Voilà un dicton, qui comme tous les dictons de la légende populaire, est d'un raccourci éloquent quand il s'applique à l'enfant : Oui, l'enfant ment naturellement et souvent, aucun apprentissage en vue !
La mythomanie se définit par une tendance pathologique à avoir recours aux mensonges sans même en avoir conscience. Les personnes atteintes de mythomanie peuvent chercher inconsciemment refuge dans le mensonge pour échapper à une certaine réalité.
Selon Isabelle Drolet, le mensonge fait partie de l'ADN des ados. «L'adolescent va tester les limites de ses parents, dit-elle. Il faut tenter de maintenir un certain cadre pour que la relation parent-enfant demeure intacte, avec une communication ouverte et une confiance mutuelle.»
Interroger l'ado sur les raisons de son mensonge
"On peut dire: 'je sens qu'il y a un problème, je sais très bien que tu ne m'as pas dit la vérité, tu ne vas peut-être pas vouloir en parler maintenant mais j'aimerais que tu m'expliques'."
Les adolescents auront parfois tendance à mentir lorsque vous posez trop de questions, que vous les encadrez à l'excès ou que vous vous inquiétez pour rien (à leurs yeux…). C'est souvent le principe de « ce qu'on ne sait pas ne fait pas mal… » Ils vous mentiront alors pour se défaire d'une emprise trop étouffante.
Si vous savez qu'il a menti, il n'est pas nécessaire de lui demander : « As-tu vraiment fait X? », pour ensuite le punir davantage parce qu'il ment de nouveau face à cette situation stressante. Il est préférable de simplement dire : « Je sais que tu as menti sur ceci… Voici pourquoi ce n'est pas une bonne idée. »
Préparez quelques questions "pièges" auxquelles vous savez déjà que votre interlocuteur va répondre par un mensonge, mais auquel vous avez déjà la réponse. Idéalement, vous ne poserez que des questions auxquelles vous avez déjà les réponses. - Lors de la prise de contact, soyez aussi courtois que possible.
Les enfants tyrans comme les adultes tyranniques, manipulateurs pervers narcissiques ne sont pas heureux. Ils sont toujours en colère, ils veulent toujours plus, ils sont aigris et jaloux. Leurs attitudes hautaines et leurs dédains pour les autres font qu'ils sont souvent rejetés.
Le mensonge apparaît alors comme une conduite d'évitement du conflit, qui permet de satisfaire tous les vœux à la fois. C'est dire à quel point il est courant et « normal ».
De quoi devez-vous tenir compte? Si vous craignez qu'une personne vous mente, demandez-vous si elle ne ment pas pour l'une des raisons susmentionnées, par exemple pour être poli, éviter la gêne ou éviter une punition. Abordez la conversation sous cet angle afin de clarifier les raisons du mensonge.
La meilleure solution est d'aider petit à petit le mythomane à prendre conscience de la fausseté de sa réalité. Pour cela, vous pouvez confronter son discours avec des éléments qui ne sont pas en adéquation avec celui-ci, tout en ayant à l'esprit que la mythomanie peut être une maladie grave.
On ne détecte pas le mensonge, mais plutôt l'anxiété qu'il génère. Chez certains individus, le simple fait de penser à mentir générera de l'anxiété, alors que chez d'autres, le mensonge causera peu d'anxiété et, par conséquent, sera moins apparent.
Selon elle, le mensonge peut être à l'origine de troubles de personnalité : « Le mensonge est souvent associé à deux troubles, qui vont exploiter les autres dans le but de promouvoir le menteur : le trouble de personnalité antisociale et le trouble de personnalité narcissique. »
Le tête bouge rapidement. Si tout à coup vous voyez quelqu'un faire un mouvement de la tête lorsque vous lui posez une question directe, il est possible qu'il vous mente. "La tête va se rétracter ou partir en arrière, se pencher, se relever ou s'incliner sur le côté", écrit Lillian Glass.
La mythomanie est une tendance pathologique au mensonge, qui relève de la psychiatrie.
Quelle différence entre mensonge et mythomanie ? Contrairement à l'escroc, au menteur dit « normal » qui trompe son interlocuteur consciemment, la personne atteinte de mythomanie croit à ses propres mensonges. Elle se convainc de la réalité qu'elle se crée, car autrement son monde s'effondre.
Le mensonge compulsif, c'est quand quelqu'un a l'habitude de dire des choses qui ne sont pas vraies. Lorsque les gens se focalisent sur ce qu'ils veulent être vrai, ou qu'ils essaient de contrôler ce que les autres pensent être vrai, le mensonge compulsif peut en résulter.
Ils ne ressentent aucune empathie. Ils exigent toujours de l'attention. Ils ne sont jamais satisfaits, en veulent de plus en plus. Comme ce sont des gens assez compliqués, vivre avec un narcissique est souvent épuisant, surtout pour ceux qui sont émotionnellement dépendants ou qui ont des problèmes d'estime de soi.
Souvent une personne intelligente, brillante. La victime sera sans doute dans une période de sa vie où elle est déstabilisée par une situation difficile et passagère, ou bien vivra une souffrance profonde et ancienne comme celles de l'abandon, la « solitude » émotionnelle.
« Quand quelqu'un est un mythomane, c'est ce qu'on appelle un menteur pathologique, donc c'est quelqu'un qui ment au-delà de l'entendement habituel. [...] Les mensonges sont répétitifs, c'est presque compulsif.
8. Un mythomane peut-il aimer ? Non, car il ne peut même pas avoir de relation stable avec sa famille et ses amis.
La motivation principale d'un mythomane, c'est le manque de contrôle : « Quelques fois, on peut rencontrer une personne qui ment alors qu'elle n'a pas de raisons apparentes de mentir, ni pour un objectif ou un gain personnel, ni pour protéger quelqu'un d'autre, ce qu'on appelle un mensonge neutre.