Figure phare de la Résistance lors de la Seconde Guerre mondiale, Jean Moulin est le plus jeune préfet de France en 1937. Il s'opposa à l'occupant allemand dès 1940 et créa, sous l'égide du général de Gaulle, le Conseil National de la Résistance.
PORTRAITS - Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Pierre Brossolette, Germaine Tillion et Jean Zay, ces quatre grands noms de la Résistance, font leur entrée au Panthéon mercredi.
L'histoire de la Résistance intérieure est indissociable de celle de la France libre. Le général de Gaulle, chef des Français libres, réfugié à Londres, dirige ses agents en métropole occupée par le biais des réseaux du BCRA ou d'envoyés tels que Jean Moulin, Pierre Brossolette et Jacques Bingen.
Georges Bidault, qui a succédé à Jean Moulin à la tête du CNR, a également joué un rôle très important au sein de la résistance. On peut aussi citer, parmi les grands héros, Henri Frenay, André Dewavrin (appelé le colonel Passy), ou encore Pierre Brossolette.
Mais une partie des Français refusent la défaite et la soumission à l'Allemagne. Dès le 18 juin 1940, un général français, Charles de Gaulle, appelle les Français à le rejoindre en Grande-Bretagne pour « résister ».
La résistance est un dipôle qui joue un rôle de protection sur les autres dipôles d'un circuit qui ne résistent pas à un surplus d'intensité. Plus la valeur d'une résistance est élevée, plus l'intensité du courant est faible.
Guy-Hubert Bourdelle (Martin Lamotte), alias Super-Résistant : fils d'André et Héléna Bourdelle, coiffeur aux manières efféminées, on le croit d'abord « collabo » par certaines de ses déclarations.
Ce contenu a été publié sous le gouvernement du Premier ministre, Jean Castex. Ce grand Résistant héros de la Libération est décédé le 12 octobre dernier, à l'âge de 101 ans.
Afin de brouiller les pistes, les résistants peuvent démultiplier les pseudonymes. Le général Delestraint (chef de l'Armée secrète) est tour à tour "Vidal", "Mars", "Chevalier", "Delé" ou encore "Duchêne". Il est néanmoins arrêté par la Gestapo.
La résistance est mesurée en ohms, dont l'unité est symbolisée par la lettre grecque oméga (Ω). Cette unité se réfère au physicien allemand Georg Simon Ohm (1784-1854) qui a étudié la relation entre la tension, le courant et la résistance.
C'est l'ensemble des hommes et des femmes qui, en France, ont résisté après la défaite de l'armée française face à l'armée allemande. En juin 1940, neuf mois après le début de la Seconde Guerre mondiale, la France est vaincue par l'Allemagne, qui occupe une partie de son territoire.
Tous les résistants n'étaient pas des militaires de carrière, la plupart étaient de simples civils. Les résistants sont souvent jeunes ; beaucoup n'ont pas 25 ans. Leurs actions sont de nature variée. Des journaux clandestins furent publiés.
En 1941, les communistes rejoignent la Résistance. En 1943, des jeunes fuient le STO et gagnent les maquis. En 1943, le général de Gaulle mandate Jean Moulin|Moulin pour unifier la Résistance. L'ensemble des courants est regroupé dans le CNR (Conseil national de la Résistance|national de la résistance).
Action de résister physiquement à quelqu'un, à un groupe, de s'opposer à leur attaque par la force ou par les armes : Il a opposé une farouche résistance à la police. 2. Action de résister à une autorité, de s'opposer à ce qu'on n'approuve pas : Résistance à l'arbitraire. Se heurter à la résistance de ses proches.
Des femmes, agents de liaison, opèrent dans les réseaux d'évasion et de renseignement. Certaines deviennent membres de groupes armés et de maquis. Elles contribuent également à la création de certains mouvements et partis liés à la Résistance.
Les résistants sont surnommés « maquisards » ou « fellagas » (en arabe algérien et en français d'Algérie), cachés dans des régions rurales, forêts ou montagnes.
Les objectifs de la Résistance sont militaires et visent à aider l'effort de guerre par le sabotage, le renseignement, le rapatriement des combattants (aviateurs par exemple) puis la formation de maquis.
Parmi les théoriciens de la résistance non violente figurent les Américains Richard Gregg et Gene Sharp, Martin Luther King, l'Anglais Adam Roberts (en), l'Allemand Theodor Ebert (de) et les Français Jean-Marie Muller et Jacques Sémelin.
Les mouvements de résistance sont unifiés sous le nom de FFI (Forces françaises de l'intérieur) le 1er février 1944. Ils connaissent leurs heures de gloire entre le débarquement de Normandie, en juin 1944, et la Libération de la capitale, en août 1944.
Dans un pays coupé en deux, dont une zone est occupée par les Allemands, la résistance s'organise après l'appel du général de Gaulle depuis Londres. Son action est double : lutter contre l'occupation allemande, mais aussi contre le régime de Vichy et sa politique de collaboration.
➙ endurance, force, solidité.
On mesure la valeur de la résistance en ohms (Ω). Sur une résistance, cette valeur est indiquée à l'aide d'une série de bandes de couleur. La première bande donne le premier chiffre de la valeur de la résistance. La deuxième bande donne le deuxième chiffre de la valeur de la résistance.
Le 26 août 1944, acclamé par les Parisiens, le général de Gaulle descend les Champs-Élysées avec, derrière lui, ses fidèles de la première heure. Des combattants appartenant à la Résistance française luttent dans les rues de Paris, en 1944, pour libérer la ville après quatre années d'occupation allemande.