Le taux d'inflation dans les pays européens Les pays avec les taux d'inflation annuels les plus faibles sont le Danemark (2,3 %), l'Espagne et la Belgique (2,4 %). A l'inverse, la Hongrie (14,2 %), la République tchèque (10,1 %) et la Slovaquie (9,6 %) sont les pays les plus touchés par la hausse des prix.
Les plus de 75 ans sont les plus affectés par l'inflation
De fait, les moins de 30 ans consacrent 3 % de leurs dépenses à ce poste, alors que cette part atteint 9 % pour les plus de 75 ans (et 6 % pour les 60 à 74 ans).
Les biens essentiels ou primaires comme l'énergie et l'alimentation accaparant une part plus grande de leur budget, ils sont particulièrement touchés. Au demeurant, toutes les personnes dont le revenu ne suit pas les prix ou augmente selon un effet retardataire sont perdantes.
Logement, crédit, alimentation, chauffage, essence : les prix n'en finissent plus de grimper. La pandémie, la guerre en Ukraine, les pénuries ont été pointées du doigt, tandis que les industriels nient en bloc tirer parti de la crise.
Ils sont également enclins à vivre plus loin des centres-villes, et parfois dans des logements plus anciens et donc plus énergivores. « A l'inverse, les moins de 30 ans, aux logements plus petits, et plus souvent situés en zone urbaine », sont moins touchés par l'inflation.
L'inflation ne touche pas uniquement les adultes. Selon une récente étude de Kard, une application d'argent de poche pour les familles, les adolescents sont également touchés par la crise. Résultat : près de la moitié d'entre eux demande une augmentation.
L'essentiel
L'inflation peut être causée par la demande, par les coûts et par la monnaie. Ses conséquences sont moins graves pour les pays en développement ou pour les emprunteurs, mais globalement l'inflation produit des effets négatifs en diminuant le pouvoir d'achat et en baissant le potentiel de croissance.
L'inflation à son pic
Pour la Banque de France, qui vient également de publier son dernier exercice de prévision, l'inflation devrait diminuer « essentiellement sur la deuxième partie de l'année » pour atteindre 3,8 % fin 2023.
Les prix à la consommation ont augmenté en moyenne de 4,9 % en 2023 en France. Il s'agit du deuxième taux d'inflation le plus élevé depuis 1991, après 2022 (+ 5,2 %). En 2023, ce sont surtout les prix des produits alimentaires qui ont contribué à cette inflation élevée.
L'immobilier locatif, un placement indexé sur l'inflation
Par conséquent, en cas de hausse des prix, les bailleurs peuvent relever les loyers en proportion. Les prix de l'immobilier eux-mêmes pourront baisser durant les mois de crise à venir, offrant des opportunités d'achats inespérées.
Les entreprises des secteurs de l'énergie et des matériaux affichent historiquement une corrélation positive avec l'inflation, ce qui signifie que la valeur de leurs actifs et les prix de leurs produits ont tendance à augmenter avec la hausse de l'inflation.
L'inflation est un élément positif net lorsqu'elle est modérée, car elle stimule la croissance des salaires et l'investissement. Un taux d'inflation élevé est insoutenable et incite les investisseurs à conserver leur argent au lieu de le dépenser.
L'inflation est favorable aux emprunteurs
Les salaires progressent en fonction des hausses des prix, mais pas les mensualités de vos emprunts. Par conséquent, le poids relatif de l'emprunt au sein des revenus décroît. La période semble donc propice à un achat immobilier.
L'Italie (0,9%), la Lettonie (1%), la Lituanie (1%) et la Finlande (0,7%) ont enregistré le taux d'inflation le plus faible en janvier parmi les 20 pays partageant la monnaie unique.
Les prix de l'énergie constituent la principale cause de cette augmentation de l'inflation. Après avoir diminué de 3,7 % en rythme annuel en juillet, ils sont en effet repartis à la hausse au mois d'août. En rythme annuel, les prix de l'énergie ont ainsi progressé de 6,8 %.
L'inflation sous-jacente est également un indicateur très surveillé par les banques centrales de la zone euro. Sur le Vieux Continent, l'inflation, hors prix de l'énergie et de l'alimentaire, devrait s'établir à 2,7% en 2024 et 2,1% en 2025, contre 5% en 2023, selon l'Eurosystème.
Une baisse généralisée des prix n'est en revanche pas d'actualité. Le plus dur est passé, mais la baisse des prix n'est pas encore pour demain. Poursuivant la tendance de fin 2023, l'année 2024 devrait être marquée par une accalmie dans les rayons des supermarchés.
En 2023, les Français ont vu les prix de l'alimentation augmenter de 11,9 % selon l'association Familles rurales. Alors, pour 2024, les Français attendent de pied ferme une baisse des prix.
L'inflation peut survenir lorsque la demande pour quelque chose est supérieure à ce que l'économie peut fournir. Par exemple, s'il y a plus de personnes souhaitant acheter une maison dans votre ville qu'il n'y a de maisons à vendre, le prix des maisons augmentera.
L'inflation actuelle associe donc une inflation de croissance, consécutive au redémarrage de l'économie mondiale après la pandémie de Covid-19 (2020-2023), à une inflation de conflit, liée à l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février 2022.
Pour résumer :
L'inflation est la hausse générale et durable des prix à la consommation et cela un impact sur le pouvoir d'achat. Le Gouvernement s'engage à protéger le pouvoir d'achat des Français, notamment des plus vulnérables !
Les autres facteurs structurels en faveur de l'inflation sont : l'effet de "la loi de l'offre et de la demande". La pandémie a affecté les modes de vie et de travail et elle a modifié certains besoins. Les achats de certains produits (biens informatiques et électroniques, matériel d'amélioration de l'habitat, etc.)
Afin de soutenir le pouvoir d'achat des Français face à la hausse de l'inflation, plusieurs mesures ont été adoptées durant l'été 2022 : prime exceptionnelle de rentrée, revalorisation des prestations sociales, prime sur la partage de la valeur, remise carburant, rachat de RTT ou encore suppression de la redevance ...
Pour contenir, voire faire baisser l'inflation, les pouvoirs publics peuvent mobiliser la politique monétaire, la politique budgétaire, la politique des revenus ou, enfin, la politique de concurrence.