Plus petit que la bactérie, le virus mesure de 20 à 500 nanomètres. Il est constitué d'un ADN ou d'un ARN (acide ribonucléique) entouré d'une structure protéique appelée capside et parfois, mais pas toujours, d'une enveloppe.
Les bactéries sont de petits organismes, mais les virus sont généralement bien plus petits. La bactérie est une cellule sans noyau avec un paroi et parfois même une sorte de petite queue, la flagelle, qui lui permet de mieux se déplacer. Pour se reproduire, comme toutes les cellules, les bactéries se divisent.
Nettement plus petits, les virus s'introduisent dans les cellules de l'organisme pour se multiplier (être répliqués). Ils transmettent des informations qui conduisent les cellules à produire elles-mêmes de nombreuses copies du virus, qui sont alors libérées et vont infecter à leur tour d'autres cellules.
À la différence des bactéries, les virus sont des parasites. Ils ont besoin de contaminer une bactérie pour se reproduire et proliférer. Tout comme les bactéries, les virus sont microscopiques. Ils sont d'ailleurs souvent plus petits qu'elles.
Dans sa capside (l'enveloppe), il renferme le plus gros ADN viral connu : 1,259 million de paires de bases, formant 1.120 gènes codant pour autant de protéines. Megavirus chilensis vient ainsi voler le record de taille jusque-là détenu par Mimivirus, avec 979 protéines, découvert en 1992.
LA MORPHOLOGIE BACTÉRIENNE
Les bactéries mesurent entre 0,5 et 10-15 μm. Ce sont des organismes procaryotes qui ne possèdent pas de noyau, mais un ADN chromosomique circulaire situé dans le cytoplasme.
Ordre de grandeur des plus petites espèces vivantes (de l'ordre de 1 nm à 1 µm, soit 10–9 à 10–6 m) : 10-8 m : les virus ont une taille allant de 20 à 300 nm. 10-7 m : la longueur d'onde de la lumière visible s'étend de 380 à 740 nm.
A l'inverse de la bactérie qui est une cellule, le virus a une structure très simple. Plus petit que la bactérie, le virus mesure de 20 à 500 nanomètres.
À 30°C, ce taux de survie chuterait à 7 jours et à 40°C, le virus survivrait que 24 heures. En revanche, sur des surfaces poreuses comme le coton, le virus a survécu moins longtemps, jusqu'à 14 jours à la température la plus basse et moins de 16 heures à la plus haute.
La caractéristique principale des virus, et à laquelle on doit leur découverte, est leur capacité à traverser des filtres imperméables aux bactéries. Alors que les plus gros virus infectant l'homme, les Poxviridae, ont une taille entre 250 et 300 nm, les plus petits, Parvoviridae, n'ont que 20nm.
À partir de 60°C, la chaleur tue une partie des microbes (avec un lavage en machine par exemple) ; À partir de 120°C, la vapeur d'eau tue également les microbes (avec un fer à repasser par exemple).
La bactérie, un staphylocoque blanc dont le nom savant est Staphylococcus epidermidis, est apparentée au staphylocoque doré (Staphylococcus aureus) résistant à l'antibiotique méticilline (le SARM) plus connu et plus mortel. La bactérie S. epidermidis est naturellement présente sur la peau.
Le SRAS-CoV-2 a fait officiellement 5 millions de victimes, mais d'après des estimations tout à fait crédibles, le véritable bilan de la pandémie serait plus près de 17 millions de morts. Quel que soit le chiffre retenu, la COVID-19 est bien placée sur notre liste des maladies les plus meurtrières de l'histoire.
Responsables de 16 % de tous les décès enregistrés dans le monde, les cardiopathies ischémiques sont la première cause de mortalité à l'échelle mondiale. Les décès dus à ces maladies sont ceux qui ont le plus augmenté depuis 2000, passant de 2 millions cette année-là à 8,9 millions en 2019.
Un organisme vivant tel que la bactérie se reproduit seul, se retrouve dans tous les environnements et peut se reproduire aux vingt minutes. Les virus quant à eux, sont encore plus petits que les des bactéries, de 10 à 10000 fois plus petits pour être plus précis.
Ebola. Ebola est l'un des virus les plus mortels de la planète. Il peut tuer dans 25% à 90% des cas, selon les souches du virus, ce alors qu'il n'existe à l'heure actuelle aucun traitement homologué. La transmission se fait via un contact direct avec les fluides corporels.
Les plus petits microbes sont les virus. Leur taille se mesure en millionième de millimètre (1 million de fois plus petit qu'un millimètre).
Comme les cellules vivantes, les virus possèdent un acide nucléique (ADN ou ARN) et des protéines. Cependant, selon la définition du biochimiste Wendell Stanley, les virus ne sont pas des êtres vivants mais de « simples » associations de molécules biologiques, le fruit d'une auto-organisation de molécules organiques.
Modes de transmission des bactéries et des virus
On peut penser à une transmission par la peau. Autant les virus que les bactéries peuvent se transmettre de cette façon. Les piqures de moustiques, les morsures d'animaux, les seringues infectées sont des exemples plus concrets de ce mode de transmission.
Une lésion de la barrière cutanée (éraflure, coupure, piqûre, morsure), si minime soit-elle, suffit pour créer une porte d'entrée. Le contact avec une muqueuse (bouche, nez, œil, organes sexuels) reste le mode d'entrée privilégié des virus dans l'organisme humain.
Les virus sont considérés non-vivants par la majorité des virologues car ils ne remplissent pas tous les critères du vivant. En effet, ils sont acellulaires, ne peuvent ni se reproduire, ni métaboliser sans infecter une cellule hôte.
Il n'y a pas de noyau; ce sont donc des organismes dits procaryotes. Les virus, quant à eux, possèdent également du matériel génétique, mais qui peut être de nature différente (ADN ou ARN). Ils ne possèdent pas de véritables structures cellulaires et ne remplissent pas toutes les caractéristiques d'un être vivant.
Dans cet article, découvrez ce qu'est un microbe ainsi que trois grandes familles de micro-organismes : les bactéries, les champignons et les virus.
Le virus se transmet par des gouttelettes en parlant, en toussant, en éternuant, etc., sur une distance d'1,5 mètre et par micro-gouttelettes qui peuvent rester suspendues en l'air pendant des longues pé- riodes.