Mariane est la supposée future épouse d'Harpagon et l'amante de Cléante. Elle vit avec sa mère malade.
Il aime Mariane, qui est promise à son père. Celui-ci veut l'obliger à épouser une veuve riche qui a une grosse dot. Valère aime Élise et se fait passer pour un serviteur d'Harpagon, pour gagner sa confiance et lui demander la main de sa fille. Mariane aime Cléante, mais doit se marier avec le père de ce dernier.
ELISE, fille d'Harpagon, amante de Valère. VALERE, fils d'Anselme et amant d'Elise. MARIANE, amante de Cléante et aimée d'Harpagon. ANSELME, père de Valère et de Mariane.
Harpagon, le personnage central de cette pièce théâtrale, est connu pour être un homme avare, ladre, pingre.IL aime l 'argent,jusqu 'à la folie. Harpagon a deux enfants . Cléante est son fils et Elise, sa fille. Harpagon veut épouser Mariane, fille d 'Anselme, pour obtenir la dot.
Cléante se révolte contre son père parce qu'il est offusqué par le stratagème de son père qui lui fait avouer son amour pour Mariane pour l'obliger à épouser une femme qu'il n'aime pas.
Dans cette scène, Harpagon est sous le choc. Il vient de se rendre compte que sa chère cassette de dix mille écus d'or a été volée. Juste avant, nous avons appris que La Flèche, le valent de Cléante, a volé le précieux trésor d'Harpagon.
Pas avare de talent
Sa raison de vivre est son or, à tel point que quand il le perd, il en vient à se soupçonner lui-même. Cette pièce est une bonne illustration philosophique de la fin et du moyen. Est ce que l'argent est une fin ou un moyen? Pour arriver à la fin bonheur, il faut le moyen bonheur.
Le personnage principal est un personnage central qui agit en tant que substitut du public, vous vivez l'histoire à travers ses yeux. Le personnage principal est impliqué dans l'histoire, interagit avec les personnages secondaires et est personnellement impacté par le conflit principal de l'intrigue.
Harpagon, son personnage central, est comme le titre l'indique, un avare invétéré prêt à tout pour protéger sa cassette renfermant dix mille écus d'or, enterrée dans son jardin.
Homme de soixante ans avoués, Harpagon est classé au xvii e siècle dans la lignée des barbons.
Harpagon représente l'avarice. C'est un homme riche et veuf, père de deux adultes en âge de se marier : Cléante et Elise. Il n'est pas économe ou frugal, mais plutôt chiche, égoïste et s'obstine à faire quelque dépense que ce soit : « Quand il y'a à manger pour huit, il y'en a bien pour dix. »Acte III, scène I.
harpagon n.m. Homme d'une grande avarice.
L'Avare est présenté le 9 septembre 1668 : une grande comédie de cinq actes en prose. Molière joue le bourgeois Harpagon qui craint d'être dépouillé et cache son or. Il veut se débarrasser de ses enfants en les mariant contre leur volonté. Lui-même désire épouser la jeune fille aimée de son propre fils.
Étymologie. Du personnage créé par Molière, Harpagon dont le principal caractère était son avarice. Du latin harpago (« harpon, rapace »), lui-même issu du grec ancien ἁρπαγή harpagế « avidité, rapacité ».
Dans l'Avare, Molière met simultanément en jeu les thèmes de l'amour, les conflits interrelationnels et les obstacles familiaux. Néanmoins, on maintient tout de même l'idée principale de cette pièce : elle est une comédie. L'Avare de Molière est une pièce qui amuse, elle fait rire.
Les deux personnages principaux dans la fiction sont le protagoniste et l'antagoniste.
A / Le personnage principal
Le personnage principal est celui au travers des yeux duquel le lecteur suit l'histoire. Souvent, il s'agit du narrateur. En fait, son point de vue est l'angle de vue du récit, donnant un meilleur aperçu du héros, vu de l'extérieur.
Les personnages secondaires viennent aider le personnage principal ou lui nuire dans la réalisation de sa quête. Ils sont dotés de caractéristiques qui les rendent crédibles, mais généralement, celles-ci sont décrites plus globalement. Les personnages figurants apparaissent rapidement dans l'histoire.
Au début de la pièce, nous apprenons qu'Élise est amoureuse de Valère, le fils d'un noble napolitain exilé, cachant son identité sous un faux nom, mais elle n'ose envisager un mariage sans l'accord de son père. Valère, pour vivre auprès d'elle, a donc imaginé de se faire engager comme intendant d'Harpagon.
Dans l'extrait de L'Avare (texte A) en effet, tandis qu'Harpagon se lamente de la perte de sa chère cassette et pense que c'est Valère qui la lui a dérobée, Valère évoque son amour pour Mariane, la fille d'Harpagon. Le quiproquo se noue donc autour de la confusion qu'engendrent la situation et les mots.
Il ne supporte pas que l'avarice de son père contrarie ses projets amoureux. Harpagon est terrifié par une crainte obsédante : il a dissimulé dans le jardin, une cassette qui renferme dix mille écus d'or, il a peur qu'on la découvre et qu'on la lui vole.
L'avare semble attendre une heure qui ne viendra jamais pour profiter de son argent : « Ce malheureux attendait / Pour jouir de son bien, une seconde vie. » La seconde vie à laquelle La Fontaine fait référence n'existe pas, excepté si l'on songe à la vie après la mort qui ne nécessite alors aucune fortune.
Cléante est le fils d'Harpagon et le frère d'Elise. Ses rapports avec son père sont assez houleux : il est amoureux de la même femme et n'accepte pas que son père ne fasse rien pour Mariane. Cette dernière est une jeune fille issu d'un milieu très modeste. Elle s'occupe en permanence de sa mère qui est très malade.
En 1668, Molière surmonte les épreuves morales qu'il vient de vivre. Il donne en suivant Amphitryon, George Dandin et L'Avare. La comédie est représentée la première fois le 9 septembre 1668 au théâtre du Palais Royal.