En 1453, sous le sultan Mehmet II, les Ottomans prennent Constantinople et en font leur propre capitale. L'Empire ottoman atteint son apogée sous le sultan Soliman Ier, dit le Magnifique, puis décline et se désagrège peu à peu sous la pression des puissances européennes montantes.
Le gouvernement est dirigé par le grand vizir, nommé par le sultan et assisté de quatre vizirs, dont le reis ul kuttab (chef des secrétaires), le kahya bey (intérieur) et le reis efendi (affaires étrangères).
La supériorité de l'Empire ottoman s'explique par sa capacité à dominer militairement une population multinationale et multireligieuse. L'administration de l'empire est centralisée pour permettre une bonne gestion de tous les territoires conquis. Les réformes de l'empire commencent dès le XIIe siècle.
On compte aujourd'hui soixante-dix-sept descendants de la dynastie ottomane. Il y a parmi eux vingt-cinq princes, seize sultans et treize femmes portant le titre de sultane. Ils vivent sur le continent américain, en Grande-Bretagne, en Egypte ou en Jordanie, et s'expriment dans plusieurs langues.
L'expansion terrestre se poursuit : Serbie (1458-1460), Herzégovine (1470), Syrie et Égypte (1517), Irak (1533-1534). L'apogée des conquêtes se situe sous le règne de Soliman le Magnifique (1520-1566), qui continue d'étendre l'empire jusqu'au siège infructueux de Vienne (1529).
Soliman II, surnommé le Magnifique par les Occidentaux, et le Législateur (Suleiman Kanouni) ou le Grand (Asametleu) par les Turcs, est indéniablement le plus grand sultan de l'empire ottoman... et surtout celui dont le règne a été le plus long (46 ans, de 1520 à 1566).
Entre l'inauguration de Constantinople* par Constantin Ier le 11 mai 330 et la conquête par l'Ottoman Mehmed II de la ville alors défendue par Constantin XI le 29 mai 1453, il s'est écoulé plus de onze siècles. Seul l'Empire chinois qui a duré deux mille ans peut prétendre rivaliser.
À ses débuts, la chancellerie de l'empire a dû faire appel épisodiquement au grec et à l'italien et vers sa fin, elle a eu recours à l'anglais et au français. Mais l'ottoman qui s'était construit peu à peu était une langue où se fertilisaient mutuellement le turc, bien sûr, mais aussi le persan, l'arabe.
Les langues les plus importantes dans l'Empire ottoman était le turc ottoman, le turc vernaculaire ou populaire, le persan et l'arabe. Cependant, les peuples conquis parlaient un grand nombre de langues dont on ne saura jamais le nombre exact.
Trente-quatrième sultan ottoman, Abdülhamid est le dernier monarque à exercer une véritable autorité sur l'empire. Son règne est caractérisé par le déclin persistant de l'État ottoman malgré une politique de modernisation.
L'Empire mongol était le territoire le plus étendu de l'Histoire, loin devant l'Empire Romain ou les conquêtes d'Alexandre le Grand, mais les divisions en son sein causèrent sa perte sous le règne de Kubilaï Khan. La statue de Gengis Khan, au cœur du désert de Badain Jaran.
En 324 apr. J. -C. , l'empereur romain Constantin Ier choisit Byzance comme nouvelle capitale de l'Empire. Sous le nom de Constantinople, elle devient la nouvelle Rome.
Une guerre gréco-turque (1919-1922) s'ensuit qui aboutit à la victoire des forces kémalistes. L'Empire ottoman s'effondre. Le sultan est déchu puis la république turque est proclamée, suivant en partie le modèle politique de la France comme la laïcité.
Ainsi, dire que le Maroc n'a pas été conquis par l'Empire ottoman reste relatif, car les relations étaient beaucoup plus complexes, mêlant objectifs et acteurs différents dans un contexte de rivalités prépondérant. Quelle était véritablement la nature des relations entre ces deux puissances ?
Dans la réalité, ce ne fut qu'un trio de dirigeants Jeunes Turcs qui, pendant cette période, allait véritablement conduire la Turquie et de façon dictatoriale : Enver Pacha, ministre de la Guerre, 33 ans en 1914, Djemal Pacha, ministre de la Marine, (qui était à moitié grec) 41 ans et Talaat Pacha, ministre de l' ...
Au Maghreb, les monarques du Maroc se nomment « sultans » depuis les Mérinides au XIII e siècle jusqu'à 1957, lorsque Mohammed V choisit de porter le titre de « roi du Maroc », pour symboliser l'unité du pays.
Le turc appartient à la famille des langues "ouralo-altaïques", tout comme le japonais et le hongrois. Elle est apparentée au mongol et se trouve être, de fait, une langue asiatique. Elle s'est enrichie du perse et de l'arabe au fil des événements historiques, des invasions et des mouvements de population.
Selon les experts, il existerait quelques trois mille sites archéologiques en Anatolie (Turquie asiatique) et moins du dixième aurait été découvert ou fait l'objet de fouilles.
1517 : Les Ottomans conquièrent l'Empire mamelouk, récupérant Syrie, Palestine et Égypte. 1518 : Alger et sa région deviennent une province ottomane. 1574 : L'Empire ottoman enlève Tunis aux Espagnols.
Même les non pratiquants et laïcistes convaincus se considèrent comme de véritables musulmans. Après le coup d'État de 1980, l'armée turque elle-même a de nouveau favorisé la référence religieuse comme ciment national. De fait, le pays est aujourd'hui musulman à 99 %.
L'anglais et le chinois mandarin occupent la première et deuxième marche du podium, avec respectivement 1,45 milliards et 1,12 milliards de locuteurs. L'hindi (602 millions de locuteurs), l'espagnol (548 millions de locuteurs) et le français (274 millions de locuteurs) viennent compléter le top 5.
Quelle est la traduction de bonjour en turc ? Merhaba, C'est la réponse courte, le choix le plus simple quand on n'est pas sûr de la formule. Ce mot s'utilise à toute heure de la journée et dans n'importe quel contexte, formel comme informel.
Au XVIIe siècle, le Royaume-Uni devient la plus grande puissance coloniale. Les Britanniques établissent des colonies dans la partie est de l'Amérique du Nord.
Kubilaï Khan a régné sur le plus grand empire de tous les temps, qui atteignait à son apogée 33 millions de km2. Conquérant de la Chine du Sud, de la Corée et de la Birmanie, il n'a connu comme échec que l'invasion ratée du Japon.