Le rapport de l'ANSSI confirme la piste criminelle et impute la cyberattaque au groupe baptisé TA505. «Ces attaques semblent être le résultat d'une vaste campagne d'hameçonnage ayant eu lieu autour du 16 novembre et liée au groupe cybercriminel TA505», stipule le rapport.
La cellule de crise a commencé par la mise en place de la gouvernance de DSI. L'idée est qu'il y avait quatre personnes permanentes qui devaient être présentes pour le pilotage au niveau du service informatique de la crise dans le but d'être en interaction avec les instances externes (HFDS, ANSSI, ARS).
Une cyberattaque peut émaner de personnes isolées ou d'un groupe de pirates informatiques, éventuellement étatique. Une cyberattaque est presque systématiquement malveillante, mais peut s'inscrire dans une approche éthique, lorsqu'elle a pour seul but de mettre en évidence une faille de sécurité.
Une cyberattaque peut être motivée par des raisons de recherche d'atteinte à l'image ou de décrédibilisation de leur victime. L'intérêt étant de décrédibiliser l'image de l'entreprise ou de l'organisation. Les attaques à l'image se présentent sous deux formes différentes.
On situe le premier exemple de cyberattaque notable en 1988, aux débuts d'Internet. En réalité, l'attaque était involontaire : Robert Tappan Morris, 23 ans, fils du célèbre cryptogaphe et spécialiste de l'informatique Robert Morris, a développé un virus de type « worm » à des fins de test.
Il s'agirait d'un groupe de hackers russes nommé Lockbit 3.0. Plusieurs indices mènent à lui notamment le logiciel utilisé pour la demande de rançon. Lockbit 3.0 est l'un des groupes de pirates les plus actifs du moment. Des dizaines de membres sont en Russie et au Canada.
1. Le phishing : Le phishing est une forme de cyberattaque énormément utilisée aujourd'hui. Elle consiste à l'envoi en masse d'un email piégé dans le but de récupérer des informations personnelles ou bancaires sur les victimes.
La déstabilisation, l'espionnage, le sabotage et dans certaines conditions la cybercriminalité constituent les principales menaces traitées par le Centre de cyberdéfense.
Quel est le meilleur rempart lors d'une cyberattaque ? L'une des portes d'entrée les plus faciles à franchir pour les cyberattaquants est de nature humaine. Une entreprise peut disposer des outils de protection les plus sophistiqués, ceux-ci n'auront aucune utilité si le personnel n'est pas suffisamment vigilant.
« Rapport d'information sur la cyberdéfense »,…. La guerre contre l'information, dont l'objectif est de s'attaquer à l'intégrité des systèmes informatiques pour en perturber ou interrompre le fonctionnement, en en falsifiant éventuellement les données.
Aujourd'hui considérée comme étant l'une des cybermenaces les plus plébiscitées par les cybercriminels, le rançongiciel ou ransomware en anglais est un type d'attaque informatique qui bloque l'accès à l'appareil ou aux fichiers d'une victime et qui exige le paiement d'une rançon en échange du rétablissement de l'accès.
Les sites concernés sont les suivants : Dubsmash (162 millions de données), MyFitnessPal (151 millions), MyHeritage (92 millions), ShareThis (41 millions), HauteLook (28 millions), Animoto (25 millions), EyeEm (22 millions), 8fit (20 millions), Whitepages (18 millions), Fotolog (16 millions), 500px (15 millions), Armor ...
Les autres types d'attaques, tout comme le ransomware, peuvent potentiellement occasionner des conséquences financières. Ils donnent un coup d'arrêt aux activités de l'entreprise. Ces cyberattaques endommagent vos données et peuvent causer un arrêt forcé de tous vos projets.
L'Agence Européenne de Cybersécurité s'occupe de l'expertise de la sécurité informatique à sur le plan de l'Europe. Elle aide les Etats membres à mieux se préparer pour prévenir, détecter et répondre aux problèmes de sécurité.
Comme le précise la loi n°2013-1168 du 18 décembre 2013, « le Premier ministre définit la politique et coordonne l'action gouvernementale en matière de sécurité et de défense des systèmes d'information.
C'est une spécialité au sein des métiers des systèmes d'information. La notion de cybersécurité intervient de façon récurrente grâce à la transformation numérique des entreprises, qui généralisent l'utilisation d'outils informatiques et la communication via Internet.
Le piratage fait référence à des activités qui cherchent à compromettre des appareils numériques, comme les ordinateurs, les smartphones, les tablettes et même des réseaux complets.
Une cyberattaque cible les Systèmes d'Information (SI) ou les entreprises dépendant de la technologie et de réseaux afin de voler, modifier ou détruire un système sensible. Le gouvernement a classé les cyberattaques en 4 catégories : cybercriminalité, atteinte à l'image, espionnage et sabotage.
Le ou les pirates (en anglais : hacker) cherchent à accéder au système sans se faire remarquer pour pouvoir en modifier le contenu et l'organisation à leur guise. Les motifs des pirates peuvent varier considérablement, de même que les conséquences de l'attaque sur le système cible.
Spécialistes de l'informatique, les hackers se définissent par un objectif commun : réussir à s'introduire dans un appareil, un système ou un réseau informatique, et éventuellement le détourner. Mais ces pirates informatiques, terme synonyme de hackers, ne sont pas tous des cybercriminels.
Placé sous l'autorité directe du chef d'état-major des armées, le commandement de la cyberdéfense (COMCYBER) est un commandement opérationnel, qui rassemble l'ensemble des forces de cyberdéfense du ministère sous une autorité interarmées.