Si vous êtes victime d'un accident médical, d'une affection iatrogène ou d'une infection nosocomiale, vous pouvez saisir la commission de conciliation et d'indemnisation des accidents médicaux (CCI). Selon la gravité du préjudice, la procédure sera celle de la conciliation ou celle du règlement amiable.
Staphylocoque doré indemnisation par l'assureur
Lorsque l'incapacité AIPP est inférieure à 25 pour cent, il convient alors de vous retourner vers l'assureur de l'établissement de santé. Ce dernier sera tenu de vous indemniser la totalité de préjudice ( passé, présent et futur ).
Cependant, si l'état infectieux du patient à l'admission est inconnu, l'infection est généralement considérée comme nosocomiale si elle apparaît après 48 heures d'hospitalisation. Si elle apparaît avant un tel délai, on considère en général qu'elle était en incubation lors de l'entrée dans l'établissement.
Toujours selon ce même ministère, les 4 infections nosocomiales les plus fréquentes sont, par ordre d'importance : les infections urinaires, les infections des voies respiratoires, des infections au niveau du site opératoire (la zone du corps qui a été opérée) et les infections du sang.
L'apparition d'une infection multiplie ainsi le risque de décès par trois. Les infections nosocomiales les plus fréquemment responsables d'une issue fatale sont les pneumopathies, les bactériémies (mortelles dans 20 % à 30 % des cas), les chocs septiques, les infections digestives et les infections du site opératoire.
"20 % de la population est porteuse du staphylocoque doré et ne présente aucun symptôme. En revanche, quand on est porteur de souches un peu plus virulentes, les symptômes peuvent se manifester par des furoncles à répétition, indique le Dr Valérie Rabier.
Résumé Les infections nosocomiales (IN) sont des infections contractées dans un établissement de santé. Cette définition, qui est restreinte aux infections contractées en établissement de santé, a été complétée par la notion d'infection associée aux soins (IAS) en novembre 2006.
Trois bactéries représentent la moitié des germes isolés dans le cadre d'infections nosocomiales : Escherichia coli (26%), qui vit naturellement dans les intestins de chacun. Staphylococcus aureus (16%), présent dans la muqueuse du nez, de la gorge et sur le périnée d'environ 15 à 30 % des individus.
D'après la dernière enquête nationale de prévalence des infections nosocomiales, les individus les plus à risque de contracter ces maladies sont les hommes, les personnes de plus de 65 ans, les patients atteints d'une maladie sévère, d'une immunodépression, et celles ayant subi une intervention chirurgicale dans les 30 ...
Être porteur de la bactérie est sans risque pour les personnes en bonne santé. Chez les personnes infectées, le SARM peut notamment causer une infection de la peau ou une infection de plaie ou, plus rarement, une pneumonie, une infection du sang ou une méningite.
On traite les infections dues à Staphylococcus aureus par des antibiotiques. Le médecin essaie de déterminer si la bactérie est résistante et si oui, à quel antibiotique. Une affection contractée en milieu hospitalier est traitée par des antibiotiques efficaces contre les SARM.
Les staphylocoques dorés les plus fréquemment rencontrés sont, en général, sensibles à la pénicilline M (méticilline, oxacilline) l'antibiotique de choix en première intention. Elles sont également le plus souvent sensibles aux macrolides, aminoglycosides, fluoroquinolones et synergistines.
Définition et circonstance de survenue
Une infection est considérée comme telle lorsqu'elle était absente à l'admission. Lorsque l'état infectieux du patient à l'admission est inconnu, l'infection est classiquement considérée comme nosocomiale si elle apparaît après un délai de 48 heures d'hospitalisation.
Elles sont dues à la présence de germes ou bactéries dans l'établissement, et sont transmises de diverses façons : défenses immunitaires fragilisées, propagation par contact cutané ou transmission croisée entre malades ou via le personnel, contamination de l'environnement hospitalier (eau, air, matériel, aliments)...
C'est le représentant légal : Personne désignée par la loi pour représenter et défendre les intérêts d'une autre personne. Par exemple, le père ou la mère d'un enfant mineur ou le dirigeant d'un organisme. qui doit saisir la commission. En cas de décès, les ayants-droits peuvent saisir la CCI.
Les réseaux de surveillance
Le Réseau d'alerte, d'investigation et de surveillance des infections nosocomiales (RAISIN), partenariat entre l'Institut de veille sanitaire (InVS) et les Centre de coordination de lutte contre les infections nosocomiales (CCLIN) coordonne l'alerte et la surveillance des infections.
Symptômes et signes
Une infection locale engendre une inflammation de la région infectée qui se traduit par une douleur, une rougeur, un œdème, la formation d'un abcès rempli de pus (infection à germes pyogènes), parfois une élévation de la température.
C'est le cas des souches de E. coli dites entérohémorragiques (ECEH). Ces dernières provoquent des diarrhées sanglantes et produisent une puissante toxine à l'origine du syndrome hémolytique et urémique (SHU).
Les risques infectieux : il s'agit des risques d'infections liés aux soins ou aux diagnostics (infections nosocomiales à l'hôpital par exemple). Ce risque se présente en particulier lorsque l'acte médical implique l'introduction d'un corps étranger à l'intérieur de l'organisme.
La transmission à l'homme passe principalement par la consommation d'aliments contaminés, comme de la viande hachée crue ou mal cuite, du lait cru, des légumes crus et des graines germées contaminés.
Le staphylocoque doré peut infecter tous les organes. Il est important de noter que 30 à 50% de la population est porteur sain du staphylocoque, c'est-à-dire que la bactérie est retrouvée au niveau de la peau ou des muqueuses externes, notamment nasales, sans qu'aucun symptôme ne soit développé.
Lorsqu'il s'agit d'une infection cutanée, les symptômes vont apparaître sur la peau. Il s'agit généralement de furoncles, de folliculites, d'un impétigo, avec une peau rouge, gonflée, douloureuse, qui présente des boutons et parfois du pus.
Le staphylocoque peut être mis en évidence par des cultures en laboratoire, et selon sas couleur, le type de staphylocoque sera identifié. "On demande ensuite une identification en laboratoire à l'aide d'un antibiogramme, pour évaluer la résistance aux antibiotiques de la bactérie", détaille le médecin.