Dieu est celui qui se détermine lui-même par lui-même, celui dont l'être n'est que relation de soi à soi. On ne saurait signifier d'une manière plus positive l'Ipséité absolue. Alors que l'immortalité nie la mort, l'éternité demeure libre de toute condition. Dieu n'est pas immortel.
Pour tel philosophe, Dieu sera « l'Etre absolu », principe premier de tous les êtres relatifs. Pour tel autre, Dieu se définira « la Substance unique et infinie ». Pour tel autre encore, « l'Acte pur et immuable », ou « le Bien suprême » d'où dérivent tous les biens participés, etc.
Les philosophes métaphysiques de la religion comprennent le concept de Dieu comme faisant référence à un objet ou à une entité qui, si Dieu existe, existe indépendamment de nous, les êtres humains, dans notre réalité commune .
Dieu, d'après Platon, est toujours et partout l'organisateur du monde et celui qui lui conserve son éternelle jeunesse ; c'est la cause immédiate de la nature, le principe auquel est directement suspendue la chaîne des mouvements cosmiques ; et ce principe, il le représente comme un être qui « se meut lui-même » .
Dieu, pour Descartes, est celui qui assure et garantit l'existence du moi ; non seulement il m'a créé, mais encore il me maintient sans cesse dans l'existence. Pour Descartes, sans Dieu, aucune science ne peut être certaine, pas même les mathématiques ; c'est lui qui est le fondement de tous les principes.
Pour cela, Platon distingue l'athée relatif, qui n'admet pas telle ou telle divinité, et l'athée absolu (parapan atheos), qui ne croit à l'existence d'aucun dieu. Le concept philosophique de croyance sert à souligner la signification intellectuelle de l'athéisme.
La religion selon Descartes : l'argument ontologique
Pour prouver l'existence de Dieu, Descartes a élaboré une démonstration mathématique reposant sur l'argument dit « ontologique », qui considère que Dieu possède toutes les perfections. L'existence est une perfection, donc Dieu existe.
Dans la pensée religieuse, Platon a longtemps été reconnu comme préfigurant certains aspects de la foi chrétienne , au point même que certaines églises l'ont canonisé comme saint préchrétien.
Ils peuvent donc demander : “Qu'y avait-il avant Dieu ?” Mais le Dieu éternel n'est pas un effet. Il n'y a jamais eu de temps où il ne fut pas. L'existence de Dieu ne dérive de rien d'autre que de lui-même, et elle ne dépend de rien d'autre que de lui-même.
« Cette chose est dite libre, déclare Spinoza, qui existe par la seule nécessité de sa nature et est déterminée par soi seule à agir. » Une telle définition rejette toute idée de choix, et fait dériver la notion de liberté de celle de suffisance : Dieu est libre en ce qu'il se suffit, n'agit qu'en vertu de sa propre ...
McPherran constate que Socrate n'était pas seulement un philosophe rationnel de premier ordre, mais aussi une figure de nature profondément religieuse, croyant en l'existence de dieux largement supérieurs à nous en puissance et en sagesse et partageant d'autres engagements religieux traditionnels avec ses contemporains.
De nombreux philosophes de la religion définissent la religion elle-même en termes de croyances, en particulier de croyances en des êtres surnaturels . Plusieurs traditions de philosophie de la religion définissent leurs tâches presque exclusivement dans la critique des engagements cognitifs de l'ultimité.
La religion tente d'offrir une vision de l'ensemble de la vie et de l'univers et d'offrir des réponses à la plupart, sinon à la totalité, des questions les plus fondamentales et les plus importantes qui se posent aux humains sur toute la planète . Les réponses proposées par la religion ne sont pas souvent soumises à un examen minutieux de la raison et de la logique.
Dieu sait tout ce que nous vivons en ce moment même et tout ce que nous traverserons dans le futur . Il connaît la meilleure façon de gérer chaque situation afin que nous obtenions le meilleur résultat possible et nous devons lui faire confiance pour cela. Nous devons suivre son chemin et croire qu’il sait ce qu’il y a de mieux, parce que c’est lui qui le sait.
Aussi Marx lance-t-il l'anathème contre ceux qui ne haïssent pas tous les dieux, qui ne «reconnaissent pas la conscience humaine pour la plus haute divinité»2. Pour lui, «la critique de la religion est la condition première de toute critique» parce que la religion est «l'opium du peuple»3.
Blaise Pascal (1623-1662) propose une raison pragmatique de croire en Dieu : même dans l'hypothèse que l'existence de Dieu est improbable, les avantages potentiels de la croyance sont si vastes qu'ils rendent rationnels les paris sur le théisme.
Ses lectures sont plus celles des poètes et des philosophes que celles de la Bible et du Talmud. Devenu rapidement athée, très méfiant à l'égard de l'autorité, notamment religieuse, Einstein est tout sauf un croyant respectueux des dogmes.
La réponse simple est que les gens croient ce qu'ils veulent croire, ce qu'ils jugent réconfortant, pas ce que les preuves réelles démontrent. En règle générale, les gens ne veulent pas savoir, ils veulent croire. Les facteurs sociaux enfin, jouent aussi un rôle important dans les croyances religieuses.
Dieu ne se fait exister qu'en vertu de ce qu'il est, il se présuppose lui-même. C'est pourquoi son objectivité est formelle, au sens où il n'existe qu'à l'intérieur de lui-même. L'existence de Dieu est admise mais non pas établie concrètement, c'est-à-dire à l'encontre de la contestation de son existence.
"Mais du fait que je ne peux penser Dieu que comme existant, il s'ensuit que l'existence est inséparable de Dieu, et que pour cette raison il existe réellement ." (Descartes 5 : 44) Ainsi, l’argument ontologique prétend que le concept même de Dieu est tel qu’il nécessite l’instanciation de cette entité.
Selon Descartes, l'existence de Dieu est établie par le fait que Descartes a une idée claire et distincte de Dieu ; mais la vérité des idées claires et distinctes de Descartes est garantie par le fait que Dieu existe et n'est pas un trompeur.
Quel est l'autre moyen le plus simple de se prouver sa propre existence ? Se prendre pour objet à travers la conscience que l'on a de soi-même. Il n'y a pas d'autre moyen de prouver sa propre existence. Voir qu'autrui reconnaît notre existence comme étant vraie.
Ils ont critiqué la religion puisqu'elle entravait toujours les progrès et qu'elle manquait des arguments destinés à établir une morale légitime et un régime politique et social équitable.
Il existe différentes théories expliquant pourquoi la religion a été créée. Une théorie dit que c'était une façon d'expliquer les phénomènes naturels en attribuant un pouvoir à des forces surnaturelles . Une autre théorie est que c'était un moyen de fournir une force morale pour encourager la cohésion et la coopération au sein de la société.