Avec 665 jours, l'Américaine Peggy Whitson est la femme qui a passé le plus de temps dans l'espace. En revanche, en un seul vol, c'est un autre Russe, Polyakov Valeri, qui détient le record, avec un vol qui a duré plus de 14 mois à bord de la station spatiale Mir, entre 1994 et 1995.
Revenu sur Terre samedi avec deux autres astronautes de la Station spatiale internationale (ISS), il est devenu le cosmonaute qui a passé le plus de temps dans l'espace, avec 879 jours cumulés en cinq missions.
Les astronautes vieillissent lentement à l'espace parce que l'on s'y déplace très vite. Rien de mieux que l'espace pour voyager à de très grandes vitesses et conserver plus longtemps sa jeunesse.
Un record américain battu et des jours cumulés
Le recordman en une seule mission est Valery Polyakov avec 437 jours entre janvier 1994 et mars 1995. C'était la seconde mission de Mark dans l'ISS.
Pour atteindre le niveau de Thomas Pesquet, il n'existe qu'une méthode : travailler pour être choisi pour voyager dans l'espace. Avec un voyage au compteur, un astronaute atteint alors le grade A4, celui de Thomas Pesquet donc. Son salaire peut alors se rapprocher des 10 000 euros net mensuels.
Et concernant le vieillissement, Libération précise que les artères sont également touchées puisqu'après six mois en microgravité les astronautes "ont vieilli l'équivalent de vingt à trente ans de vie terrestre". L'absence de gravité se répercute également sur les muscles et le squelette des astronautes.
La différence totale entre une journée sur Terre et une journée à bord du satellite est de 38 microsecondes ! Il faut tenir compte de cette différence pour faire coïncider les horloges des satellites avec celles de notre planète.
Selon lui, ce ressenti de passage accéléré du temps serait en fait lié au vieillissement de notre cerveau. Cette première explication est donc d'ordre cérébral : avec l'âge, les réseaux de nerfs et de neurones du cerveau grandissent et se complexifient. L'information y circule de plus en plus lentement.
L'espace est donc un formidable laboratoire d'innovations…
L'exploration spatiale contribue également à répondre aux grands enjeux sociétaux qui sont les nôtres sur Terre. L'espace nous éduque sur nos responsabilités vis-à-vis de la Terre et de ses ressources.
Le 3 novembre 1957, la chienne Laïka est devenue le premier être vivant à aller dans l'Espace. La chienne Laïka a été envoyée par l'URSS à bord de l'engin spatial Spoutnik 2, un mois à peine après le lancement du premier satellite artificiel Spoutnik 1.
Il y a 65 ans, le 3 novembre 1957, la chienne Laïka était envoyée par l'URSS à bord d'un satellite artificielle, faisant d'elle le premier être vivant à décoller pour l'espace. Un voyage auquel elle n'a pas survécu plus de quelques heures.
En avril 2021, cinq ans plus tard, Thomas Pesquet va embarquer pour la deuxième fois vers la Station spatiale internationale et devenir le premier français commandant de l'ISS. Ce qui fait de lui aujourd'hui l'astronaute européen le plus expérimenté.
La Fédération aéronautique internationale (FAI), qui catalogue les standards et les données en matière d'astronautique et d'aéronautique, considère également que l'espace débute à 100 km au-dessus du niveau de la mer. Après tout, il s'agit d'un chiffre rond.
Devant près de 450 millions de téléspectateurs, Neil Armstrong devient le 20 juillet 1969 le premier homme à poser le pied sur la Lune. Cette réussite, malgré son résonnement planétaire, attira rapidement des commentaires dubitatifs.
Soulignant que les alunissages ont été prouvés des "millions de fois", il a également tenu à rappeler sa position "une fois de plus". "Bien sûr que oui, l'humain est allé sur la lune pendant les missions Apollo.
Corps et cerveau sont aussi plus sensibles au manque de sommeil. Avec l'âge, l'envie de dormir se fait plus prégnante en journée, et si l'on y succombe avec excès, ces siestes nous laissent la sensation que la journée s'est écoulée plus rapidement.
Non, l'été n'est pas passé trop vite, même si c'est le sentiment que vous avez. Le temps est une donnée immuable, c'est notre rapport avec lui qui évolue selon le contexte dans lequel on se trouve. «Cette sensation que le temps s'accélère avec les années est liée au fait que nous vivons de façon automatique.
C'est des Babyloniens que vient l'idée de diviser la journée, c'est-à-dire la période allant du lever du soleil à son coucher, en douze heures. La pratique est reprise ensuite par les Grecs puis les Romains. À l'origine, l'heure est simplement le douzième d'une journée, quelle que soit la saison.
Dans l'espace, la face d'un satellite sur orbite terrestre exposée au Soleil (ou celle du scaphandre d'un astronaute) peut potentiellement monter à + 150 °C, tandis que celle à l'ombre descendra à – 120 °C puisque, contrairement à la plage sur Terre, il n'y a pas d'air ambiant.
Nous avons appris que le Soleil n'était pas immobile dans l'espace, mais qu'il se déplace également et qu'il effectue une révolution autour de notre galaxie en une durée d'environ 250 millions d'années. »
En effet, le son ne peut pas se propager dans le quasi-vide interstellaire. La lumière est ce que l'on appelle « une onde électromagnétique ». Elle peut se propager même dans le vide. Le son, quant à lui, est une onde mécanique.
Pour aller à la selle, les astronautes soulèvent le couvercle des toilettes et s'assoient sur le siège – comme ici sur Terre. Mais ces toilettes commencent à aspirer dès que le couvercle est soulevé afin d'empêcher les choses de s'échapper – et de contrôler l'odeur.
Les astronautes en chute libre dans l'espace tombent donc à la même vitesse que leur immense vaisseau. C'est pourquoi, comme si vous tombiez dans un ascenseur, les astronautes sont en "lévitation" à l'intérieur de la station spatiale, comme le reste de leur équipement.
Prendre une « douche » ou se laver les mains
Les astronautes utilisent une débarbouillette et une solution nettoyante sans rinçage pour se laver le corps ou les mains.