La loi précise que le locataire doit maintenir le logement en bon état et doit s'occuper des réparations locatives et de l'entretien courant du logement. En cas de dégât des eaux découlant d'un manquement à l'une de ces obligations, il est responsable du dégât des eaux. C'est donc son assurance habitation qui va jouer.
C'est au locataire de déclarer le dégât des eaux à son assureur dans un délai maximal de 5 jours suivant le sinistre, qu'il soit responsable ou non du dégât des eaux. Il doit également prévenir, en parallèle, son propriétaire, ses voisins ainsi que le syndic de copropriété si nécessaire.
Le locataire prend en charge les frais d'une fuite d'eau
En vertu de l'article 7 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 relative aux rapports locatifs, le locataire a l'obligation de procéder à l'entretien courant et aux réparations locatives dans le logement pendant toute la durée de la location.
Propriétaire. L'assurance contre les dégâts des eaux est facultative pour le propriétaire occupant son logement. Elle fait partie des risques couverts par l'assurance multirisques habitation.
Pour déclarer un dégât des eaux, vous devez avertir votre compagnie d'assurances, ou le courtier d'assurances qui gère vos contrats, dans les 5 jours qui suivent le sinistre. La déclaration peut se faire par téléphone ou directement en agence.
La garantie panne mécanique permet la prise en charge par l'assureur de frais de réparations liés à la remise en état du véhicule en cas de panne ou d'immobilisation fortuite.
Le service de l'eau est responsable des canalisations et des fuites jusqu'au compteur. Dans ces conditions, il ressort une jurisprudence qui est désormais bien établie : le compteur constitue donc la frontière juridique délimitant la responsabilité du service.
Se faire expertiser : si les dégâts sont sérieux, votre assureur fera appel à un expert pour évaluer le montant des réparations. Se faire rembourser : le délai d'indemnisation du dégât des eaux est de 1 mois environ après la réception du constat amiable de la part de votre assureur.
La garantie dégât des eaux comprise dans une assurance habitation couvre votre logement et vos biens (1) contre les dégradations accidentelles causées par une fuite d'eau. Des frais afférents au sinistre peuvent être pris en charge, comme les frais de recherche de fuite.
Si vous êtes locataire, c'est votre responsabilité civile qui va couvrir les dommages subis par un tiers ou par vos voisins si un dégât des eaux dont vous êtes responsable survient. A l'inverse, si un dégât des eaux est causé par un tiers , vous serez indemnisé pour les dommages subis par vos biens.
Portes et fenêtres
Menues réparations des boutons et poignées de portes, des gonds et des mécanismes de fermeture. Remplacement des petites pièces des serrures (boulons, verrou) Graissage des petites pièces des serrures et verrous. Remplacement des clefs égarées ou abîmées.
Travaux nécessaires au maintien en l'état et à l'entretien normal du logement (volets défectueux, robinetterie vétuste...) Travaux d'amélioration de la performance énergétique du logement (isolation, chaudière performante...) Travaux pour respecter les critères d'un logement décent.
C'est donc le propriétaire qui doit payer la réparation et prendre en charge le remplacement d'un robinet en cas d'usure normale. Cependant, si l'usure est due à un défaut d'entretien ou à une négligence évidente du locataire, c'est à lui qu'incombe la charge de réparer ou de payer les réparations.
Il y a chaque jour plus de 4000 dégâts des eaux en France. Dus à une négligence, une rupture de canalisation ou encore une infiltration, les dégâts des eaux sont couverts par l'assurance multirisque habitation.
Remplir un constat de dégât des eaux à l'amiable
Votre voisin devra aussi compléter et signer sa partie. Chacun pourra alors adresser un exemplaire de ce document à sa propre assurance en charge des dégâts des eaux, l'assurance habitation. Dans cette situation, c'est la garantie dégât des eaux à laquelle on fait appel.
Quel montant pour que l'expert se déplace ? En principe, les assureurs mandatent un expert si les dommages excèdent 1600 euros.
Rechercher la fuite, Réaliser les travaux pour la faire réparer, Adresser une attestation de réparation (ou une facture détaillée) par un plombier professionnel à votre fournisseur d'eau indiquant la localisation de la fuite et la date de la réparation, Adresser la demande d'exemption à votre fournisseur d'eau.
Le constat amiable de dégât des eaux doit être rempli par toutes les parties impliquées : si vous êtes à l'origine du sinistre qui a impacté un ou plusieurs voisins ; si vous êtes victime du sinistre causé par l'un de vos voisins ; si vous êtes victime du sinistre provenant des parties communes.
Si vous remarquez des dégâts différés : décollement de papier peint, traces d'humidité, présence de champignons… Déclarez-les à votre assureur ! Ils seront indemnisés si vous prouvez qu'ils résultent de votre dégât des eaux. En cas de dégât des eaux, mieux vaut être couvert par l'assurance habitation.
Actuellement, il n'existe pas de montant fixé par la loi ou les assureurs pour mandater un expert. Retenez néanmoins que les assureurs mandatent généralement un expert à partir de 3 000 €.
Les travaux de plomberie qui incombent au propriétaire
Réparation des fuites sur la canalisation et la tuyauterie en cas d'usure par le temps. Réparation des canalisations extérieures usées ou cassées (gouttières…). Fuite de toilettes : remplacement du mécanisme de chasse d'eau en cas de vétusté.
On dit qu'une fuite est "encastrée" lorsqu'elle est invisible (située dans un plafond, dans un mur...). Ces fuites sont très difficiles à identifier, à moins de vérifier régulièrement son compteur d'eau. Un voisin peut également se manifester concernant des infiltrations sur son mur ou son plafond.
Le débouchage est à la charge du locataire
Le locataire est responsable de l'entretien général de son logement, des menues réparations ainsi que des réparations locatives listées par décret.
Les exclusions générales
Il s'agit notamment : les dommages d'origine nucléaire ou à rayonnement ionisant ; les dommages dus à la guerre (différents de ceux pris en charge par la taxe attentat) ; les dommages dont l'origine est antérieure à la signature du contrat d'assurance habitation.