Que ce soit les Egyptiens, les Romains, les Grecs ou même les Japonais, nos ancêtres fabriquaient déjà de l'alcool. Le principe simple de la fermentation leur permettait – et nous permet – de faire bière, vin et saké mais aussi la distillation qui permet de faire des alcools beaucoup plus forts.
Cela fait au moins neuf millénaires que l'on boit de l'alcool. Une équipe d'archéologues a découvert en Chine des tessons de bocaux en terre cuite vieux de 9000 ans.
L'hydromel est le plus vieil alcool du monde, la Gaule était un pays de bière bien plus que de vin.... que l'on buvait pur, ce qui choquait les latins.
Il y a 3000 ans, les Grecs et les Égyptiens faisaient le commerce du vin et de la bière. C'est à cette époque qu'on a commencé à utiliser l'alcool comme médicament. En effet, on s'est aperçu que l'alcool désinfectait les blessures. On a donc cru qu'il suffisait d'en boire pour guérir les maladies.
L'Everclear a une teneur de 95°. Comme le précédent, il s'agit d'un alcool rectifié, mais cette fois-ci, fabriqué aux États-Unis. Il est fait à base de maïs et mérite pleinement sa place parmi les alcools les plus forts au monde. D'ailleurs, sa consommation est interdite dans plusieurs états aux États-Unis.
Dmitri Mendeleïev : l'homme qui a inventé la vodka (et aussi le tableau périodique)
L'alcool est un cancérogène avéré pour l'homme (groupe 1 du CIRC). Les cancers dont le lien avec la consommation d'alcool est avéré sont les cancers des voies aérodigestives supérieures (VADS) , de l'œsophage, du foie, du sein chez la femme, et le cancer colorectal (WCRF/AICR, 2018).
Le berceau de la vigne et du vin se situe en Arménie
La première représentation du procédé de vinification est le fait des égyptiens, au IIIème millénaire avant notre ère sur des bas-reliefs représentant des scènes de pressurage et de vendange. Ce sont les égyptiens qui ont appris aux grecs à cultiver la vigne.
Effet bénéfique : la consommation d'alcool (légère à modérée) peut offrir une protection contre les maladies coronariennes aux personnes âgées de 40 ans et plus. L'alcool aide à augmenter le taux de bon cholestérol dans le sang. Par conséquent, il peut contribuer à la réduction de plaques dans les artères.
Boire est alors un moyen de faire « comme les autres », de se sentir mieux dans le groupe : l'alcool devient d'une certaine façon un « facteur d'intégration ». L'alcool est aussi associé aux rencontres, considéré comme un « liant social », car quand on a bu, notre comportement change.
Le millésime 2018 Mouton Rothschild, premier cru classé bordelais, a été élu meilleur vin du monde à l'issue du concours Best Wine of the World 2021.
Numéro 1 : Petrus 2000, Cuvée de l'espace – 830 000 euros
C'est le prix estimé de la plus chère bouteille au monde ! Petrus, millésime 2000 est une bouteille qui avoisine généralement les 5000 euros.
109 610 euros. Le vin le plus cher au monde est une bouteille du domaine de la Romanée-Conti. Il s'agit d'un Romanée Conti Grand Cru, produit à partir de Pinot noir. En toute logique il s'arroge aussi le titre de vin de Bourgogne le plus cher et de vin rouge le plus cher du monde.
Mais les autorités sont perplexes : quelle est cette nouvelle boisson ? Paul Ricard invente donc le mot "Pastis", du provençal "pastisson" et de l'italien "pasticchio" qui veut dire mélange : le pastis est né !
Les critères de diagnostic d'alcoolodépendance
Apparition de symptômes de manque (anxiété, agitation, irritabilité, insomnie, sueurs, cauchemars, tremblements, palpitations, nausées, etc.) lorsque la personne diminue ou cesse de consommer des boissons alcoolisées.
L'alcool augmente le temps de réaction. Il diminue les réflexes, la vigilance et la résistance à la fatigue. Il perturbe également la vision, l'estimation des distances et la coordination des mouvements.
Le vin rouge permettrait donc un plus grand flux dans les artères et les vaisseaux sanguins sans en modifier les capacités coagulantes. Ces bienfaits ont aussi été observés chez les buveurs de bière et de vin blanc, mais dans une moindre mesure. Le whisky et l'eau n'ont provoqué aucune modification.
Ainsi, chez les hommes qui buvaient principalement du vin, le risque de cirrhose était 1,2 fois supérieur pour une consommation de 14 à 28 boissons par semaine par rapport à une consommation de moins de 14 boissons par semaine.
Dès l'origine, un vin sacré
C'est en effet saint Remi, évêque de Reims, résidant dans une villa ceinte de vignes près de l'actuel Epernay, qui baptisa Clovis quand il se convertit. Le premier roi de France fut donc sacré en Champagne et les vins de Champagne consacrés un soir de Noël 496.
Dans la Grèce antique, le vin blanc est déjà élaboré et consommé, puisque Hippocrate, médecin né vers 460 av. J. -C., en prescrit couramment à ses patients. Le « vin blanc vineux » et le « vin blanc âpre » sont cités parmi ses remèdes, signe d'une diversité dans la production dès cette époque.
Une fois dans l'organisme, l'éthanol contenu dans les boissons alcoolisées est transformé en acétaldéhyde. Cette substance, classée «cancérigène certain» pour l'homme par le CIRC, entre alors en contact avec les parois des voies aérodigestives supérieures (bouche, gorge), exerçant localement son effet mutagène.
La maladie touche essentiellement des personnes de plus de 55 ans. Le diagnostic est posé en moyenne à 73 ans pour les femmes et 70 ans pour les hommes, généralement à un stade évolué, ce qui explique le mauvais pronostic de la maladie.
Le cancer responsable du plus grand nombre de décès par cancer chez l'homme reste le cancer du poumon (23 000). Viennent ensuite les cancers colorectal et de la prostate (respectivement 9 000 et 8 000).