5% du budget prévisionnel. Son montant fait l'objet d'un vote à la majorité absolue des copropriétaires.
Le syndic doit remplir les missions suivantes : Réaliser et mettre à jour la fiche synthétique de la copropriété Réaliser et mettre à jour de la liste de tous les copropriétaires avec indication de leur lot, état civil, domicile et, s'ils ont donné leur accord, leur adresse électronique.
Ce compte est utilisé pour comptabiliser les charges locatives relatives aux loyers des locaux loués par l'entreprise.
Concrètement, la comptabilité d'une copropriété se divise en trois documents : un livre journal, qui inscrit au jour le jour les opérations comptabilisées. un grand livre, qui reporte les opérations dans les comptes ; une balance générale, qui résume les soldes des comptes en fin d'exercice.