Les pays du Moyen-Orient et notamment l'Iran contribuent, en grande partie, pour un total d'actifs de 350 milliards de dollars, au marché de la finance islamique, l'autre grande région alimentant ce secteur étant la Malaisie où les deux tiers des obligations conformes à la Charia sont émises (66 milliards de dollars ...
En effet, une banque islamique se comporte comme une banque classique en collectant les dépôts de ses clients. Elle se sert ensuite de ces mêmes dépôts pour financer l'actif. Ce dernier lui permettra en fin de compte d'avoir des retours sur son investissement. Ainsi, elle pourra se rémunérer avec ses déposants.
Enfin, ce qui différencie notablement un système bancaire islamique du système conventionnel réside dans l'absence d'un marché monétaire interbancaire où les banques peuvent se refinancer. Cette différence a un rôle ambivalent pour le thème que nous abordons ensuite, à savoir la stabilité du secteur bancaire.
Le terme finance islamique recouvre l'ensemble des transactions et produits financiers conformes aux principes de la loi coranique, qui supposent l'interdiction de l'intérêt, de l'incertitude, de la spéculation, l'interdiction d'investir dans des secteurs considérés comme illicites (alcool, tabac, paris sur les jeux, ...
Les principales banques islamiques sont localisées en Arabie saoudite (Al Rajhi Bank et Al Jazira Bank), au Koweït (Kuwait Finance House), à Dubaï (Dubai Islamic Bank), aux Emirats (Abu Dhabi Islamic Bank).
En effet, la finance islamique se pense comme un compartiment de la finance éthique. Ses principes se veulent moraux, en ce qu'ils imposent un comportement normé, par opposition à la finance conventionnelle, non pas immorale, mais amorale, c'est-à-dire délestée de toute référence à une doctrine axiologique.
Al gharar (Les investissements illicites) : Si les natures des investissements ne sont pas connues de toutes les parties, il est interdit d'investir dans des secteurs considérés comme illicites en Islam (alcool, tabac, paris, etc.). Riba (L'usure) : Il est interdit de gagner de l'argent grâce à l'argent.
La banque islamique n'utilise jamais votre épargne pour financer des activités illicites ; Elle permet d'accéder à des solutions de financement éthiques et sans Riba ; Elle représente une alternative aux banques traditionnelles ne proposant pas de solutions pour les musulmans.
La finance islamique peut améliorer l'inclusion financière. Elle intègre les personnes qui sont exclues du système financier traditionnel. Environ un tiers des personnes souffrant d'une extrême pauvreté dans le monde vivent dans les États membres de l'Organisation de la coopération islamique (OCI).
La banque islamique se trouve exposée à un risque de retrait massif des fonds et doit faire face à un problème de liquidité. Ce risque fait référence au risque lié à un taux de rendement des comptes d'investissement non compétitifs.
Moralement normée, la finance islamique se démarque de la finance « traditionnelle », davantage considérée comme amorale et distingue les biens et transactions halal (c'est-à-dire licites) de ceux qui sont haram (illicites). Elle obéit à des règles précises.
La finance islamique pousse les investisseurs à s'engager dans l'économie réelle, empêchant la déconnexion observée aujourd'hui entre les marchés financiers et l'économie réelle. Ceci permet de promouvoir la justice sociale et l'équité ainsi que la liberté d'entreprendre.
En effet, la banque achète au comptant un bien pour le compte d'un client pour ensuite lui revendre à un prix augmenté d'une marge bénéficiaire. L'ijara s'apparente à un crédit-bail ou contrat de location en finance classique.
Les banques classiques travaillent sur la base du taux d'intérêt qui est considéré comme un loyer de l'argent, alors que les banques islamiques récusent l'usure. islamique repose sur le partage du risque entre le prêteur et le propriétaire de l'entreprise.
Moudaraba (مضاربة)
Il s'agit d'un partenariat d'investissement où la Banque jouera le rôle d'investisseur (en tant que bailleur de fonds / رب المال) en s'engageant à financer le projet de son client. En contrepartie, le client (المضارب) devra assurer la gestion du projet.
Le paradigme de la finance classique réunit les travaux qui se fondent sur deux postulats : la rationalité individuelle et l'efficience informationnelle des prix. Il propose une approche théorique de la finance en conciliant rationalité microéconomique et optimalité macroéconomique.
Les banques participatives au Maroc désignent communément les banques qui se réclament de codes éthiques énoncés par la finance islamique. Le chantier pour la mise en place d'un cadre légal et réglementaire encadrant l'activité des banques participatives est en cours de finalisation.
Un compte islamique en trading peut être défini comme étant un compte utilisé par un « musulman » pour faire du trading, tout en respectant les interdictions de l'islam. Ce type de compte se distingue donc des comptes traditionnels que l'on retrouve de façon habituelle.
En fait, l'activité bancaire islamique présente de nombreux avantages, non seulement dans les pays à majorité musulmane, mais aussi dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire en général, ce qui pourrait expliquer pourquoi elle peut stimuler davantage la croissance que l'activité bancaire conventionnelle, ...
Selon la plupart des experts en religion musulmane, le crédit est haram et n'est donc pas autorisé. Plus précisément, c'est l'intérêt (riba) qui n'est pas autorisé. Un crédit peut donc être considéré comme tel notamment s'il s'agit d'un prêt immobilier.
L'offre de crédit islamique en France
En 2020, voici les solutions existantes : Mourabaha : ce contrat permet aujourd'hui de financer l'achat d'un bien immobilier de plus de cinq ans sur une durée de 15 à 20 ans maximum. L'apport demandé par la banque est de 15 à 20%.
Il implique dans la vente et les transactions la fiabilité, l'honnêteté, l'absence de tricherie ou de mensonge. Les vendeurs doivent être sincères, honnêtes, tolérants. Ils ne doivent pas mentir ou cacher les défauts des produits/services qu'ils vendent. Le règlement par le consommateur doit être effectif.
D'autre part, les banques participatives subissent un type de risque qui leur est unique: le risque commercial déplacé. Un risque qui émane des comptes d'investissement qui nécessitent le partage des profits entre la banque et les titulaires de ces comptes.
Elle est aussi définie comme une institution financière qui a pour tâche principale d'attirer les fonds monétaires et de les utiliser efficacement de sorte à garantir leur augmentation en conformité avec les règles de la charia.