L'anodonte au contraire de la moule de bouchot ne se déguste pas, elle est trop caoutchouteuse et concentre les métaux lourds. Seuls les rats musqués et les loutres s'en délectent, les oiseaux aussi lorsque les niveaux d'eau baissent.
Les loutres savent ouvrir les moules.
Les moules d'eau douce sont l'un des meilleurs indicateurs de la qualité de l'eau. Elles reviennent dans certains cours d'eau en France. Pas question de les manger avec des frites : les moules d'eau douce(*) n'ont aucun goût. Elles ressemblent à leurs cousines qu'on pêche dans la mer.
Tous les pêcheurs en mer savent que la moule est un appât de choix pour la daurade et l'ensemble des sparidés. Entière ou décortiquée, la moule attire de nombreuses autres espèces de poisson.
Une astuce imparable pour vérifier la fraîcheur des moules crues consiste tout simplement à les placer dans de l'eau froide, tout comme les œufs. Lorsque les moules tombent au fond du récipient, elles sont fraîches et comestibles. Si elles flottent, jetez-les immédiatement.
Bivalves d'eau douce
Les bivalves (ou lamellibranches ou pélécypodes) sont plus souvent nommés moules d'eau douce (ou « nayades ») et ils vivent souvent plus longtemps que les gastéropodes d'eau douce.
Les moules: Un filtre naturel pour bassin
Elles retiennent dans leurs tissus les métaux lourds, les contaminants, les pesticides... Elles peuvent filtrer un bassin pendant 50 ans voir plus! Elles sont sensibles aux eaux polluées et au manque d'oxygène.
Elle se nourrit de micro organismes tels que planctons et bactéries. Pour faire simple il s'agit d'un filtre autonome qui se nourrit de tout ce qui traine dans l'eau pourvu que ça soit très petit.
Les moules mâles adultes larguent dans l'eau leurs spermatozoïdes. Des moules femelles, lors de leur filtration, parviennent à en récupérer certains qui féconderont leurs œufs. Des semaines plus tard, des millions de larves, appelées glochidies, sont larguées et doivent, pour survivre, trouver un hôte.
C'est simple : l'huître d'eau douce, N'EXISTE PAS ! Toutefois, si, à l'occasion, vous entendez parler d'une "huître" d'eau douce, il s'agit d'un abus de langage pour désigner un coquillage perlier. Donc on ne fait pas ça pour manger, mais bien pour enfiler des perles (mouarf).
L'anodonte chinoise a une croissance rapide et peut atteindre 30 cm de long pour un poids de 800g ! C'est la plus grosse de nos moules continentales.
La moule est un filtreur qui se nourrit des particules microscopiques présentes dans l'eau de mer (plancton, débris organiques).
Lorsque vous grattez vos moules, inspectez-les une par une. Si vous trouvez des moules brisées ou ouvertes, jetez-les car elles ne sont pas bonnes à consommer. Lorsque le tri est terminé, retirez rapidement toutes les moules restantes de l'eau, il ne faut pas les laisser tremper.
Selon la tradition, effective aussi pour les autres coquillages comme les huîtres, on ne devrait manger des moules que pendant les mois en -r : janvier, février, mars, avril, septembre, octobre, novembre, et décembre.
On les trouve aussi bien dans les eaux à courant vif que dans les étangs, avec une nette préférence pour les eaux acides ou granitiques, bien que leurs coquilles soient calcaires.
Les dorades royales sont capables de mâcher un crabe pendant de longues secondes et de vous rendre un hameçon nu sans même que vous ayez eu l'occasion de ferrer. Si ligaturer son appât peut être une solution, mettre deux hameçons est aussi une très bonne alternative.
Elle se nourrit de moules, de petits crabes, de petits poissons et parfois même d'algues. Ses dents en forme de molaires lui permettent de briser les coquilles et les carapaces de ses proies. A l'âge adulte, elle mesure entre 20 et 50 cm en moyenne.
La moule de bouchot : probablement celle qui a le plus de succès. Originaire de France, elle se déguste de juillet à novembre. Elle est petite et de couleur crème et orangée. La moule de Bouzigues : venue de Méditerranée, elle est plus charnue et plus grosse.
L'écrevisse : des prédateurs de toutes parts
Parmi ses prédateurs, on compte de nombreux poissons (carpes, brochets), des oiseaux aquatiques (héron, balbuzards-pêcheurs) et des mammifères comme la loutre, le ragondin et…
Ce mollusque comestible est consommé en Corée et en Chine (où l'on trouve des sous-populations triploïdes et tétraploïdes correspondant à des formes à corbicules à coquilles jaunes et brunes), mais peut bioaccumuler des polluants dans les cours d'eau ou sédiments pollués (HAP notamment)...
Souvent lorsqu'on prépare des moules de bouchot on découvre en les dégustant de petits crabes qui croustillent sous la dent.
Le crabe ne constitue pas non plus une proie car les moules ne peuvent se nourrir que de particules microscopiques (plancton, débris organiques) en suspension dans l'eau et elles ne sont pas capables d'ingérer des organismes de cette taille.
Huîtres, palourdes et coques
Huîtres, moules, palourdes, coques, sont des bivalves, des mollusques qui n'ont pas de système nerveux central - de cerveau donc. Ils ont bien un système nerveux mais celui-ci n'est constitué que d'un réseau de nerfs et de paires de ganglions.
Sans attaque de prédateur, elle peut vivre jusqu'à 15 ans. Elle peut supporter une période de quelques jours hors de l'eau car le volume de sa coquille devient une réserve d'eau. Quand l'oxygène devient rare dans l'eau retenue, la moule passe alors à un métabolisme anaérobie*.