En 1761, Jean Calas, marchand d'indiennes à Toulouse, découvre son fils aîné Marc-Antoine, âgé de 29 ans, pendu dans son magasin.
L'affaire Jean Calas commence le 13 octobre 1761, lorsque ce négociant protestant toulousain découvre à son domicile son fils Marc-Antoine mort étranglé.
Les accusés révèlent avoir trouvé Marc Antoine pendu, et avoir maquillé le suicide en meurtre, puis avoir menti aux enquêteurs afin d'épargner au défunt la honte du suicide.
Pierre Calas, le deuxième fils de Jean : Pierre raccompagne son ami Lavaysse après le dîner, il est présent lors de la découverte du corps. Louis Calas, le troisième fils : 25 ans. Il s'est converti cinq ans plus tôt au catholicisme sous l'influence de Jeanne Viguière, la servante de la maison.
Voltaire s'empare de l'affaire publiquement
Condamné à l'exil perpétuel, l'un de ses fils, Pierre Calas, décide après la mort de son père de rencontrer Voltaire à Genève pour persuader le philosophe que son père a bien été condamné à tort.
Condamné pour des écrits satiriques contre le régent Philippe d'Orléans, Voltaire est embastillé une première fois pendant onze mois, en 1717-1718. C'est lors de son emprisonnement, qu'il rédige sa première pièce de théâtre, Œdipe, une tragédie. En sortant de prison, il prend le pseudonyme de Voltaire.
La veuve et le plus jeune fils de Jean Calas parviennent à convaincre Voltaire qu'il faut dénoncer le procès toulousain et demander un nouveau procès plus équitable. Voltaire accepte afin de savoir de quel côté était le fanatisme religieux qui poussent à tuer celui qui ne pense pas comme vous.
Voltaire débouche ainsi sur une critique du fonctionnement de la justice ; elle porte surtout sur deux points : l'arbitraire et le système des preuves.
Voltaire s'est illustré par sa lutte contre le fanatisme religieux et la persécution des innocents condamnés.
Le capitoul David de Baudrigue (au tricorne) accuse publiquement Jean Calas du meurtre déguisé de son propre fils. Huile sur toile, Casimir Destrem,1879, Musée du Vieux Toulouse. Toulouse, 13 octobre 1761, 23 h 30.
Voltaire croyait donc que la religion catholique était destructrice à la France.
Afin de contourner la censure, les philosophes écrivent des contes philosophiques (fictions critiquant le pouvoir et la société). Candide est un personnage naïf qui découvre la brutalité du monde.
Cet extrait du chapitre III décrit la guerre entre les Bulgares et les Abares, et la fuite de Candide qui s'ensuit à travers les villages dévastés. Nous allons voir dans ce passage comment Voltaire utilise l'ironie comme une arme de dénonciation.
Il met donc un terme à la légende qui voulait que, dans ses derniers moments, Voltaire, lors d'une crise d'agitation, portât la main à son pot de chambre... pour en manger le contenu. Justice semble faite de cet épisode excrémentiel qui touche, incidemment, à cet intestin remarquable. Tourment de la vie de Voltaire.
Voltaire naît à Paris en 1694 sous le nom de François-Marie Arouet. Fils d'un notaire, il entame son éducation chez les jésuites de Louis-le-Grand. Étudiant la philosophie et la rhétorique, il y développe son sens de la répartie et se passionne pour la littérature antique et le théâtre.
Voltaire dénonçait l'injustice sociale, l'intolérance religieuse et le pouvoir arbitraire. Ses idées appartenaient à l'esprit des Lumières, un mouvement philosophique, scientifique et littéraire du 18e siècle qui voulait défendre la Raison et la Liberté de l'Homme contre l'obscurantisme et les persécutions.
Il y critique le fanatisme religieux et les superstitions et prône la tolérance entre les religions.
Née en 1706, Gabrielle Émilie Le Tonnelier de Breteuil, marquise Du Châtelet, est longtemps restée plus connue comme la compagne de Voltaire, la "divine Émilie", que comme la vraie femme de science qu'elle fut.
Et cela est réciproque, le coup de foudre ! Le mariage est célébré le 19 novembre 1777 à minuit en l'église de Ferney. Soutenus par les amis parisiens de Voltaire et Madame Denis, les Villette persuadent Voltaire de les suivre à Paris en le logeant dans leur hôtel particulier.
Il veut maintenant imiter Sophocle et Virgile. Le libertin commence à se faire philosophe en lisant Malebranche, Bayle, Locke et Newton. C'est en 1718 qu'il prend le pseudonyme de Voltaire (d'abord Arouet et Voltaire), peut-être formé à partir d'Airvault, nom d'un bourg poitevin où ses ancêtres ont résidé.
Le conflit va aller crescendo à coup de lettres incendiaires jusqu'au reproche fait par Voltaire à Rousseau d'avoir abandonné les cinq enfants qu'il aurait eus avec Thérèse Levasseur. Meurtri et de plus en plus isolé, Jean-Jacques va s'expliquer en écrivant les Confessions.
La morale de Voltaire est que le travail (jardinage) évite l'ennui (occupe le temps), le besoin ( car il produit de la richesse) et le vice (car il n'est pas tenté de dérober les biens d'autrui ).
En 1759, Voltaire publie "Candide", une de ses oeuvres romanesques les plus célèbres et les plus achevées. S'indignant devant l'intolérance, les guerres et les injustices qui pèsent sur l'humanité, il y dénonce la pensée providentialiste et la métaphysique oiseuse.
Millionnaire avant 40 ans ! Voltaire doit une partie de sa fortune à la loterie, dont il a réussi à détourner le système. Afin de renflouer les caisses de l'Etat, le gouvernement français met en place une loterie.