Du latin “humanitas”, le terme se traduit par nature humaine, culture générale de l'esprit. L'Humanitas est le caractère de ce qui est humain. Elle désigne aussi « les hommes » en général, le genre humain considéré dans son unité. La plupart des philosophes définissent comme humain tout être doué de raison.
Dans tous les domaines, Kant nous renvoie à l'autonomie et à la liberté humaine. L'homme, sujet de la connaissance, est aussi agent moral autonome et auteur d'un jugement de goût désintéressé et universel. Politiquement, l'homme doit agir moralement et sortir les Etats de leur état de guerre permanent.
Individu de sexe masculin physiquement ou moralement adulte, considéré du point de vue des qualités habituellement attribuées à un adulte mâle : Cette épreuve a fait de lui un homme. 9. Adulte de sexe masculin considéré par rapport à son activité, son origine, etc. : Homme du peuple.
Scientifiquement, l'homme est un mammifère de la race des homo-sapiens. Il est bipède car il se déplace sur deux membres, il appartient à la famille des hominidés et est capable de communiquer par le langage. Il est cependant difficile de définir l'homme par ses seules caractéristiques physiques.
Êtres humains. Un être humain est un être vivant membre de l'espèce humaine. Il se différencie des autres espèces par son mode de déplacement bipède, son langage articulé, ses mains préhensiles et son intelligence développée.
Qu'il se questionne ou non, l'homme cherche à procréer, travaille à la protection et l'éducation de sa descendance, veut se sentir utile, cherche à repousser la souffrance et la mort, et à accéder à une existence supérieure (sociale ou religieuse).
Kant, de son côté, met en lieu et place de Dieu, l'homme au centre de la philosophie parce que seule la réalisation de son humanité, de sa dignité, donne sens au monde. Pour Kant comme pour Rousseau refusant l'idée de péché originel, l'homme naît bon c'est la vie en société qui le pervertit.
Comme substantif, il est simplement défini, dans le Petit Robert par exemple, comme « ce qui est humain ; l'homme et ce qui appartient à l'homme », avec comme exemple « réduire le monde à l'humain », puis comme « être humain » (l'humain, c'est l'être humain, c'est-à-dire l'homme).
la dimension physique (le corps) la dimension affective (les 5 sens, les émotions et sentiments) la dimension intellectuelle (la faculté de compréhension, la mémoire, le raisonnement, la volonté et la capacité de faire des choix etc.)
C'est la faculté réflexive de l'esprit humain, c'est-à-dire sa capacité à faire retour sur soi-même. C'est la conscience qui permet à l'homme de se prendre lui-même comme objet de pensée, au même titre que les objets extérieurs.
Le "Dictionnaire étymologique du français" https://bit.ly/3cEMlIt qui explique l'origine des mots, précise que le mot "homme" vient du « latin "humus" "terre", […] » et de « "homo", "hominis" "homme", créature née de la terre, par opposition aux dieux, qui sont célestes ; désigne aussi bien la femme que l'homme […]. »
À la différence de la femme, l'homme a toujours travaillé. Il est toujours apparut comme un pilier économique. De ce fait, l'homme est une image forte dans le développement de la société. Ainsi, l'homme par sa force de travail va être adulé dans tout le monde entier.
Notre mot "homme", est issu de "om", "omne", puis au bas moyen âge, du latin "homo" lui-même issu de l'ancien latin "hemo" (et du latin "humus" la terre) qui désigne l'homme par opposition aux dieux et à l'animal.
L'homme cartésien est la mesure du connaître, mais non de l'Être. Ainsi y a-t-il deux mondes : celui du compris, qui est l'objet, celui de l'Être, que nous pouvons seulement toucher de la pensée, et a partir duquel toute autre chose doit être comprise et située.
Son but est de comprendre la nature humaine. Jusque-là, l'être humain avait été décrit comme un animal politique, un animal rationnel, un animal moral ou encore comme un être à deux visages – mi-bête, mi-ange – tiraillé entre le corps et l'esprit.
Pour Rousseau, l'homme naturel est animé de deux passions : l'amour de soi et la pitié. L'amour de soi, c'est l'instinct de conservation, ce qui fait que l'homme cherche à se préserver et à se conserver (à ne pas confondre avec l'amour propre qui, lui, se développe avec la société).
Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l'oppression.
Au sens philosophique : la personne est un individu doué de raison, de capacité de réflexion. La notion de personne porte la dialectique du corps et de l'esprit mais renvoie surtout au sens moral : la personne est un être humain ayant la capacité de discernement entre le bien et le mal.
Plusieurs philosophes défendent dès l'Antiquité l'idée que l'homme est supérieur à l'animal par son intelligence et sa capacité à créer. L'homme est doué d'une pensée qui lui est propre, il est capable de réfléchir et d'utiliser un grand nombre d'outils et de créer. C'est ce qu'illustre le mythe comme Platon le décrit.
Pour Hegel, un « grand homme » est un homme sans qui des réalisations majeures de la Raison n'auraient jamais eu lieu dans l'histoire.
L'histoire fait donc partie de la vie de l'homme car elle lui est propre. C'est à la fois le récit des faits qui ont eu lieu dans le passé et l'action qui se déroule dans le présent.
Il faut donc démontrer en tout premier lieu que tous les hommes sont « philosophes », en définissant les limites et les caractères de cette « philosophie spontanée », propre à « tout le monde », c'est-à-dire de la philosophie qui est contenue : 1.
Selon cette approche, la vie est susceptible d'être significative : nous pouvons lui conférer un sens grâce à notre sensibilité. Jean Grondin parle d'une « saveur de la vie » et le sens de la vie est pour ainsi dire une capacité de « sentir » et de jouir de la vie.
« L'existence au sens moderne, c'est le mouvement par lequel l'homme est au monde, s'engage dans une situation physique et sociale qui devient son point de vue sur le monde. » « L'existence est le mouvement permanent par lequel l'homme reprend à son compte et assume une situation de fait. »