Il n'y aurait pour Weber, selon ces auteurs, aucune vérité : ni morale, ni scientifique, ni politique. Leo Strauss en conclut que Weber est le père du relativisme moderne.
Histoire. Le sophiste Protagoras est resté célèbre pour son agnosticisme avoué et un certain relativisme : « L'homme est la mesure de toute chose ». C'est avec ces mots, attribués à Protagoras, que Platon réfute dans le Théétète (152a-183b), qu'est formulée la première philosophie relativiste.
Platon, dans le Théétète, décrit Protagoras de manière polémique comme l'un des défenseurs d'un relativisme individuel. L'idée de Protagoras est que « l'homme est la mesure de toutes choses ». Protagoras considère que chaque individu croit ce qui est vrai pour lui.
Pourtant l'absolutisme est le nom propre de l'idéologie anti-relativiste, même si ici encore les choses ne sont pas simples. Pour l'anti-relativisme, « vérités et valeurs universelles » veut aussi bien dire « vérités et valeurs absolues ».
Conception philosophique qui admet la relativité de la connaissance. 2. Position idéologique de quelqu'un qui pense qu'il n'y a pas d'absolu, que tout est relatif : Faire preuve d'un certain relativisme.
Socrate a consacré sa vie à cette recherche, au point même de la perdre, de sorte qu'il fut non seulement le père de la philosophie, mais aussi son premier et plus célèbre martyr.
Au fond le problème du relativisme est le suivant: est-il vrai que toutes les opinions s'équivalent parce que tout est relatif? Il est certain que la plupart des gens acceptent cette idée dans le domaine des préférences personnelles. Quelqu'un aime la crème glacée aux bananes et quelqu'un d'autre la déteste.
Relativisme culturel
Au lieu de s'appliquer aux normes, il s'applique aux différentes cultures et c'est pour cela qu'il est essentiellement un outil de l'anthropologie.
Le relativisme peut-être limité à la morale, ce qui laisse place à la vérité absolue dans d'autres domaines, en science par exemple. La polygamie est une bonne chose pour un musulman et une mauvaise pour un catholique.
Socrate, le principal protagoniste des dialogues de Platon, considère que la vérité n'est pas innée pour l'être humain mais qu'elle doit être acquise. Pour cela, nous devons d'abord prendre conscience que la plupart de nos pensées sont en fait des opinions, comme nous l'avons vu plus tôt.
L'ethnocentrisme est un concept ethnologique ou anthropologique qui a été introduit par William Graham Sumner au début du XXe siècle.
En somme, le relativiste affirme que nous avons la connaissance et la croyance justifiée tandis que le sceptique le nie. Bien qu'il faille exiger que le relativisme et le scepticisme soient conçus comme deux positions opposées, il faut aussi noter qu'il y a un lien profond entre ces deux doctrines.
Considéré par Platon comme un sophiste, il est reconnu comme tel par la tradition antique et récente. Renommé de son vivant, Protagoras est resté célèbre pour son agnosticisme avoué et un certain relativisme : « Des dieux, je ne sais ni s'ils sont ni s'ils ne sont pas » et « L'homme est la mesure de toute chose ».
Le relativisme culturel constitue donc une preuve négative par les effets de la diversité des cultures : c'est en tant précisément qu'on tente de la nier que l'on prouve la diversité des cultures. Si la preuve du pudding, c'est qu'on le mange, la preuve de la diversité des cultures, c'est qu'on la nie.
Le relativisme culturel peut être défini comme la théorie selon laquelle tout idéal ou tout modèle culturel est circonscrit dans son aire de validité relative : aucun n'est donc en droit universel ni dans l'absolu supérieur à d'autres, et il n'existe pas de critère permettant d'évaluer les croyances, les comportements ...
Le terme d'ethnocentrisme a été forgé par le sociologue américain William Sumner (1959 [1906]), dans son ouvrage Folkways, pour désigner « cette vue des choses qui fait de notre propre groupe le centre de toutes choses, et évalue tous les autres par rapport à lui ».
Voici donc les dangers de la doctrine relativiste. Les cultures sont souvent stigmatisées, figées dans le temps et l'espace. Le racisme peut être évolutionniste comme il peut être relativiste.
Ethnocentrisme et relativisme culturel
Le relativisme culturel vise à comprendre les différences culturelles et à étudier le pourquoi des différences entre les différentes cultures. À l'opposé de l'ethnocentrisme qui conduit à une dimension conflictuelle, le relativisme aborde les différences de manière apaisante.
La logique de l'ethnocentrisme divise les humains en plusieurs groupes, mais surtout en deux catégories : ceux qui appartiennent à notre groupe (le « nous ») et ceux qui lui sont extérieurs (les « autres »).
En matière religieuse, le relativisme correspond au point de vue selon lequel toutes les religions se valent, et qu'aucune ne détient de vérité absolue.
Thèses épistémologiques : Les sophistes sont considérés comme relativistes par Platon. Protagoras affirmant ainsi que « L'homme est la mesure de toute chose ». Cela signifie que la vérité n'est pas quelque chose d'indépendant de l'homme, mais qu'elle dépendra de sa perspective.
Le relativisme des Sophistes : Le relativisme des Sophistes consiste à faire que chaque chose est pour moi telle qu'elle m'apparaît et pour toi, telle qu'elle t'apparaît. Exemple : l'air plus ou moins chaud ou froid. La qualité de l'air dépend de la sensation de chacun.
La réfutation du relativisme doit donc atteindre deux objectifs : d'une part, elle doit faire prendre conscience à l'élève qui soutiendrait la thèse « à chacun sa vérité » que celle-ci est auto-réfutante.
Le réel, c'est tout ce qui existe, de manière irréfutable. Le réel est observable dans notre monde, il ne peut donc pas s'agir de pensée ni de ce qui est tiré de l'imagination. Ainsi, quand on parle de vérité, il s'agit de qualifier les propos tenus par une personne à propos sur un objet.
C'est le pouvoir d'exercer sa puissance de penser. Tous les individus en sont capables et en ont le droit. Il est obligatoire que dans une vie ils philosophent plus d'une fois. Nous ne pouvons pas vivre sans philosopher, aussi bien du point de vue éthique ou de la personne, que du point de vue social et politique.