(55)Anne de Boulen : ou Boleyn (1500-1536). Femme d'Henri VIII et reine d'Angleterre en 1533, exécutée pour inceste et adultère, mère de la reine Élisabeth Ier.
La Dauphine raconte à la Princesse l'histoire de la Reine d'Angleterre et les amours de sa mère Anne de Boulen (c-à-d Anne Boleyn) avec le roi Henri VIII d'Angleterre, qui par son divorce rompit avec le Pape et fondit l'Église anglicane et qui par jalousie finit par condamner sa femme à mort.
Le prince de Clèves raconte à sa femme que son ami Sancerre était amoureux depuis deux ans de Madame de Tournon, une veuve de la cour qui vient de décéder. Celle-ci lui avait promis, ainsi qu'à monsieur d'Estouteville, de l'épouser en secret.
Catherine épouse Henri VIII le 28 juillet 1540 au château d'Oatlands dans le Surrey, juste après l'annulation du mariage du roi et d'Anne de Clèves. Reconnue coupable d'adultère et de trahison, elle est décapitée à la tour de Londres après moins de deux ans de mariage.
M. de Nemours rend visite à Mme de Clèves et lui apprend la demande au Vidame de Chartres. Il parvient également grâce au billet que lui a donné son ami à lui prouver qu'il n'est pas compromis dans cette aventure sentimentale. Il parvient ainsi à dissiper la jalousie de la Princesse.
Le Duc de Nemours semble être Jacques de Savoie (1531-1585). C'est un personnage qui se tient à la Cour de François Ier à 15 ans.
Le fils aîné, le dauphin, est marié à Marie Stuart, reine d'Écosse, qu'on appelle donc la reine dauphine. Vous verrez qu'elle aura un rôle important dans le roman.
Son fils Louis Ferdinand Elle le Jeune (1648 – 1717) poursuit la même voie. Roger de Lorraine (1624-1653), Chevalier de Guise, est un membre de la Maison de Guise, branche cadette et Française de la Maison de Lorraine. A ce titre, la cour de France lui donne les honneurs dus aux membres des Maisons régnantes.
Le duc de Nemours se rend compte que cet aveu de la princesse à son époux lui enlève tout espoir de concrétiser cette passion. Il est néanmoins fier d'aimer et d'être aimé d'une femme si noble. Il commet alors l'imprudence de partager son histoire au Vidame de Chartres, qui devine que cette histoire est la sienne.
A son mari qui ne comprend pas son retrait de la Cour, la Princesse de Clèves avoue la passion qu'elle éprouve pour un autre homme. Le Prince de Clèves, ravagé par la jalousie, meurt de chagrin.
Ayant perdu le soutien de sa mère, et afin d'éviter M. de Nemours, qu'elle ne peut s'empêcher d'estimer, Mme de Clèves décide de se retirer à la campagne. M. de Clèves reste à Paris, car il doit consoler l'un de ses amis, M. de Sancerre.
Mme de Chartres doit bien se faire une raison : elle doit présenter sa fille de 16 ans à la Cour. « Se montrer » pour épouser le « bon » mari telle était la destinée des jeunes filles de bonne famille. Elle fait rapidement tourner les têtes et deux prétendants se déclarent : le duc de Guise et M. de Clèves.
La princesse sécurise son repos final en se mettant hors de portée des événements aléatoires qui l'ont tourmentée au cours de l'intrigue. Dès que le hasard ne peut plus l'atteindre, le récit se relâche et raconte immédiatement sa mort en moins d'une phrase.
Elle tombe amoureuse du duc de Nemours, mais leur amour serait illégitime, puisqu'elle est mariée. Afin d'éviter de le revoir elle se retire de la cour, et avoue sa passion à son mari. Celui-ci meurt de chagrin. Elle décide alors de se retirer dans un couvent.
Personnage imaginaire, inventé en 1678 par Madame de La Fayette (1634-1693), la princesse de Clèves, qui a donné son nom au roman du même nom, est une jeune fille de 15 ans qui vit à la cour du roi Henri II en 1559.
La mort du duc de Nevers permet au jeune cadet, M. de Clèves, de laisser parler sa passion, d'enfreindre la règle politique et familiale, et d'épouser M lle de Chartres.
Elle avance principalement deux arguments : la crainte de ne plus être aimée (et la souffrance que cela lui causerait) ; le devoir de respecter son défunt mari (mort d'avoir cru qu'elle lui était infidèle).
« M. de Clèves ne voyait que trop combien elle était éloignée d'avoir pour lui des sentiments qui le pouvaient satisfaire, puisqu'il lui paraissait même qu'elle ne les entendait pas. » (271) Constat qui aurait dû conduire le prince à renoncer, du moment que lors de ses premières avances il enjoint à Mlle de Chartres de ...
La mère de la princesse occupe un rôle semblable au destin, au fatum tragique; En effet, c'est elle qui décide de lui donner un mari qu'elle n'aimera pas , laissant ainsi se développer, hors du mariage, un sentiment d'amour inassouvi qui la pousse vers le Duc de Nemours et qui finira par la tuer.
Accusée d'adultère, d'inceste et de haute trahison, elle est exécutée par décapitation. Il est maintenant généralement admis qu'elle était innocente de ces accusations.
La reine Catherine Parr. Catherine Parr (ou Parre) (1512 – 5 septembre 1548 ), est la sixième et dernière épouse de son troisième mari, Henri VIII, qu'elle épouse en 1543, succédant à Catherine Howard.
Il fut son âme sœur, le complice de sa jeunesse et son premier amour. Avec lui, elle entretint une liaison tout sauf platonique. Eh oui, celle qui était surnommée la « reine vierge » en raison de son célibat n'en goûta pas moins aux plaisirs de la chair...