Dans la seconde moitié du VIIIe siècle sur le Vieux Continent se produisit un renouveau de l'activité commerciale, intellectuelle et religieuse initié par l'empereur Charlemagne, personnalité dominante du Haut Moyen Âge (période qui s'étend du début du Ve siècle jusqu'à l'aube du XIIe siècle).
La majeure partie du trafic d'Al-Andalus et du Maghreb vers la Syrie et l'Égypte, s'effectue cependant grâce aux navires de quatre républiques maritimes italiennes, Amalfi, Pise, Venise et Gênes, qui développent leur emprise commerciale dans tout l'espace méditerranéen.
Le commerce débute sous forme de troc et se modernise ensuite grâce à la monnaie. Avec le temps, l'or et l'argent s'imposent peu à peu comme monnaie commune. Leur valeur provient de leur rareté et de leur résistance à l'usure.
Le commerce en Méditerranée repose sur les réseaux marchands et les navires de commerce. Ces derniers ne traversent pas directement la mer jusqu'à la destination finale, mais empruntent des corridors maritimes par la pratique du cabotage : les navires longent les côtes pour éviter de s'abîmer en haute mer.
Le commerce local subsiste, les habitants des campagnes vendent les produits de leurs champs au marché, alors que les artisans des villes échangent avec eux les objets qu'ils ont confectionnés. Entre les XIe et XIIIe siècles, la paix et l'ordre règnent à nouveau.
Le marchand du Moyen Âge se déplace, parfois loin, pour acheter des marchandises et vendre ses produits. Les marchands les plus riches s'installent en ville pour gérer leurs affaires et rencontrent d'autres marchands dans les foires, lieux d'échanges très importants.
L'expression "grand commerce", fait référence à l'échange de produits à un niveau internationnal. Au XÎIIème siècle, l'essor des villes génère le développement du "grand commerce". La production augmente, les marchands s'organisent et des grands pôles de commerciaux se mettent en place.
Au haut Moyen Âge, une marche est un fief créé dans une zone frontalière, soit après conquête soit par détachement d'un autre territoire, et auquel le souverain attribue une fonction particulière de défense contre les territoires voisins.
Boulanger, cordonnier, charpentier, forgeron, potier, barbier... les métiers de l'artisanat au Moyen Âge sont nombreux. Ils sont généralement pratiqués par les paysans, ces derniers manquant souvent de revenus pour payer les impôts et nourrir leur famille.
Au Moyen Âge, le commerce est constitué par une échoppe (1) en forme d'ar- cades où les marchandises sont exposées sur une planche de bois rabattable lorsque la boutique est ouverte. Avec ce principe, les affaires étaient davantage traitées dans la rue plutôt que dans le magasin, qui servait de réserve.
Aujourd'hui, on distingue 3 formes de commerce principales : le commerce intégré ou succursaliste, le commerce indépendant « isolé » ainsi que le commerce indépendant organisé (tel que le Commerce Coopératif et Associé).
Le commerce désigne l'activité économique d'achat et de revente de biens et de services, en particulier l'achat dans le but de revendre avec un profit ou un bénéfice.
Le commerce est un instrument important qui permet de stimuler la croissance économique et de réduire la pauvreté. Cependant, l'ouverture des marchés doit être accompagnée de réformes complètes en phase avec les spécificités et le niveau de développement de chaque pays.
Jusqu'au Xe siècle, le commerce en mer Méditerranée au Moyen Âge est dominé par les Byzantins et les Arabes. À partir du XIe siècle, ces échanges connaissent un fort développement. Des milliers de navires sillonnent alors la Méditerranée.
Venise est au Moyen Age l'une des principales puissances commerciales. Ses convois armés sillonnent l'Adriatique, la Méditerranée et la mer Noire, chargés de soie, de perles et d'épices. Ses marchands sont chez eux partout. Les marchands constituent le trait d'union entre Chrétienté et Islam.
La Méditerranée est au XIIe siècle une zone d'intenses échanges commerciaux. Les grandes places commerciales sont les villes italiennes comme Pise, Gênes ou Venise, mais aussi Constantinople qui sert d'étape où s'échangent les produits.
C'est généralement une activité réalisée par les paysans en plus de leurs travaux à la ferme. En effet, ils n'ont pas assez de revenus leur permettant de payer toutes les taxes dont ils doivent s'acquitter. La palette des métiers est variée : charpentier, cordonnier, tisserand, meunier, forgeron, tanneur, boulanger...
Les graines sont écrasées entre les meules en pierre. Parce qu'il produisait la farine, le meunier était un personnage important, le pain étant la principale alimentation du Moyen Âge. Sans lui plusieurs autres métiers n'existeraient pas comme le boulanger ou le marchand.
Le tisserand crée des tissus par l'entrecroisement de fils de chaîne et de trame, sur un métier à bras ou sur des métiers mécaniques à lame ou Jacquard. Il réalise des étoffes de coton, de laine, de soie, de chanvre, de lin, ou de fils artificiels ou synthétiques.
Les marchés locaux ont été créés au Moyen Âge par les princes. Ils ont fréquemment été mis en place par la violence pour permettre aux seigneurs de convertir en espèces les prélèvements en nature effectués sur les paysans. Le seigneur déterminait les lieux du marché, les dates où il avait lieu, voire les prix.
La bipédie des premiers hominiens ne date « que » d'il y a environ 2 millions d'années mais l'homme n'est pas le premier animal à avoir inventé la marche (il s'agit probablement de l'Euparkeria (La plupart des oiseaux ont conservé cette faculté qui se retrouve plus rarement chez les mammifères et les reptiles).
Les foires dont il va être question ici sont celles que le Moyen Âge appelait « foires générales », c'est-à-dire des réunions comportant des marchands vendeurs et acheteurs venus de loin et pouvant donc être dits « étrangers », réunions de périodicité espacée et donc de faible fréquence (une à quatre foires dans l' ...
Située entre deux mers, aux confins de deux continents, elle dut au commerce une prospérité remarquable; les produits de la mer Noire , bétail, esclaves, salaisons, blé, miel et cire venaient s'y échanger contre ceux du littoral de la mer Egée , vin, huile, figues.
Une charte de franchises est un acte juridique, faisant partie du droit municipal, établi durant la période médiévale dans lequel un seigneur concède aux habitants d'un bourg un ensemble de droits et de privilèges concédés, dites parfois franchises.
I.
2/ Les trois villes les plus peuplées d'Occident sont Paris, Milan et Venise (plus de 100 000 habitants aux XIIème-XIIIème siècle). 3/ Les grands foyers du commerce sont la Champagne, l'Italie du Nord et la Flandre.