Les démarches à suivre pour le locataire
Le service municipal dédié (Service communal d'hygiène et de santé – SCHS) ou une équipe de l'Agence régionale de santé (ARS) viennent sur les lieux pour constater l'insalubrité du logement.
Tout d'abord, le locataire doit signaler à son propriétaire, par lettre recommandée avec accusé de réception, les défauts aux règles de salubrité que présente le logement. Sans aucune réaction de sa part, il doit alors avertir par tout moyen (courrier, téléphone, etc.) la mairie dont dépend l'habitat.
Comment la reconnaître ? Un logement ou un immeuble, vacant ou non, est considéré insalubre lorsqu'il est dangereux ou qu'il présente un risque pour la santé ou la sécurité physique des occupants, ou pour celle du voisinage, du fait de son état ou de ses conditions d'occupation.
Pour bénéficier de l'allocation de logement (AL), le logement doit être décent. Si le locataire perçoit l'allocation de logement, il informe la Caf ou la CMSA du mauvais état du logement. Ces organismes peuvent vérifier sur place si le logement satisfait ou non aux caractéristiques de la décence.
En effet, le constat d'huissier représente un élément de preuve irréfutable jusqu'à preuve du contraire. Un huissier de justice pourra ainsi se déplacer à votre domicile, afin de faire une description objective et impartiale de l'état du logement.
S'il estime que les travaux relèvent des obligations du bailleur, le juge peut contraindre le bailleur à les exécuter. Il peut également autoriser le locataire à les réaliser lui-même et charger le bailleur de rembourser le locataire.
Est considéré comme insalubre, un local qui par sa nature ne peut être loué à usage d'habitation : cave, sous-sol, combles, pièces avec une faible hauteur sous plafond, pièce de vie sans ouverture sur l'extérieur ou sans éclairage naturel ou suffisant, etc.
Principale source de nuisance dans un logement, l'humidité peut se constater par l'apparition de moisissures sur les murs et plafonds, présence de buées sur les fenêtres, décollement du papier peint etc.
Quelle définition la loi donne-t-elle du logement insalubre ? Un logement est considéré comme insalubre « si son état ou ses conditions d'occupation le rendent dangereux pour la santé de ses occupants ou du voisinage ». On peut dire que l'insalubrité d'un lieu résulte d'un désordre grave ou d'un cumul de désordres.
Elles assurent un rôle de prévention, notamment en direction des publics fragilisés, en sécurisant le cadre décisionnel des ménages, en particulier sur le plan juridique et financier. Les conseils apportés par les ADIL reposent sur les compétences de juristes formés sur l'ensemble des thématiques liées au logement.
Le logement insalubre est celui qui est dangereux pour la santé et la sécurité de ses occupants et, éventuellement, pour le voisinage. Cela ressort de son état et /ou de ses conditions d'occupation (articles L. 1331-1 et suivants du Code de la santé publique).
On parle d'insalubrité lorsque les conditions de vie dans votre logement sont déplorables et menacent la santé publique (infestation fongique importante, humidité, colonie de nuisibles, …) et/ou lorsque les conditions minimales de sécurité ne sont pas respectées (intoxication au CO, fuite de gaz, menace d'effondrement, ...
L'établissement d'un diagnostic humidité doit être effectué par un professionnel. Ce dernier doit avoir des connaissances techniques relatives à ce phénomène apporté par l'eau.
Locataire ou propriétaire : qui est responsable ? Vous l'avez compris, le locataire en tant qu'occupant est responsable de ses pratiques. S'il bouche les aérations, ne répare pas les dégâts causés par ses machines, ne chauffe pas son logement ou laisse des moisissures s'étendre sans réagir, ce sera à lui de réparer.
Plus concrètement, si le problème provient d'une fuite, vous pouvez contacter un plombier pour régler le problème. Dans d'autres cas, si l'humidité est le résultat d'une infiltration d'eau depuis le toit, vous pouvez faire appel à un couvreur.
La Confédération nationale du logement (CNL). Une instance nationale, des associations régionales, des fédérations départementales. L'Agence nationale pour l'information sur le logement (ANIL). Des agences ADIL existent dans chaque département.
Droits du locataire
Le logement loué est le domicile du locataire. Le locataire a donc droit d'aménager et d'utiliser les lieux librement. Il peut aussi inviter ou héberger (gratuitement) les personnes de son choix.
État des lieux litigieux (constat locatif)
Les sommes demandées par le commissaire de justice ( anciennement huissier de justice et commissaire-priseur judiciaire) varient selon la surface du logement. Le coût total est partagé pour moitié entre le propriétaire (bailleur) et le locataire.
au complément de loyer, saisine dans les 3 mois à partir de la signature du bail. au loyer sous-évalué ou sur-évalué, saisine dans un délai de 4 mois avant l'échéance du bail. à la décence, saisine dans un délai de 2 mois après mise en demeure de faire les travaux restée sans réponse.
Un rôle d'observation des pratiques et marchés
Lieu d'observation privilégié de la demande et du comportement des ménages, les ADIL contribuent à l'analyse des besoins et des pratiques en matière de logement sur leur territoire et partagent ces connaissances avec leurs partenaires.
les prêts. les aides au logement. le financement de l'amélioration de l'habitat.