Émile ou Emiel Ferfaille, né le 25 novembre 1891 à Menin, en Flandre-Occidentale et exécuté le 26 mars 1918 à la prison de Furnes, est un criminel belge et le dernier condamné à mort de droit commun à être guillotiné de toute l'histoire de la Belgique.
Contrairement à une idée répandue, ce n'est pas Christian Ranucci mais Hamida Djandoubi, guillotiné le 10 septembre 1977 à la prison des Baumettes de Marseille, qui est la dernière personne à avoir subi la peine de mort en France.
La peine de mort en Belgique existe légalement depuis l'indépendance de 1830 jusqu'à la loi du 10 juillet 1996. Son application était rare. La dernière exécution a eu lieu en 1950.
10 septembre 1977
Exécution d'Hamida Djandoubi, condamné à mort pour assassinat après tortures et barbarie, viol et violences avec préméditation. Il est le dernier criminel exécuté en France.
La Belgique n'applique plus la peine de mort depuis longtemps. En 1996, cette peine a été abolie par voie de loi pour tous les crimes et son abolition a été inscrite dans la Constitution en 2005.
La loi du 10 juillet 1996 a remplacé la peine de mort soit par la réclusion à perpétuité soit par la détention à perpétuité.
Le premier pays du monde qui abolit la peine de mort est le grand-duché de Toscane en 1786. Il est suivi par le royaume de Tahiti, en 1824, quand son assemblée législative abolit cette peine, commuée en bannissement.
Près de neuf exécutions sur dix ont été réalisées dans quatre pays : l'Iran, l'Égypte, l'Irak et l'Arabie saoudite. Selon le dernier rapport d'Amnesty international sur la peine de mort, publié le 21 avril 2021, au moins 483 personnes ont été exécutées dans 18 pays en 2020.
Endroit où est entreposé la guillotine, 60 rue de la Folie-Regnault, 11ème arrondissement, Paris.
Le 18 septembre 1981, par 363 voix contre 117, l'Assemblée nationale adopte, après deux jours de débats, le projet de loi portant abolition de la peine de mort présenté, au nom du Gouvernement, par Robert Badinter, garde des Sceaux, ministre de la justice.
Avant 1981, la peine capitale pouvait être exécutée selon deux modes : la fusillade et la décapitation. La guillotine est née avec la Révolution française. Au fil du temps, elle a toutefois été de moins en moins utilisée, les exécutions devenant plus rares. La dernière décapitation a eu lieu le 10 septembre 1977.
Croyant en la grâce présidentielle, Georgette Thomas résista violemment devant l'échafaud et le scandale fut tel qu'elle fut la dernière femme guillotinée en public.
Le 21 janvier 1793, Louis XVI, roi de France, monte sur l'échafaud et a la tête tranchée par la guillotine. Cela se passe pendant la Révolution française.
La machine est alors très vite surnommée « Louisette » ou « Louison ». Pour certains, c'est un hommage au maître d'oeuvre et co-concepteur de la machine, Antoine Louis.
Marcel Chevalier, le dernier bourreau de France.
Il est le premier condamné à mort guillotiné sous le septennat de Valéry Giscard d'Estaing et l'antépénultième en France. Il est aussi le dernier condamné exécuté par l'exécuteur en chef André Obrecht.
Le 10 mai 1981, François Mitterrand, qui avait fait de l'abolition de la peine de mort un engagement de campagne, est élu président de la République. Dès le 8 juillet lors de son discours de politique générale à l'Assemblée nationale, le Premier ministre, Pierre Mauroy, annonce l'abolition de la peine de mort.
La Chine est le seul pays du monde à disposer de la « peine de mort avec sursis », le condamné est placé en détention et s'il ne commet aucune infraction durant les deux premières années sa peine de mort sera commuée en perpétuité plutôt que mise à exécution. L'âge minimum pour la peine de mort est de 18 ans.
La Chine demeure le pays qui procède au plus grand nombre d'exécutions. Toutefois, il s'avère impossible d'obtenir des chiffres précis sur l'application de la peine capitale dans ce pays, ces données étant classées secret d'État.
Généralement, la peine capitale est appliquée en cas d'homicide(s) volontaire(s), ou de haute trahison. Bien sûr il existe des pays où elle est prononcée pour des crimes comme le trafic de drogue, le proxénétisme, et pour les déviances que la culture dominante ne tolère pas, comme l'homosexualité et l'adultère.
Un moratoire sur la peine de mort est en vigueur en Russie depuis 1997, mais ce n'est pas le cas dans les deux territoires séparatistes de l'Est ukrainien. Les autorités pro-russes leur refusent le statut de prisonnier de guerre, les privant de la protection des conventions de Genève.
La peine de mort n'a-t-elle pas d'effet dissuasif sur la criminalité ? D'après les recherches, non. Il n'existe aucune preuve crédible que la peine de mort soit plus dissuasive qu'une peine d'emprisonnement.