Pour créer Dolly, les scientifiques utilisèrent le noyau d'une cellule somatique d'une brebis de race Dorset-Finn à face blanche âgée de 6 ans. Le noyau contient la presque totalité des gènes de la cellule.
Dolly est le premier mammifère né sans qu'une fécondation d'un ovule par un spermatozoïde ait eu lieu. Elle est plutôt issue de la constitution d'un embryon par fusion en laboratoire d'un noyau cellulaire et d'un ovule énucléé : la brebis ainsi née possède un patrimoine nucléaire identique à un individu déjà existant.
Le 23 février 1997, le monde découvrait l'existence de la brebis Dolly, le premier mammifère cloné par l'homme. Elle avait vu le jour sept mois plus tôt, le 5 juillet 1996, en Ecosse, à l'initiative des chercheurs Ian Wilmut et Keith Campbell, au sein de l'institut de recherche Roslin.
Pour créer la brebis Dolly, les scientifiques écossais ont prélevé une cellule de glande mammaire, nous explique la BBC . Ils ont par la suite baptisé l'animal en référence à la chanteuse country américaine Dolly Parton , réputée pour sa poitrine généreuse.
Aucun être humain n'a encore été cloné, même si certaines personnes essaient d'y parvenir. Le premier mammifère cloné a été la brebis Dolly, morte au début de 2003. Depuis, on a créé des clones de moutons, de vaches, de lapins, de cochons… Quand on clone un animal, on en réalise une copie.
En Corée du Sud, l'équipe du professeur Hwang Woo-Suk est la première à cloner un embryon humain pour la recherche scientifique en février 2004.
Le clonage est un nouvel outil très utile pour étudier le développement précoce de l'embryon, ou la différenciation cellulaire et ses dérèglements, à l'origine des cancers.
Après le Royaume-Uni en janvier 2001, le Corée du Sud a autorisé le clonage thérapeutique en décembre 2003. En février dernier, des scientifiques de la péninsule affirmaient être les premiers au monde à avoir réussi à cloner un embryon humain pour la recherche sur les cellules souches.
Où en est-on du clonage humain ? On ne connait à ce jour aucun être humain créé par clonage. Le clonage comme technique de reproduction humaine a été massivement rejeté dans le monde entier, pour des raisons éthiques et à cause du risque sanitaire.
Le clonage reproductif consiste à prélever l'ADN d'une cellule d'un individu et à l'injecter dans un ovocyte péalablement vidé de son contenu génétique; cette "cellule-oeuf" reconstruite est transférée dans une mère porteuse, qui donnera naissance à un clone de l'individu initial.
La raison principale est la conviction que la production volontaire d'êtres humains génétiquement identiques porterait atteinte à la dignité et à l'intégrité des êtres humains, perçus à la fois comme individus et comme membres de l'espèce humaine.
Il y a 20 ans, le 5 Juillet 1996, naissait Dolly, la brebis mondialement connue, que des chercheurs écossais, Keith Campbell et Ian Wilmut, avaient obtenue par clonage. C'était une grande première : un mammifère naissait sans qu'il y ait eu fécondation d'un ovule par un spermatozoïde.
Le premier clone a été la brebis Dolly, en 1996. Depuis, les scientifiques ont cloné 22 autres espèces : souris, vaches, chats et chiens…
Le clonage reproductif d'un humain est une mauvaise chose, car ce n'est pas naturel, de plus les clones ne seraient que des rats de laboratoire. Cependant le clonage thérapeutique d'un organe serait une bonne chose pour la médecine. Seulement, un clone humain entier serait une erreur, de plus ce serait très malsain.
1. Être vivant engendré par un parent unique, sans sexualité (c'est-à-dire par reproduction végétative ou asexuée) et par conséquent identique, d'un point de vue génétique, à son parent.
On prélève d'abord un noyau d'une cellule de l'animal à cloner. On prélève ensuite un ovule fécondé chez une femelle de la même espèce, qui contient donc le matériel génétique du père et de la mère. On enlève ce matériel génétique d'origine et on le remplace par le noyau prélevé chez l'animal qu'on souhaite cloner.
Les vrais sosies, les «monozygotes» –issus d'une même cellule oeuf– représenteraient 0,35% des naissances à l'échelle sur la planète. La probabilité de rencontrer un clone génétique de soi sans lien de parenté est infime, pour ne pas dire inexistante.
« C'est impossible scientifiquement. On ne pourra jamais cloner de dinosaures car on ne retrouvera jamais de traces d'ADN de ces espèces », tranche Jean Le Loeuff, paléontologue et directeur du Musée des dinosaures à Espéraza (Aude).
Le clonage animal a pour objectif l'obtention d'organismes identiques au donneur. Cependant, même si la séquence d'ADN est identique chez le donneur et dans le clone, les caractéristiques morphologiques et physiologiques des deux animaux ne sont pas exactement les mêmes.
L'article 15 de la nouvelle loi précise -Est interdite toute intervention ayant pour but de faire naître un enfant, ou se développer un embryon humain, qui ne seraient pas directement issus des gamètes d'un homme et d'une femme." et précise aussi Art. L. 2151-2.
On distinguera deux types différents de clonages : -Le clonage reproductif : son but est de créer entièrement un individu identique à la base à un autre individu, mais qui pourrait se développer de manière différente. -Le clonage therapeutique qui consiste à reproduire des cellules distinguées aux fonctions précises.
Une entreprise sud-coréenne est la seule à proposer le clonage de chiens au monde. Une centaine de chiens auraient ainsi été « doublés » en 2013. Pour 75 000 €, des maîtres fortunés ont recours à cette pratique, qui n'assure toutefois pas d'avoir affaire à une copie totalement conforme de l'animal.