En effet, il y a dans la partie supérieure droite du cœur (l'oreillette droite) un groupe de cellules cardiaques qui envoient spontanément et régulièrement à l'ensemble du cœur un signal électrique déclenchant la contraction. On appelle cette structure le nœud sinusal ou aussi le "pacemaker".
Heureusement, le mécanisme des battements n'est pas un acte qui obéit à la volonté. En effet, si la peur peut accélérer un cœur… le cerveau, lui, ne sait pas l'arrêter. Faire battre un cœur, c'est en fait synchroniser les milliards de cellules qui le composent.
L'activité électrique du cœur consiste en des signaux électriques qui le font battre à un rythme régulier et à une fréquence normale. Le trajet de ces signaux commence avec une impulsion du nœud sinusal, ou sino-auriculaire (SA), situé dans l'oreillette droite.
Une activité électrique qui se propage
Spontanément, le nœud sinusal produit des décharges électriques, environ 100 par minute. Son activité électrique est contrôlée par un nerf, le nerf vagal, qui tend à la ralentir et à la stabiliser autour de 70 décharges par minute (au repos).
La source de ce courant électrique est le nœud sinusal, un ensemble de cellules situé au niveau de l'oreillette droite. C'est le centre régulateur du rythme cardiaque. Chaque impulsion produite par le nœud sinusal se répand de cellules en cellules dans la partie supérieure du cœur, au niveau des oreillettes.
La phase de contraction (ou systole) est d'abord auriculaire : le sang passe de façon active des oreillettes aux ventricules. Puis les ventricules se contractent et les orifices aortique et pulmonaire s'ouvrent, ce qui permet de propulser le sang dans la circulation.
La faute au surmenage ou au manque de sommeil. Par ailleurs, la consommation de certains excitants tels que le café, la nicotine, l'alcool, les boissons énergisantes, mais aussi la déshydratation et certains médicaments comme les antidépresseurs peuvent favoriser l'apparition de troubles du rythme cardiaque.
Les extrasystoles sont des battements de cœur supplémentaires qui se produisent occasionnellement et ont leur origine dans les oreillettes, parfois aussi dans les ventricules. Comme elles sont suivies d'une pause une peu plus longue que la normale, on les ressent parfois comme un «saut» au cœur, une brève interruption.
« C'est une réaction brutale et automatique liée aux structures primitives du cerveau, comme lorsqu'on ressent une grande peur, explique le neuroscientifique Yves Agid. Le cœur exécute les ordres donnés par le cerveau. »
En effet, il y a dans la partie supérieure droite du cœur (l'oreillette droite) un groupe de cellules cardiaques qui envoient spontanément et régulièrement à l'ensemble du cœur un signal électrique déclenchant la contraction. On appelle cette structure le nœud sinusal ou aussi le "pacemaker".
Le rhombencéphale
Cette structure permet le contrôle du rythme respiratoire, de l'activité cardiaque et du niveau de glucose dans le sang.
Le cœur a la particularité d'être un système autonome, commandé par une activité mécanique et électrique qui lui est propre. «Un patient peut être en mort cérébrale mais avoir le cœur qui bat toujours», décrit le Dr Olivier Müller, cardiologue au Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV).
Le coeur et le cerveau sont des organes nobles. L'un assure l'irrigation du cerveau par les vaisseaux sanguins et l'autre l'innervation du coeur par les nerfs. Ils s'acceptent malgré leurs différences : l'un est le siège des sentiments et l'autre de la raison, l'intelligence et l'intellect.
Le ventricule gauche se contracte et propulse le sang dans l'aorte (9). La valve située au départ de l'aorte se ferme. Le sang est distribué dans tout l'organisme (10). Les artères coronaires, alimentées par l'aorte, assurent l'approvisionnement en sang oxygéné du cœur lui-même.
Pour le vérifier des cardiologues, proposent un test qui prend moins de deux minutes et qui ne nécessite pas d'autre matériel qu'un escalier. Comment faire ? Lancez un chronomètre et tentez de monter quatre étages : si vous mettez moins d'une minute, cela signifie que votre cœur est en bonne santé.
- La tachycardie ventriculaire : elle se traduit par un rythme cardiaque anormalement rapide de 120 à 250 battements par minute. Elle peut être la conséquence d'une cardiopathie ou d'une cicatrice cardiaque sous-jacente. Elle est généralement brève mais peut se compliquer d'une fibrillation ventriculaire.
En effet, si le cœur est trop lent, la personne peut éprouver de la fatigue, des étourdissements, puis une diminution de la capacité d'effort, bref des symptômes qui montrent que la pompe fonctionne trop lentement pour répondre aux besoins métaboliques.
Habituellement, le cœur bat entre 60 et 80 fois à chaque minute. Mais chez les personnes souffrant du syndrome de tachycardie orthostatique posturale (STOP) la fréquence cardiaque a du mal à « s'ajuster » au passage en position debout à partir d'une position allongée et augmente de plus de 30 battements par minute.
Le péricarde qui est la plus externe : c'est l'enveloppe du cœur. Le myocarde qui est le muscle cardiaque proprement dit. L'endocarde qui est la paroi interne.
Il est situé entre les poumons, presque au centre de votre poitrine. C'est le muscle central du corps, et le tout premier organe à se former après la conception. Le cœur est situé dans la poitrine, entre les deux poumons.
Chaque cellule du nœud possède un cil qui tourne vers la gauche à 600 rotations par minute. Ces cellules créent ainsi un courant dans l'embryon. Ce signal provoque la production de certains organes d'un côté et pas de l'autre. C'est pourquoi le cœur se situe à gauche et le foie à droite.