Le mot cacher signifie tout simplement « apte » ou « conforme ». Manger cacher pour un Juif, c'est suivre un commandement de Dieu (une Mitsva), et absorber une nourriture divine. Les règles qui régissent l' alimentation cacher s'appellent la « cacherout ». Elles sont inscrites dans la Torah.
Un aliment est Casher lorsqu'il est conforme aux principes véhiculés par le Judaïsme donc lorsqu'un Juif peut en faire la consommation. De sa conception à sa consommation, l'aliment Casher doit obligatoirement être supervisé par un rabbin afin d'obtenir une certification.
Le repas juif a en effet pour fonction de reproduire le rituel des korbanot qui se tenaient dans le Temple de Jérusalem, et les ustensiles et récipients de cuisine, ainsi que les aliments doivent être « acceptables » pour réaliser cet acte de sainteté.
Voici les animaux que vous pourrez manger : le boeuf, le mouton, la chèvre, le cerf, la gazelle, le daim, le bouquetin, l'antilope, l'oryx et la chèvre sauvage. Tout animal qui a le sabot fourchu et fendu en deux ongles et qui rumine".
Les aliments cashers, donc permis, sont : Les produits consommés dans leur état naturel ou état de récolte, comme les légumes et les fruits. Les produits carnés provenant de ruminants ayant des sabots fendus donc les bovins, les caprins, les ovins, les cerfs et chevreuils, abattus selon les prescriptions de la Loi.
Une différence de religion et d'aliments autorisés
La viande halal est consommée par les musulmans, tandis que la viande casher est consommée par les juifs. Toutefois, tous les animaux ne peuvent pas être mangés. Chez les deux religions, la viande de porc est considérée comme impure.
L'acte est accompli par un shohet, spécialiste dûment autorisé et formé aux lois de la shehita. Il coupe, au moyen d'un couteau particulier, la trachée, l'œsophage, les artères carotides et les veines jugulaires ; la bête abattue est suspendue la tête en bas de façon qu'elle se vide de son sang.
Selon le même organisme, la méthode employée pour la viande kasher et halal entraîne de graves souffrances et deux minutes peuvent s'écouler entre les incisions et la mort de l'animal.
Pour les Juifs, Dieu les a ordonnées dans le désert du Sinaï et c'est Moïse qui les a enseignées à l'homme. Le respect de l' alimentation cacher est réellement une marque de l'identité juive, une façon de vivre sa foi, d'accomplir un acte divin au quotidien.
Ainsi, les crustacés et fruits de mer ne sont pas autorisées par la Torah. L'esturgeon, la raie, l'anguille, le congre, etc.
Tout ce qui a nageoires et écailles et vit dans l'eau, mers ou fleuves, vous en pourrez manger.
La viande halal correspond à l'abattage de l'animal par le musulman, tandis que la viande kasher correspond à l'abattage de l'animal par le juif. Certaines personnes pensent que kasher signifie tué par un couteau, mais cela signifie en fait tué par une prière.
La religion juive ne permet que la consommation de quadrupèdes ruminants à sabots fendus et des oiseaux herbivores. Sont exclus: le porc, l'âne, le cheval, le chameau et le lapin.
Produits d'origine animale : lait et œufs d'animaux certifiés casher. Vin : le vin certifié casher est autorisé. Fruits et légumes : ils sont tous casher à condition qu'ils ne contiennent pas d'insectes. Autres : le miel est considéré comme casher.
La mention «Mévushal»
Pour permettre aux laïcs et aux juifs non pratiquants de servir le vin – seuls les religieux y sont autorisés – on procède à une pasteurisation du vin. Le vin est ainsi chauffé par flash pasteurisation (montée en température des cuves jusqu'à 90°) puis refroidi avant d'être mis en bouteille.
La kashrout est l'ensemble des règles qui régissent l'alimentation. Sont autorisées les viandes provenant de quadrupèdes ruminants à sabots fendus. Le porc, le lapin, le cheval, etc., sont interdits.
Un interdit central de la cacherout
Elles établissent notamment les règles pour préparer la viande, de façon à éviter la consommation de sang, et imposent la séparation entre viande et produits laitiers.
Manger la viande de cet animal est interdit par le judaïsme et l'islam comme celle de quasiment tous les ongulés non-ruminants.
Selon le Coran, les seuls aliments explicitement interdits sont la viande d'animaux qui meurent d'eux-mêmes, le sang, la viande de porc et toute nourriture dédiée à l'adoration d'un autre que Dieu, c'est-à-dire pour laquelle on a invoqué le nom d'un autre que celui d'Allah.
L'interdit du mélange lacté/carné
Cet interdit se rapproche également de celui d'abattre le même jour une mère et son petit, rejoignant ainsi l'interdiction de cruauté envers les animaux. Enfin, une interprétation plus récente est d'ordre symbolique : le refus de mélanger la vie (le lait) et la mort (la viande).
Dans la religion juive, les aliments carnés et lactés ne sont jamais associés. On ne peut par exemple consommer, après un repas à base de viande, un dessert à base de beurre. L'utilisation d'huile ou de margarine est donc très courante dans la cuisine juive, même pour la pâtisserie.
Traditionnellement, on mange du poulet, symbole de l'expiation, sous toutes ses formes : potage, couscous, poule-au-pot, tajine, etc. Il est possible de cuisiner tout ce qu'on veut ce jour-là, tant que c'est à base de poulet ! Cette célébration est une grande fête de partage en famille et entre amis.
Conformément à cette règle, les aliments casher sont clairement étiquetés par catégorie, et une lettre ou un chiffre accompagne le label de certification, à savoir : « D » (Dairy ou produits laitiers), « M » (Meat ou viande) et Pareve ou parve (produits neutres, qui ne contiennent ni viande ni lait).
L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) nous a confirmé, de son côté, que l'abattage rituel ne cause pas davantage de douleur à l'animal. «Lors de l'abattage traditionnel, l'animal est étourdi avant l'abattage et est entièrement inconscient. L'animal ne peut pas ressentir de douleur à cette étape.
Ils souffrent de piétin à force de ne jamais voir leur literie changée, de maladies infectieuses telles que la salmonelle et la listeria, sans oublier le stress thermique, l'insuffisance cardiaque, des cloques pectorales et dermatites causées par la surpopulation extrême.