Le prince de Clèves raconte à sa femme que son ami Sancerre était amoureux depuis deux ans de Madame de Tournon, une veuve de la cour qui vient de décéder. Celle-ci lui avait promis, ainsi qu'à monsieur d'Estouteville, de l'épouser en secret.
La reine dauphine, l'épouse du fils aîné de Henri II, le futur et éphémère François II (1544-1560), doit être distinguée de la reine, la femme du roi, qui est Catherine de Médicis. Dans le roman, la princesse de Clèves est la confidente de la reine dauphine. C'est chez elle qu'aura lieu la scène du portrait dérobé.
Ce mariage n'est plus ni pour l'un ni pour l'autre un pacte de famille parce que Clèves épouse Mlle de Chartres par passion et sans tenir compte des alliances, parce que Mme de Chartres accepte un cadet et reconnaît à Clèves ce droit à la passion.
Madame de Chartres, sœur du vidame Personnage inventé, Madame de Chartres est la mère vertueuse de la Princesse de Clèves. Elle meurt pendant la première partie du roman, où elle donne à sa fille des conseils à propos de ce qu'elle constate entre sa fille et Monsieur de Nemours.
Le Prince de Clèves, ravagé par la jalousie, meurt de chagrin. Ébranlée par la mort de son mari, la Princesse de Clèves refuse de vivre son amour avec le duc de Nemours et se retire dans un couvent jusqu'à la fin de ses jours.
Le nom de jeune fille de la princesse de Clèves est Mademoiselle de Chartres.
Alors que la cour se rend à Reims pour le sacre du nouveau roi, Madame de Clèves se retire à nouveau à la campagne, à Coulommiers, cherchant dans la solitude l'impossible tranquillité.
Elle tombe amoureuse du duc de Nemours, mais leur amour serait illégitime, puisqu'elle est mariée. Afin d'éviter de le revoir elle se retire de la cour, et avoue sa passion à son mari. Celui-ci meurt de chagrin. Elle décide alors de se retirer dans un couvent.
En effet, tous ses personnages n'ont pas réellement existé, ou alors leur existence historique ne correspond pas tout à fait à celle de leur double fictif. C'est bien évidemment le cas des protagonistes du roman que sont le duc de Nemours, le prince de Clèves et la princesse de Clèves.
Dans un épisode antérieur à la scène du bal, Mademoiselle de Chartres, future princesse de Clèves, rencontre pour la première fois le prince de Clèves chez un joailler italien : « Comme elle y était le prince arriva ». Cette rencontre met en scène la profonde « admiration » du prince de Clèves pour la jeune héroïne.
C'est la morale qui dicte ses choix. Elle considère qu'une nécessité impérative s'impose à elle, ce qu'elle souligne par le ton déterminé qu'elle emploie. Le duc de Nemours oppose à la vertu le pouvoir de l'amour et contre-argumente en disant qu'il n'est pas possible de résister à l'amour.
Le prince de Clèves, devinant que son épouse aime le duc de Nemours, décide leur prochain retour à Coulommiers. Mais lors d'une joute, le roi reçoit dans l'œil l'éclat d'une lance et meurt.
Il a confiance en ses capacités de séducteur et il ne prendra même pas la peine de le considérer. Cependant, de Guise est surtout le rival du prince de Montpensier. En effet, il est véritablement la bête noire du prince, qui paraît ne jamais être à la hauteur face à lui. La princesse ne l'a jamais oublié.
Or ici la princesse lit une lettre qui n'est pas adressée à celui qu'elle croit, et la communication est doublement pervertie : alors que l' émetteur est Mme de Thémines et le récepteur le vidame, s'ajoutent deux récepteurs supplémentaires : la princesse qui lit la lettre, et Nemours à qui elle pense qu'elle est ...
Un jour la dauphine lui raconte l'histoire d'Anne de Boulen et d'Henri VIII, exemple des fureurs de la jalousie. Les signes de la passion Alors que l'on achève chez la dauphine un nouveau portrait de Mme de Clèves, le duc de Nemours s'empare d'un plus ancien qui appartient au mari de l'héroïne.
La mère de la princesse occupe un rôle semblable au destin, au fatum tragique; En effet, c'est elle qui décide de lui donner un mari qu'elle n'aimera pas , laissant ainsi se développer, hors du mariage, un sentiment d'amour inassouvi qui la pousse vers le Duc de Nemours et qui finira par la tuer.
Consternée des marques de jalousie et de passion qu'elle a involontairement données à Nemours, elle se sent compromise à ses propres yeux, traîtresse à son mari et « honteuse de paraître si peu digne d'estime aux yeux même de son amant » (346).
lettre de rupture adressée par Mme de Thémines au vidame de Chartres, et qu'elle lui demande, par l'intermédiaire d'un billet d'une amie, Madame d'Amboise, de lui restituer; c'est cette entreprise de restitution, et non l'envoi de la lettre, qui fait naître les problèmes en cascade, du moment où le vidame, ayant mis le ...
La princesse sécurise son repos final en se mettant hors de portée des événements aléatoires qui l'ont tourmentée au cours de l'intrigue. Dès que le hasard ne peut plus l'atteindre, le récit se relâche et raconte immédiatement sa mort en moins d'une phrase.
Personnage imaginaire, inventé en 1678 par Madame de La Fayette (1634-1693), la princesse de Clèves, qui a donné son nom au roman du même nom, est une jeune fille de 15 ans qui vit à la cour du roi Henri II en 1559.
M. de Nemours rend visite à Mme de Clèves et lui apprend la demande au Vidame de Chartres. Il parvient également grâce au billet que lui a donné son ami à lui prouver qu'il n'est pas compromis dans cette aventure sentimentale. Il parvient ainsi à dissiper la jalousie de la Princesse.
La morale impose des sacrifices et de lourds renoncements à la princesse de Clèves : après la mort de son mari, elle choisit sa vertu et son devoir alors même qu'elle pourrait épouser le duc de Nemours.
D'abord, le chevalier de Guise tombe amoureux d'elle, mais ses frères, et surtout le cardinal de Lorraine, s'opposent fermement à ce mariage. Ensuite, Mme de Chartres pense marier sa fille au prince de Montpensier, mais Mme de Valentinois fait pression sur le roi pour l'en empêcher.
Madame de Clèves rentre à Paris, mais se rend compte qu'elle aime toujours le Duc de Nemours, elle veut s'enfuir de nouveau, mais son mari ne proteste. Le Duc de Nemours vole un portrait de Madame de Clèves sous les yeux de celle- ci, qui ne dit rien. Il a alors la certitude d'être aimé de la Princesse et s'en réjouit.