Socrate reproche notamment aux sophistes leur utilisation de la démagogie, pendant que lui ne raisonne que par argumentation. Les sophistes ne cherchent qu'à vaincre dans la joute oratoire, Socrate ne cherche que la vérité.
Les sophistes sont considérés comme les ennemis de Socrate puis de Platon, qui leur reprochent de ne pas chercher la vérité, le bien ou la justice, mais seulement leur propre gloire en défendant avec des arguments fallacieux n'importe quelle opinion (doxa en grec, qui signifie aussi : gloire).
La distinction entre sophistes et philosophes se ramènerait finalement à une différence entre Paroles qui dépassent les individus de part et d'autre et qui s'imposent à eux. Les sophistes, en réalité, ne feraient que justifier la doxa, la vision commune, alors même qu'ils croient pouvoir la manipuler.
Les sophistes sont amoraux, puisque leur enseignement peut servir tout aussi bien à donner des armes à l'injustice, alors qu'ils prétendent donner à leurs élèves une éducation. Les sophistes manipulent le langage et préfèrent l'efficacité à la vérité.
Le dialogue semble sur le point d'être rompu : la mauvaise humeur de Protagoras, fatigué de répondre à toutes ces questions, ne le cède en rien à celle de Socrate, indisposé par la longueur des réponses de son interlocuteur.
Les sophistes étaient des professeurs d'éloquence. Enseignants itinérants, ils voulaient préparer les citoyens à discuter dans les assemblées. On peut dire que, d'une certaine façon, ce sont les ancêtres des professeurs de philosophie puisqu'ils se faisaient payer pour leurs services.
Pour Socrate la justice se définit par la fidélité dont il tente de faire preuve envers les dieux. Selon lui, il faut absolument croire aux dieux, leurs être fidèles et plus particulièrement leurs obéir. Aussi, la justice pour lui c'est de seulement faire le bien et de ne dire que la vérité en étant juste.
Contraire : authentique, naturel, primaire, primitif, rude, vulgaire.
Les sophistes, qui sont à l'origine du mot sophisme, étaient des penseurs de la Grèce antique qui développèrent la rhétorique dont le but était principalement de persuader un auditoire, bien souvent au mépris de la vérité elle-même.
Comme l'attestent tous les témoignages de l'Antiquité, la pensée sophistique fut matérialiste, athée et immoraliste (immoraliste, non pour contester les mœurs, mais pour en affirmer le caractère conventionnel, lequel ne discrédite d'ailleurs en rien, à ses yeux, l'édifice institutionnel).
− Personne utilisant des sophismes, des arguments ou des raisonnements spécieux pour tromper ou faire illusion.
sophistique
1. Selon Aristote, sagesse apparente mais sans réalité, qui propose comme règle de vie l'obtention du succès oratoire et du gain pécuniaire. 2. Mouvement d'idées constitué par les sophistes.
1. Manifester un excès de distinction, de raffinement : Une femme très sophistiquée. 2. Être d'une complication, d'une subtilité extrême : Un style sophistiqué.
Cependant, dans ses textes dramatiques Platon met en scène, sous les traits de ses adversaires, les sophistes du temps de son maître – Protagoras, Gorgias, Cratyle, Thrasymaque – dont les noms donnent leur titre à certains de ses dialogues.
En même temps que des maîtres de rhétorique, ils furent des philosophes, au sens fort du terme, et des philosophes dont les doctrines, par leurs perspectives même, libéraient les esprits, les stimulaient et leur ouvraient des chemins non frayés.
Ayez un langage corporel sophistiqué.
Les gens sophistiqués ont confiance en eux, sont assurés et calmes. Veillez alors à ne jamais marcher trop vite, à ne pas fouiller trop activement dans votre sac et à ne pas agir, d'une façon générale, avec empressement. Les mouvements de votre corps devront être calmes et mesurés.
Erreur, illusion. Les sophismes de l'imagination.
Raisonnement qui n'est logique qu'en apparence. Argumentation à la logique fallacieuse. Exemple : La mauvaise foi du client, cachée sous la forme d'un sophisme frivole, m'a profondément agacé. Il fera tout pour économiser le moindre centime.
Quoi faire face à ce sophisme ? Soulignez que les allégations ne portent nullement atteinte à l'argumentation comme telle, mais bien à la personne. Exigez de l'interlocuteur qu'il montre en quoi le fait que le comportement soit incompatible avec la position défendue permet vraiment de discréditer la position.
Synonyme : aristocratique, de bon goût, de bon ton, choisi, coquet, courtois, délicat, distingué, élégant, fin, impeccable, précieux, recherché, soigné, stylé. – Familier : sélect. – Littéraire : policé.
Synonyme : arranger, combiner, composer, concerter, concevoir, confectionner, constituer, construire, échafauder, étudier, fabriquer, forger, méditer, mettre au point, mettre sur pied, mitonner, orchestrer, organiser, penser, préparer, produire. – Familier : concocter, goupiller, pondre.
Or le pire des maux que puisse connaître un homme, c'est de porter en lui l'injustice. Socrate considère qu'échapper au châtiment est une peine que l'on ne peut souhaiter qu'à ses ennemis car ne pas expier ses crimes est le pire des maux.
1) « La vraie sagesse est de savoir que vous ne savez rien. » 2) « Une vie sans examen ne vaut pas la peine d'être vécue. » 3) « Le seul bien est la connaissance, le seul mal est l'ignorance. » 4) « Je ne peux apporter de connaissance à un homme, mais je peux le faire réfléchir. »
Le Criton représente le philosophe en citoyen : Socrate soutient qu'il doit toujours obéir aux lois (et non leur porter préjudice) même si elles l'ont traité injustement (lui ont porté préjudice), pourvu seulement qu'elles ne lui disent pas de faire quelque chose d'injuste.