En France, le propane est issu à près de 40% des champs de gaz naturel. Les 60% restant, ainsi que la totalité du butane, proviennent du raffinage du pétrole brut.
Au total, le tiers du gaz consommé dans l'Union provient de la Russie. Le deuxième fournisseur de l'UE est la Norvège. Elle représente 20 % des importations des vingt-sept États membres.
L'Allemagne s'est considérablement équipée en stations GPL : il y en a 3 049 courant octobre 2007 (nombre en croissance) contre à peu près 1 800 en France où 15 % des stations-service disposent d'une distribution de GPL (chiffre en progression constante, 7 % en 2000).
Le gaz de pétrole liquéfié, ou GPL, se compose d'un mélange d'hydrocarbures légers stocké à l'état liquide. Le GPL (LPE en Belgique et au Luxembourg) est issu du raffinage du pétrole (40 % des ressources mondiales) et plus généralement du traitement du gaz naturel (60 % des ressources mondiales).
Le GPL reste assez peu répandu en France à cause de sa mauvaise réputation (voir la suite de notre dossier), à cause d'une offre de véhicules trop peu développée, ainsi qu'à cause d'une fiscalité devenue beaucoup moins coopérative aujourd'hui.
La filière (du GPL) devrait disparaître d'elle-même à compter de 2005 ». En 2010, l'État supprime l'aide à l'équipement de 2 000 € en sa faveur. Les ventes de véhicules GPL passent de 75 000 à moins de 12 000 en 2011.
L'un des principaux inconvénients des voitures GPL, c'est que cette énergie a eu mauvaise presse il y a quelques années, certaines voitures GPL ayant pris feu. Mais ces accidents étaient liés à la réglementation de l'époque qui interdisait le montage d'une soupape de sécurité sur le réservoir.
Principale raison : le manque d'offre. Seuls Renault et Dacia ont des motorisations GPL à leur catalogue. Aussi, le nombre de stations-service équipées en gaz de pétrole liquéfié (un mélange de butane et de propane) est assez faible : 1 700, soit une station sur six. Mais le maillage territorial est assez complet.
En France, EDF est le premier fournisseur alternatif de gaz naturel, avec 1,9 million de clients¹.
Les vidanges sont moins fréquentes. Un moteur GPL a une durée de vie de 400 000 km.
Sans compter les risques de panne et problèmes de sécurité pouvant survenir pour n'importe quel véhicule insuffisamment entretenu, que celui-ci roule au diesel, à l'essence ou au GPL. L'utilisation du GPL-c limite considérablement l'encrassement du moteur par rapport aux carburants diesel et essence.
Les deux tiers des ressources de gaz naturel actuellement connues se situent en Russie et au Moyen-Orient. La France, quant à elle, importe son gaz naturel principalement de Norvège (43 %), de Russie (21 %), des Pays-Bas (11 %) et d'Algérie (8 %)(2).
Pour sécuriser son approvisionnement en gaz naturel, la France a adopté une politique en deux volets : Des fournisseurs fiables et diversifiés : en 2015, quatre fournisseurs principaux ont alimenté le marché français en gaz : la Norvège (42%), la Russie (11%), les Pays-Bas (11%) et l'Algérie (9%)(2).
C'est la Norvège qui fournit le plus de gaz dans le pays avec 36% des entrées brutes. La Russie arrive derrière avec 17%, suivie de l'Algérie et des Pays-Bas à 8%, et enfin le Nigéria (7%) et la Qatar (2%).
En 2021, environ 45% des importations de gaz naturel de l'UE provenaient de Russie. Face à la situation actuelle, la Commission européenne propose un plan, baptisé REPowerEU, visant à affranchir l'Union de sa dépendance au gaz russe d'ici à 2027. En 2021, l'UE consommait 400 milliards de mètres cubes de gaz.
Pétrole, gaz, mais aussi blé… La France dépend partiellement de la Russie, mais elle est aussi le premier employeur étranger dans ce pays.
Si on s'intéresse ensuite aux principaux pays exportateurs de gaz naturel, le classement varie quelque peu puisque c'est la Russie qui se place en tête en termes de volume, suivie de l'Australie. Les Etats-Unis, bien que producteur n°1, consomme la quasi-totalité de son gaz et n'exporte donc qu'une petite partie.
Si de nombreux pays d'Europe centrale ou orientale dépendent entièrement de la Russie pour leur approvisionnement en gaz, comme la Slovaquie ou les Pays Baltes, la part du gaz russe est de 80 % en Pologne, 65 % en Autriche, 37 % en Allemagne et en Italie et 24 % en France.
Les ELD détiennent le monopole de distribution de gaz sur 5 % du territoire français. Généralement, elles endossent à la fois le rôle de gestionnaire de réseau et celui de fournisseur d'énergie pour le client.
Une majorité des véhicules GPL est équipée d'un réservoir d'un peu plus de 40 litres. Dans ce cas, l'autonomie est portée à 450/500 km.
Premier avantage, le principal : un coût au kilomètre nettement inférieur aux autres carburants. Certes, le moteur consomme 30 % de plus, mais le GPL étant en moyenne à 0,83 €/l en France face à un SP95 à environ 1,21 €/l (moyenne juin 2020), le budget carburant tourne nettement à l'avantage du gaz.
À savoir avant de faire le plein
Le mieux reste d'attendre que votre réservoir soit totalement vide. Une fois arrivé en station, vous pourrez facilement repérer la pompe GPL en cherchant, si celle-ci est séparée des pompes « classiques », celle qui possède un sabot de placement pour les roues avant.
Citroën : Berlingo, C3 Aircross, C3, C5 Aircross ; DS : DS3 Crossback, DS7 Crossback ; Peugeot : 108, 2008, 208, 3008, 308, 308 SW, Rifter ; Volskwagen : Caddy Ludospace.
Des économies à la pompe
Selon France Gaz Liquides, rouler au GPL permet de réaliser 27% d'économies sur le carburant. Il faut aussi rappeler qu'il existe déjà près de 2 000 stations GPL en France, rendant ce carburant accessible facilement, en Europe. Source : carburants.org. Prix constatés en Juillet 2021.