La viande halal est ce qui est « permis » (la traduction exacte du mot étant « licite ») pour les musulmans, par opposition à ce qui est harâm (« interdit »). En termes de boucherie, seuls les ovins, bovins, caprins et camélidés peuvent être halal, ainsi que les chevaux, les lapins et certaines volailles.
Viande halal et abattage
Au quotidien, on utilise surtout ce qualificatif pour les aliments que les musulmans ont le droit de consommer. Ainsi, tous les types de viandes, sauf le porc, peuvent être mangés par les fidèles.
Sur cette population, 56% se déclarent croyants et pratiquants, 38% croyants et non pratiquants, et 6% non croyants. Mais, ce qui est surtout intéressant, au-delà des chiffres, c'est bien que le halal s'étend au-delà de la communauté musulmane.
Le terme "halal" correspond dans l'islam à ce qui est "permis". Il s'oppose au mot "haram", qui représente ce qui est interdit. Pour que la viande soit halal, l'animal doit être égorgé sans avoir été préalablement étourdi.
Les animaux de basse-cour (volailles domestiques et lapins), le gibier à plumes et les lièvres sont eux licites.
Les ânes, les carnivores sauvages et domestiques, les oiseaux de proie et charognards, les insectes, à l'exception des sauterelles, les reptiles, sont interdits de la table des adeptes de l'Islam ; il en est de même de la viande de porc et de celle des animaux étouffés…
Les reptiles sont également considérés haram, y compris les caméléons, les lézards et les serpents, de même que les rongeurs (hasharat al-Ardh) tels que les souris et les rats. La viande de cheval, contrairement à celle de l'âne domestique ou des mules, est considéree licite par l'islam.
Des explications d'ordre taxinomique ont également été développées : le cochon est impur et tabou car il appartient à une catégorie d'animaux « inclassables ». Il ne rumine pas, alors qu'il a le sabot fendu comme tous les ruminants. Cette anomalie en fait un être suspect, dangereux.
Purification spirituelle : La consommation de porc est considérée comme impure du point de vue rituel. Éviter la consommation de porc est considéré comme une mesure de purification spirituelle pour les croyants.
En effet, la viande halal est réputée pour sa qualité et ses avantages nutritifs. Lors de l'abattage, l'animal est égorgé selon les principes religieux musulmans, ce qui permet de garantir une viande pure et exempte de substances nocives.
L'Iran de Khomeini est le premier pays à “islamiser” l'abattage, inventant un protocole industriel halal sous contrôle musulman.
L'abattage halal est appelé halal parce qu'il est « permis » aux musulmans de le manger. Cela signifie que la viande halal est toute la viande des animaux qui sont halal tels que les moutons, les bovins et les chèvres. La viande halal comprend également certaines volailles comme le poulet et le canard.
La loi halal exige que l'on prie à Allah avant ou pendant l'abattage de chaque animal, mais la loi kasher ne requiert pas de prière avant chaque abattage. Un shochet, ou un rabbin spécialement formé, doit abattre l'animal, tandis que tout adulte musulman, chrétien ou juif peut l'abattre en vertu de la loi halal.
Les bénéfices de la viande halal sont nombreux. Elle est exempte d'hormones, d'antibiotiques et d'autres produits chimiques nocifs, ce qui en fait une option plus saine. Le processus de la 'Dbiha' est considéré comme plus humain car il est conçu pour minimiser la souffrance de l'animal.
Peut-on manger Halal chez KFC ? Chez KFC, le poulet servi n'est pas certifié halal car notre vocation est de proposer une offre universelle. C'est d'ailleurs dans cet esprit que nous avons développé une gamme de produits à base de poisson, afin de pouvoir satisfaire tous les goûts.
Différence rattachée à la religion
En termes de nourriture le mot Halal évoque ce que les musulmans ont le droit de consommer. Tandis que le terme « casher » se rapporte à ce qui peut être mangé par les juifs en respectant les règles de la « cacherout » qui sont des règles qui ont été tirées de la Torah.
De manière générale, les chrétiens ne sont pas tenus de s'abstenir de manger du porc en vertu de leur foi, mais ils peuvent choisir de le faire ou de ne pas le faire en fonction de leurs convictions personnelles.
Poisson et fruits de la mer
Appartenant à une autre classe animale et évoluant dans un autre milieu que les mammifères terrestres, ils ne sont pas soumis au rituel d'abattage et peuvent être consommés librement, y compris les dépouilles.
Sur chaque emballage de viande vendue en supermarché figure le numéro d'abattoir commençant par les deux chiffres de son département. Si celui-ci fait partie de la liste de l'OABA, cela signifie qu'il ne pratique pas l'abattage rituel et, donc, que la viande que vous avez devant vous provient d'un animal étourdi.
Et les versets 90 et 91 du cha¬ pitre V concluent : "Vous qui croyez, l'alcool, le jeu d'argent, les bétyles \ les flèches (divinatoires ) ne sont que souillures machinées de Satan. . .
Chez les musulmans, le poulet, le bœuf, le veau et l'agneau sont permis, mais le Coran interdit la consommation du porc, un animal considéré comme impur. Les produits dérivés du porc, comme le saindoux, sont aussi proscrits.
Les crevettes (mais seulement pour les Madh'hab) sont un exemple d'aliment considéré comme Makruh pour les musulmans des Madhhabs Hanafis. Il existe cependant des approches différentes au sein de l'école Hanafi quant à savoir si les crevettes sont considérées comme du gibier d'eau et sont donc halal.
Afin d'être qualifiée «Halal», la viande de lapin AL BAYANE est issue d'animaux abattus selon le rituel musulman «Dhabiba» par un sacrificateur officiellement mandaté par la Mosquée d'Evry, organisme de contrôle enregistré auprès du Ministère de l'agriculture, organisme reconnu et référent.
"Le chocolat qui contient des ingrédients comme des graisses animales ou de l'alcool est haram. Si de l'alcool est utilisé pour nettoyer les machines qui fabriquent les barres de chocolat, alors ce chocolat est également considéré comme impropre à la consommation pour les musulmans.
Ainsi considère-t-on l'esturgeon et ses œufs, le précieux caviar. Les principaux traités jurisprudentiels, et en particulier le Lum'ah, rédigé au xive siècle par le « shahid awwal », le shaykh Muhammad Jamaluddin al-Makki al-Amili, mentionnent cette interdiction1.