Les chômeurs et les familles monoparentales sont les plus touchés par la pauvreté monétaire. La pauvreté monétaire touche en premier lieu les chômeurs (38,9 %). Parmi les personnes en emploi, les travailleurs indépendants sont plus vulnérables (17,6 %) que les salariés (6,8 %).
Il ne reste plus à l'Insee à compter dans ces fichiers tous ceux qui vivent avec moins de 918 euros pour une personne, 2 295 euros pour un couple, etc. Ce qui donne le nombre de pauvres.
L'Insee retient ensuite, par convention, comme partout dans l'Union européenne, 60% de ce niveau de vie médian - on est alors à 1063 euros -, et il dénombre les personnes ayant un niveau de vie sous ce seuil de 1063 euros. Les 9,3 millions auxquels on aboutit représentent 14,8% de l'ensemble de la population.
Les personnes à bas revenu, les familles de plus de deux enfants et les personnes élevant seules leurs enfants courent un risque important de tomber dans la pauvreté. Toutes ces personnes ont en commun de ne pas gagner un revenu suffisant pour assurer leur subsistance.
En 2020, année marquée par la crise sanitaire et le recul de l'activité économique, 9,3 millions de personnes seraient en situation de pauvreté monétaire, soit 14,6% de la population.
Le seuil de pauvreté est fixé par convention à 60 % du niveau de vie médian de la population. Il correspond à un revenu disponible de 1 102 euros par mois pour une personne vivant seule et de 2 314 euros pour un couple avec deux enfants âgés de moins de 14 ans.
La plus grande partie des personnes pauvres vivent dans de très grandes villes : 16 % de l'ensemble habitent dans l'agglomération parisienne et 26 % pour les autres agglomérations de plus de 200 000 habitants, soit 42 % du total.
En 2021, une personne est considérée comme pauvre d'après l'Insee, si ses revenus sont inférieurs à 1 063 euros par mois, pour un niveau de vie médian établi à 1 771 euros mensuels pour une personne seule après impôts (allocations sociales comprises).
En 2018 le seuil de pauvreté est de 1063 € par mois et l'Insee estime à 14,8 % de la population, soit 9,3 millions de personnes - 400 000 de plus qu'en 2017- la proportion de ménages vivant dans la pauvreté. Après trois ans de stagnation à 14,1 %, ce taux est reparti à la hausse en 2018.
14,8% de la population vivaient sous le seuil de pauvreté monétaire en 2018 en France métropolitaine. L'absence d'emploi et le sous-emploi restent les principaux facteurs de précarisation selon un rapport du Sénat du 15 septembre 2021.
La grande précarité en France touche plus souvent les jeunes adultes, les personnes seules, les familles monoparentales et les immigrés.
Seraient concernés, selon le quotidien, les foyers allocataires du revenu de solidarité active (RSA), de l'allocation adulte handicapé (AAH), du minimum vieillesse et de l'aide personnalisée au logement (APL).
L'Insee mesure les revenus au niveau de l'ensemble du ménage. Un travailleur pauvre est une personne qui exerce un emploi, mais dont le niveau de vie – en prenant en compte les ressources de l'ensemble du ménage – est en dessous du seuil de pauvreté.
Les ménages dont le niveau de vie est compris entre 60 et 90 % du niveau de vie médian sont dits modestes (soit entre 1 028 et 1 542 euros par unité de consommation et par mois).
Or, dans sa dernière publication sur le niveau de vie, mise en ligne en octobre 2021, à partir des chiffres de 2019, l'Insee évaluait le niveau de vie médian à 1837 euros par mois. Les plus modestes sont dont ceux dont le niveau de vie est inférieur à 1653 euros par mois.
1 760 euros, c'est le revenu mensuel minimum que les Français estiment nécessaire pour vivre selon une étude parue en 2019.
1er : Lettonie, 21,3% de la population sous le seuil de pauvreté Avec 21,3% de sa population menacée de pauvreté, la Lettonie arrive en tête du classement des pays les plus pauvres d'Europe en 2010.
La Roumanie et la Grèce font non seulement partie des pays où les revenus et les seuils de pauvreté sont les plus bas d'Europe, mais ce sont aussi les pays où la part de la population pauvre, la plus éloignée du niveau de vie standard de du pays, est la plus importante.
L'observatoire des Inégalités a publié ce mois-ci son rapport sur les riches en France qui établit le seuil de richesse à 3.673 euros net par mois après les impôts pour une personne seule.
La « classe moyenne » : niveau de vie compris entre le troisième décile et le huitième décile (50 % de la population) Les personnes dans ce groupe ont un revenu annuel disponible par ménage compris entre 21 600 euros et 50 090 euros.
Les réponses varient selon les Français. Selon le rapport de L'Observatoire des inégalités, le "seuil de richesse" se situe à 3.673 € net par mois après impôts pour une personne seule (soit deux fois le revenu médian), 5.500 € pour un couple et 7.713 € pour un couple avec deux enfants.
1er ex-æquo : Roubaix (Nord)
Celle que l'on appelait il y a encore quelques années "la ville aux mille cheminées" est aujourd'hui une des cités les plus pauvres de France. La moitié des foyers fiscaux de Roubaix déclare moins de 11 250 euros de revenu par an (revenu fiscal de référence).