Qui est soumis à l'IS ? L'impôt sur les sociétés concerne les entreprises exploitant en France, c'est-à-dire qui réalisent leur activité commerciale habituelle sur le territoire.
La personne morale au sein de laquelle vous réalisez des bénéfices est imposée à l'impôt sur les sociétés (IS) : si elle entre dans la catégorie des sociétés de capitaux. Il s'agit principalement des sociétés anonymes (SA, SAS), des sociétés à responsabilité limitée (SARL), des sociétés en commandite par actions (SCA).
Une SCI est soumise à l'IR lorsque ses impôts sont payés par l'intermédiaire des associés. Une SCI est soumise à l'IS lorsqu'elle paie directement ses impôts sans passer par l'intermédiaire des associés.
Par principe, il s'agit des sociétés de personnes (SCP, SNC, sociétés civiles…), des entreprises individuelles, et de l'EURL. Par dérogation, certaines sociétés soumises par nature à l'IS permettent d'opter pour une imposition des bénéfices à l'IRPP, limitée à une durée de 5 années, et non renouvelable.
Pour chaque exercice social, l'IS donne lieu au versement de 4 acomptes à date fixe (15 mars, 15 juin, 15 septembre et 15 décembre). Chacun des acomptes trimestriels est en principe égal au ¼ de l'IS.
Taux normal égal à 25 %
Pour les exercices ouverts du 1er janvier au 31 décembre 2022, le taux normal de l'IS est de 25 % sur la totalité du résultat fiscal pour toutes les entreprises. Un taux réduit de 15 % est applicable pour certaines entreprises.
Les SAS sont en l'absence de choix soumises à l'IS juridiquement parlant. Vous pouvez néanmoins opter pour une imposition des bénéfices à l'IR pour une durée de cinq ans non renouvelables à deux moments : au moment de la constitution de la société ou en cas de changement de forme.
Taux normal égal à 25 %
pour les exercices ouverts du 1er janvier au 31 décembre 2021, le taux normal de l'IS est de 26,5 % sur la totalité du résultat fiscal. Les entreprises ayant réalisé un chiffre d'affaires d'au moins 250 millions € au cours de ces mêmes exercices bénéficient d'un taux de 27,5 %.
L'impôt sur les sociétés présente un autre avantage pour les entrepreneurs : il permet de piloter le montant du revenu imposable à l'impôt sur le revenu ainsi que le montant de la base de calcul des cotisations au RSI (pour ceux qui y sont affiliés).
L'option doit être formulée avant la fin du troisième mois de l'exercice au titre duquel vous souhaitez être soumis à l'impôt sur les sociétés. La société peut renoncer à son option pour l'assujettissement à l'impôt sur les sociétés jusqu'au cinquième exercice suivant celui au titre duquel l'option a été exercée.
L'option pour l'IS doit être notifiée au service des impôts au plus tard avant la fin du troisième mois de l'exercice au titre duquel l'entreprise souhaite être soumise pour la première fois à l'IS. Il est possible de formuler l'option avant le début de l'exercice concerné.
L'impôt sur les sociétés (IS) est un impôt direct proportionnel sur le bénéfice des entreprises. Est taxable à l'IS une entreprise dès lors qu'elle réalise des bénéfices en France , peu importe qu'il s'agisse d'une société française ou étrangère, à partir d'un certain seuil.
Si les revenus de votre foyer sont faibles : le barème de l'IR est progressif et le taux d'imposition varie de 0% à 45%. À l'inverse, le taux de l'IS est fixe et s'élève à 25%, avec la possibilité de profiter d'un taux réduit de 15% pour les 38.120 premiers euros de bénéfices.
Une personne assujettie est un travailleur indépendant et agissant en tant que tel, qui effectue de manière habituelle des opérations économiques.
Le calcul de l'IS se base sur le résultat fiscal de l'entreprise. Celui-ci est égal à la somme du résultat comptable et des réintégrations fiscales, moins les déductions fiscales. Pour connaître le montant de l'impôt dû par une société, ce résultat fiscal est multiplié par un taux d'imposition réduit, ou normal.
Les bénéfices réalisés par une SARL sont en principe imposable à l'impôt sur les sociétés. L'imposition a donc lieu au niveau de la société et non pas au niveau des associés, au taux normal de l'IS (avec la possibilité de bénéficier du taux réduit à 15% sur les 38 120 premiers euros de bénéfice).
Votre entreprise est soumise à trois grands types d'imposition : la fiscalité directe, locale ou sur la consommation. En tant que chef d'entreprise, il est important pour vous de connaître et de comprendre les principes de base qui régissent la fiscalité des entreprises.
Les sociétés soumises à l'Impôt sur le Revenu (IR) sont appelées « sociétés de personnes ». Elles ne sont pas redevables d'une imposition propre. Ce sont les associés qui acquittent l'impôt selon la quote-part qui leur revient sur le résultat imposable de la société.
Il existe 3 types de régimes fiscaux : la micro-entreprise, le régime réel (simplifié ou normal) et la déclaration contrôlée. Pour déterminer celui dont vous relevez, l'administration fiscale s'appuie sur le montant de votre chiffre d'affaires et la nature de votre activité.
L'IS calculé à l'issue des retraitements fiscaux n'est pas déductible du résultat fiscal, de même que la CSB (contribution sociale sur les bénéfices). Les gains de change latents sur des opérations en devises sont imposables et doivent faire l'objet d'une réintégration extra-comptable.
Le terme d'évasion fiscale doit être utilisé avec précaution, car il ne recouvre pas la même chose selon le pays: en France, elle est légale; au Canada elle est illégale (elle est équivalente à la « fraude fiscale » en France.
Barème de l'IS
En 2018, l'impôt sur les sociétés est de 15% jusqu'à 38.120 € de bénéfices imposables, 28% jusqu'à 500.000 € et 33,3 % au-delà. Le taux sera ensuite porté à : 31 % au-delà de 500.000 € de bénéfices en 2019. 28 % sur tous bénéfices en 2020.
Le bénéfice est un résultat comptable positif dégagé par une entreprise sur un exercice de 12 mois. Lorsque la différence entre les produits et les charges d'une société est positive, son résultat net affiche un bénéfice. Quand cette différence est négative, on parle de déficit ou de perte.