Quinze hommes sont susceptibles d'hériter : le fils, le fils du fils, le père, le père du père, le frère germain, le frère consanguin, le frère utérin, le fils du frère germain, le fils du frère consanguin, l'oncle paternel germain ou consanguin, le fils de l'oncle paternel germain ou consanguin, l'époux, celui qui a ...
Dans l'ensemble du système successoral musulman, dans seulement 4 cas la femme hérite la moitié de ce qu'hérite l'homme. Dans plus de 8 cas, la femme hérite la même part que l'homme -en général, quand son lien de parenté avec le défunt est plus proche que celui d'un homme.
Les héritiers sont classés dans l'ordre suivant, en l'absence de conjoint survivant : Les enfants et leurs descendants : Enfant, petit-enfant, arrière petit-enfant (aucune distinction ne doit être faite entre eux quel que soit le lien qui unit les parents)
Un homme a légué à un homme, une part égale à celle de l'un de ses fils et à un autre le tiers de ce qui reste du tiers de la succession après en avoir retiré une part. Il meurt en laissant trois fils. on en donne une part au premier bénéficiaire il reste le tiers du mâl moins une part.
Procédure. Le partage consiste à attribuer à chaque héritier des biens pour une valeur égale à celle de ses droits dans l'indivision. Les héritiers composent des lots correspondant aux droits de chacun. Ils répartissent les lots entre eux d'un commun accord ou par tirage au sort.
Tous les enfants ont les mêmes droits dans la succession. Le partage est effectué entre eux à parts égales. Exemple : Si le défunt a eu 2 enfants pendant son mariage, dont l'un avec une femme autre que son épouse, chaque enfant recevra la moitié des biens de son père, après la part attribuée à l'épouse.
Ils n'ont le droit à rien. Sauf dans un cas : si leur père ou mère (votre enfant) est décédé avant vous, ils héritent à sa place. Ils récupèrent sa part et se la partagent par parts égales. C'est ce qu'on appelle la « représentation ».
Héritiers légaux : ordres et priorité
Il existe un ordre entre vos héritiers : la présence d'un héritier dans un ordre exclut de la succession les autres personnes figurant dans les ordres suivants. Père et mère, frères et soeurs et leurs descendants (neveux et nièces…)
Votre conjoint survivant hérite de la moitié de vos biens.
Et l'autre moitié est répartie entre vos parents : un quart pour votre mère et un quart pour votre père. Si l'un de vos parents est décédé, alors son quart revient à votre conjoint (article 757-1 du Code civil).
Héritent du 1/6 : le père en présence de descendance / le grand-père en l'absence de père et en présence de descendance / la mère en présence de descendance ou d'un ensemble de deux frères et sœurs ou plus / la fille du fils (ou plus) en présence d'une seule fille / la sœur consanguine (ou plus) en présence de la sœur ...
Le défunt n'a pas de frères et sœurs
Les biens du défunt vont à ses ascendants : parents, grands-parents, arrières-grand-parents. D'abord, la succession est partagée en 2 parts égales qui vont à chaque branche parentale (maternelle et paternelle).
Les héritiers, ce sont ses parents, et s'ils ne sont pas vivants, c'est les frères et sœurs, sinon les neveux et nièces.
Vous résidez en France. Vous ne pouvez pas déshériter vos enfants. C'est le principe de la réserve héréditaire : Fraction du patrimoine du défunt qui doit obligatoirement revenir aux héritiers réservataires (descendants) ou conjoint survivant si le défunt ne laisse pas de descendants.
Il est fréquent qu'au décès des oncles et tantes, les neveux et nièces deviennent leurs héritiers en raison de l'absence de descendants après qu'ils les aient ajoutés sur leur testament.
Et si l'un des deux parents est décédé, celui qui est encore vivant reçoit seulement son quart de succession prévu par la loi, l'autre quart (celui du parent qui a disparu) s'ajoutant à la part du conjoint survivant, lequel va ainsi se voir attribuer les trois quarts de l'héritage en pleine propriété.
Le conjoint survivant n'est pas classé dans l'ordre des héritiers mais il hérite du défunt même s'il y a des enfants. Sa part varie selon les héritiers en présence.
Si le défunt ne laisse ni conjoint avec lequel il est marié ou uni civilement ni descendants, ses biens sont dévolus, selon le cas, à ses père et mère, frères et sœurs et aux enfants de ces derniers ; à défaut de ces proches, les biens seront remis aux autres ascendants ou collatéraux.
En France, il n'est pas possible pour un parent de déshériter totalement un enfant. C'est le principe de la réserve héréditaire, une part du patrimoine du défunt doit obligatoirement revenir aux héritiers réservataires (descendants) ou conjoint survivant si le défunt ne laisse pas de descendants.
En principe, les 2 dispositions suivantes sont prévues : Le compte reste ouvert sauf opposition des héritiers du cotitulaire défunt. Le compte continue à être le compte des cotitulaires survivants (ou devient automatiquement un compte bancaire individuel, s'il n'y a plus qu'un cotitulaire survivant).
En l'absence d'enfant ou petits-enfants :- le conjoint hérite de la succession qu'il partage avec le père et la mère du défunt s'ils sont encore en vie. Chacun des parents recevra le quart et le conjoint recevra le reste (moitié ou trois quarts). Si tous deux sont décédés, il hérite de la totalité.
La personne est décédée après avoir pris sa retraite
Si la personne décède après avoir pris sa retraite, sa conjointe ou son conjoint a droit à une rente de conjoint survivant, qui lui est versée pour le restant de sa vie.
En théorie, chaque héritier doit recevoir des biens dont la valeur totale est égale à ses droits dans l'indivision (on y reviendra). Les héritiers composent des lots de meubles qu'ils se répartissent ensuite d'un commun accord ou par tirage au sort.
Souvent, les bagues héritées se transmettent de mère en fille ou de père en fils, comme la chevalière armoriée. Aujourd'hui, il est possible de refaire une bague à partir d'une autre, ou simplement de la mettre à sa taille, pour pouvoir la porter.
Cela se passe de la même manière, pour les frères et sœurs et leurs enfants. Ce principe est appelé la règle de la représentation: une personne décédée est représentée par ses enfants ou ses petits-enfants. Sans frères et sœurs, les parents reçoivent la totalité de l'héritage.
La mesure doit être justifiée par leur comportement gravement répréhensible ou leur insolvabilité. En revanche, les autres héritiers (frères et sœurs, oncles et tantes, cousins et cousines, etc.) peuvent être librement écartés de la succession. Le disposant n'a aucune obligation de leur attribuer une part de ses biens.