Historiquement, la reine dauphine est connue comme Marie Stuart (1542-1587), reine de France pendant un an (1559-1560) mais surtout reine d'Écosse (1542-1567), puis chef de file en Angleterre du parti catholique, exécutée par Elisabeth Ière d'Angleterre après plusieurs complots.
Marie Stuart (1542-1587) est appelée pendant tout le roman la « reine dauphine ». En avril 1558 , elle a en effet épousé le dauphin, fils aîné de Henri II, qui devient roi de France en juillet 1559 sous le nom de François II.
Nom commun. (Noblesse) Épouse du dauphin : future reine. (Par extension) Héritière d'un personnage important (pour un homme, on dit : dauphin ). (Par extension) Seconde d'un concours ou d'une compétition féminine, notamment d'un concours de beauté.
Le Prince de Clèves, ravagé par la jalousie, meurt de chagrin. Ébranlée par la mort de son mari, la Princesse de Clèves refuse de vivre son amour avec le duc de Nemours et se retire dans un couvent jusqu'à la fin de ses jours.
4. La reine dauphine, l'épouse du fils aîné de Henri II, le futur et éphémère François II (1544-1560), doit être distinguée de la reine, la femme du roi, qui est Catherine de Médicis. Dans le roman, la princesse de Clèves est la confidente de la reine dauphine.
La Princesse décide de ne pas aller au bal du Maréchal sous prétexte que celui-ci l'aime et veut en faire sa maîtresse (en réalité, elle ne veut pas y aller parce que Nemours n'y sera pas). Elle feint d'être malade.
Roger de Lorraine (1624-1653), Chevalier de Guise, est un membre de la Maison de Guise, branche cadette et Française de la Maison de Lorraine. A ce titre, la cour de France lui donne les honneurs dus aux membres des Maisons régnantes.
Le personnage
Personnage imaginaire, inventé en 1678 par Madame de La Fayette (1634-1693), la princesse de Clèves, qui a donné son nom au roman du même nom, est une jeune fille de 15 ans qui vit à la cour du roi Henri II en 1559.
Toponymie. Le nom de la province du Dauphiné, connue en latin sous le nom de « Delphinatus Viennensis », pourrait provenir du grec « Δελφίνι » Dauphin.
Ce prénom fut porté après Guigue IV par son petit-fils Dauphin, comte de Clermont, souche des dauphins d'Auvergne, et plusieurs de ses descendants, par sainte Delphine de Sabran (1296-1360) et très vraisemblablement, nous le verrons plus loin, par le chef de la deuxième race des Dauphins de Viennois, André.
Un jour la dauphine lui raconte l'histoire d'Anne de Boulen et d'Henri VIII, exemple des fureurs de la jalousie. Les signes de la passion Alors que l'on achève chez la dauphine un nouveau portrait de Mme de Clèves, le duc de Nemours s'empare d'un plus ancien qui appartient au mari de l'héroïne.
Elle tombe amoureuse du duc de Nemours, mais leur amour serait illégitime, puisqu'elle est mariée. Afin d'éviter de le revoir elle se retire de la cour, et avoue sa passion à son mari. Celui-ci meurt de chagrin. Elle décide alors de se retirer dans un couvent.
La jalousie de Nemours
La passion de Nemours est incontrôlable : "lI ne put résister à l'envie". Il vole le portrait par jalousie : "le dérober à un mari qu'il croyait tendrement aimé".
161-162). Après la mort de M. de Clèves, le duc de Nemours persuade le vidame de Chartres d'organiser chez lui sa rencontre fortuite avec Mme de Clèves. Celle-ci lui avoue son amour, mais refuse de l'épouser.
Le 23 décembre 1588, le duc de Guise Henri le Balafré est assassiné sur ordre du roi Henri III au château de Blois, où se tiennent les états généraux.
Réputation et vertu sont les maîtres-mots de cette morale : il faut avant tout garder la maîtrise de soi-même et maintenir des apparences vertueuses. Cette morale est notamment incarnée par la mère de l'héroïne, Mme de Chartres. Celle-ci a consacré sa vie à l'éducation de sa fille, en particulier à sa formation morale.
M. de Nemours rend visite à Mme de Clèves et lui apprend la demande au Vidame de Chartres. Il parvient également grâce au billet que lui a donné son ami à lui prouver qu'il n'est pas compromis dans cette aventure sentimentale. Il parvient ainsi à dissiper la jalousie de la Princesse.
C'est la morale qui dicte ses choix. Elle considère qu'une nécessité impérative s'impose à elle, ce qu'elle souligne par le ton déterminé qu'elle emploie. Le duc de Nemours oppose à la vertu le pouvoir de l'amour et contre-argumente en disant qu'il n'est pas possible de résister à l'amour.
En effet, tous ses personnages n'ont pas réellement existé, ou alors leur existence historique ne correspond pas tout à fait à celle de leur double fictif. C'est bien évidemment le cas des protagonistes du roman que sont le duc de Nemours, le prince de Clèves et la princesse de Clèves.
Juste avant le mariage, il est fait duc d'Édimbourg et reçoit le prédicat d'Altesse Royale. Élisabeth et Philip se marient le 20 novembre 1947 à l'abbaye de Westminster. Ils reçoivent environ 2 500 présents envoyés du monde entier.
Quinze mois après le décès du roi George VI, le 6 février 1952, sa fille Élisabeth est couronnée reine d'Angleterre.