Toucquedillon : Aide de camps de Picrochole. Il sera fait prisonnier par Gargantua puis libéré à l'issue du conflit. Hastiveau : Conseiller de Picrochole. Les pélerins : Six hommes qui se se sont réfugiés dans les laitues du jardin des géants ; cinq hommes prisonniers de Pirochole et libérés par frère Jean.
Maître Jobelin Bridé,vieux tousseux, deuxième précepteur de Gargantua, également tenant de l'école scolastique, employa les mêmes méthodes que son prédécesseur Thubal Holopherne. Il réduisait l'enseignement à des exercices de mémoire.
Dans les chapitres centraux de Gargantua, Frère Jean combat aux côtés du géant dont il a gagné l'estime grâce à ses prouesses.
Il y avait alors à l'abbaye un moine cloîtré nommé frère Jean des Entommeures, jeune, gaillard, pimpant, enjoué, adroit, hardi, entreprenant, décidé, grand, maigre, bien fendu de gueule, bien avantagé en nez, bel expéditeur d'heures, beau débrideur de messes, beau décrotteur de vigiles, bref, pour tout dire un vrai ...
L'abbaye de Thélème et la fin du livre
Gargantua décide de récompenser frère Jean en lui offrant des terres et notamment des abbayes, mais ce dernier commence par refuser, ne sachant pas comment gouverner. Il accepte finalement de fonder sa propre abbaye dans le pays de Thélème.
Quelle est la morale de Gargantua ? On l'a dit, Rabelais utilise le rire pour faire passer des messages à ceux qui lisent le roman. Celui que l'on peut retenir avant tout est bien de chercher à comprendre le monde qui nous entoure, respecter certains principes afin que celui-ci ne verse pas dans le chaos.
Gargantua a environ 490 ans.
Dans cet extrait de Gargantua, Rabelais caricature le genre épique car son héros, Frère Jean des Entommeures ne se bat pas pour une cause noble (il défend son vignoble par peur de ne plus avoi de vin).
Personnage éponyme, Pantagruel (dont le nom signifie « tout altéré » selon le grec « panta » et l'arabe « gruel ») est un géant comme son père, Gargantua. Le récit biographique entraîne le lecteur au fil de son enfance et de son éducation lors d'un tour des universités du pays.
Rabelais s'adresse aux lecteurs malades en tant que médecin (avis aux lecteurs et prologue). Il prétend les guérir par le rire. Le rire a des vertus médicales : il empêche l'homme de sombrer dans la morosité et l'affliction (le chagrin). Cela montre l'optimisme de l'humanisme (première moitié du XVI° siècle).
La mère de Pantagruel, Bacdebec, fille du roi des Amaurotes en Utopie, meurt en accouchant.
Concusion. Dans Gargantua, le rire est un outil d'éducation et de transmission : il porte un savoir précieux, des valeurs fondamentales, il entretient l'imagination, l'inventivité, et un profond désir d'indépendance.
Les entrailles de la jeune mère sont tellement serrées par le remède que l'enfant à naître ne pouvant plus passer par les voies naturelles, il décide de venir au monde en remontant par l'oreille de Gargamelle.
Les personnages principaux, le géant Gargantua et son fils Pantagruel, sont les plus célèbres créations de l'auteur.
Il est le personnage éponyme principal. Il est le fils de Grandgousier dont il reçoit les mêmes attributs onomastiques puisque son nom lui est imposé relativement à ses premiers mots : « A boire ». « Gargantua » signifie « que grand tu as (gosier) ».
Rabelais est totalement contre la guerre pour trois raisons principales. Tout d'abord, les guerres relèvent de causes le plus souvent absurdes et mineures. Ensuite, même si la guerre pouvait être justifiée, elle frappe la plupart du temps des innocents, et la vie des populations s'en trouve terriblement affectée.
Lui-même les récitait par cœur et y appliquait des exemples pratiques concernant la condition humaine ; ils poursuivaient quelquefois ce propos pendant deux ou trois heures, mais d'habitude ils s'arrêtaient quand il était complètement habillé. Ensuite, pendant trois bonnes heures, on lui faisait la lecture.
Mais la vie des mortels, comme les Fanfreluches, n'est pas si insignifiante qu'on pourrait le croire. C'est pourquoi Rabelais a placé l'énigme au début du Gargantua : pour confronter les mortels, et plus précisément les lecteurs, à leur façon d'être inauthentiques.
Gargantua est issu de l'union de deux géants Gargamelle et Grandgousier et il va de soi que son corps soit, par rapport au corps humain gigantesque. Il se retrouve donc avec des mensurations vertigineuses car ses habits fabriqués sont immenses « Pour sa chemise, on leva neuf cent aunes de toile de Châtellerault […]
Gargantua passe à l'assaut et frère Jean tue quelques soldats de Picrochole. Voyant sa défaite inéluctable, Picrochole décide de fuir. voler un âne à des meuniers qui réagissent violemment et finalement le volent.
Le personnage de maître Janotus est vulgaire à cause de son éducation. Son impolitesse se manifeste à plusieurs endroits : "bien l'bonjour" + pas de préambule + familiarité + impératifs + jurons. Le personnage est grossier de caractère : il est malhonnête (l. 24 : dîner + l.
Par les exploits guerriers de Frère Jean des Entommeures (répondant au thème du gigantisme par l'extraordinaire force de ses coups et la démesure de sa puissance digne des héros de l'Iliade), Rabelais dénonce le non respect des hommes et du sang versé, même lorsqu'ils renoncent, expient, se retirent.
Figure débonnaire, svelte, grand, sportif, frère Jean s'inscrit en faux par rapport à la figure des moines. C'est une manière de satire de la vie monacale du temps, de ses excès.
Il est tout d'abord un père aimant et attentionné : il suit les progrès de l'éducation de son fils, lui pose des énigmes afin de sonder son intelligence ; il est également celui qui choisit son nom dès sa naissance, établissant ainsi une forte relation père/fils.