Comme l'indicatif et le subjonctif, le conditionnel est un mode. On l'utilise pour exprimer une action qui aura lieu à condition qu'une autre action ait pu avoir lieu avant. Si Jordan gagnait au loto, il s'achèterait une voiture de sport rouge.
« Si tu pouvais, tu irais la voir » : pour donner une information non confirmée, faire des hypothèses ou exprimer un souhait, on utilise le conditionnel présent. Le conditionnel présent peut servir à : - donner une information incertaine ou non confirmée.
Les modes de la conjugaison : le conditionnel
Donner une information incertaine, non confirmée. D'après moi, il serait sur le point de partir. Il dit (présent) qu'il viendra (futur) avec nous. Il a déclaré (passé) qu'il viendrait (conditionnel) avec nous.
Le conditionnel peut être employé comme temps ou comme mode. Dans le premier cas, il permet d'exprimer le futur dans le passé. Dans le second cas, il exprime l'éventualité, l'imaginaire (une action future dont la réalisation n'est pas certaine car soumise à une condition).
Ainsi, le conditionnel exprime l'imaginaire, la possibilité, l'irréel, une opinion illusoire ou une incertitude.
Le conditionnel présent est utilisé pour exprimer : un doute, une suggestion, un fait imaginaire...
Le futur simple exprime une action à venir. Demain, j'irai au zoo. Elle verra ses grands-parents pendant les vacances. Le conditionnel présent exprime une hypothèse, un souhait ou une condition.
Le conditionnel exprime des faits irréels ou possibles mais dont la réalisation est soumise à une condition. Exemple : « Si j'avais révisé, j'aurais réussi mon devoir. » → Le fait de réussir est soumis à la condition de la révision. Le conditionnel exprime une supposition, donc une incertitude.
Le gérondif est la forme adverbiale du verbe, qui indique les circonstances de l'action exprimée par le verbe de la phrase auquel il se rapporte. C'est un mode impersonnel, car il n'a pas de désignation spéciale de la personne grammaticale, mais il a pour sujet le même que celui du verbe principal.
Le conditionnel est à la fois un temps et un mode. D'abord utilisé pour exprimer le futur dans le passé (il a dit qu'il viendrait), il est devenu un mode, celui de l'imaginaire, de l'irréel (il viendrait si…) ; en effet, le futur ne comporte-t-il pas toujours une part d'incertitude ?
2e cas : si + imparfait ->conditionnel présent => Si tu voulais, tu pourrais. 3e cas : si +plus-que-parfait ->conditionnel passé => Si tu avais voulu, tu aurais pu.
Le conditionnel passé est un temps de verbe composé qui fait partie du mode indicatif. Il sert souvent à exprimer un fait hypothétique.
Le conditionnel est un mode, ou un temps, comprenant trois formes : le conditionnel présent (j'aimerais), le conditionnel passé première forme (j'aurais aimé), le conditionnel passé deuxième forme (j'eusse aimé).
Le subjonctif est utilisé quand l'action est supposée, douteuse, désirée ou dépend d'un sentiment, d'un ordre aussi. Remarquons la conjonction que qui introduit le subjonctif dans les 3 phrases. Le conditionnel est utilisé quand l'action est soumise à une condition, à une hypothèse.
Le conditionnel présent est formé sur la base du futur simple, c'est-à-dire qu'on conserve le verbe à l'infinitif mais on ajoute les terminaisons de l'imparfait : ais, ais, ait, ions, iez, aient. On retrouve ainsi toutes les irrégularités et les exceptions du futur.
Il y a quatre temps au subjonctif : le présent, le passé, l'imparfait et le plus que parfait. Seuls les deux premier sont couramment utilisés.
Le subjonctif est le mode du virtuel. Il permet d'exprimer une hypothèse, un fait incertain, un souhait, une action envisagée, une envie, une émotion ou toute forme d'incertitude. Ex : J'aimerais que tu viennes (souhait).
Le conditionnel permet d'exprimer des faits dont la réalisation est soumise à condition. Il est généralement introduit dans une phrase avec un "si". S'il pleuvait plus souvent, la pelouse serait plus verte. J'aimerais qu'il vienne nous rendre visite.
On emploie le conditionnel pour exprimer des réserves sur ce que l'on affirme, dans la presse, pour présenter une information non confirmée. Selon la rumeur, le président démissionnerait demain. Tu ferais mieux de ne pas dire tout ce que tu penses. Je souhaiterais vous rencontrer lorsque vous aurez un peu de temps.
L'irréel du passé, lui, ignore le doute : il porte sur le passé, aussi bien en ce qui concerne la protase (la condition n'a pas été remplie autrefois) que l'apodose, elle aussi située dans le passé. Les temps de la protase sont le plus-que-parfait ou le passé antérieur, et ceux de l'apodose le conditionnel passé.
Le conditionnel est principalement utilisé pour exprimer une condition, une hypothèse, une formule de politesse ou un souhait. Condition : Si j'avais le temps, je lirais une bibliothèque entière ! Hypothèse : Les pertes s'élèveraient à des milliards d'euros.
● «Si j'aurais su»
C'est même tout le contraire! Rappelons la règle: lorsqu'on emploie la conjonction «si», qui traduit de fait une condition, il est inutile d'y ajouter un verbe conjugué au conditionnel. Ainsi, il faut écrire: «Si j'avais su, je ne serais pas venu.»
Ces deux temps ont un point commun : ils présentent les mêmes terminaisons. Prenons par exemple le verbe AIMER. A l'imparfait : j'aimais, tu aimais, il aimait, nous aimions, vous aimiez, ils aimaient. Au conditionnel présent : j'aimerais, tu aimerais, il aimerait, nous aimerions, vous aimeriez, ils aimeraient.