Le risque est plus élevé chez les femmes : qui ne passent pas régulièrement de tests de dépistage pour le cancer du col de l'utérus; qui ont un système immunitaire affaibli à cause d'une maladie grave ou de la prise de certains médicaments; qui fument.
Les cancers du col de l'utérus sont généralement diagnostiqués chez des femmes âgées de 35 à 45 ans. Dans certaines régions du monde, le cancer du col de l'utérus est beaucoup plus fréquent et beaucoup plus grave.
Facteur de risque principal : le papillomavirus humain (HPV)
La très grande majorité des cancers du col de l'utérus sont liés aux infections à papillomavirus humain (CIRC, 2018). Ce virus se transmet par contact avec la peau et les muqueuses, souvent lors des rapports sexuels.
Les signes et symptômes du cancer du col de l'utérus comprennent ceux-ci : saignements vaginaux anormaux, entre autres entre les menstruations, après la ménopause et à la suite de relations sexuelles. pertes vaginales anormales ou plus abondantes. pertes vaginales malodorantes.
Le pic d'incidence du cancer du col de l'utérus se situe vers 40 ans et l'âge médian au diagnostic est de 51 ans. Il est rare chez les femmes âgées de moins de 30 ans et celles âgées de plus de 65 ans. Les taux d'incidence et de mortalité par cancer au col de l'utérus sont en constante diminution.
Des douleurs pelviennes peuvent être l'un des symptômes d'alerte d'un cancer du col de l'utérus. "Malheureusement le plus souvent, quand la femme a mal au niveau de la région pelvienne (partie basse du ventre), on est sur un cancer qui est déjà bien avancé", prévient le Pr Carcopino.
Il y a deux moyens efficaces pour prévenir le cancer du col de l'utérus : le frottis de dépistage qui va détecter des cellules pré-cancéreuses du col ou la présence du virus HPV et la vaccination contre les papillomavirus humains.
(Cancer de l'endomètre ; Cancer utérin)
Le cancer de l'utérus se développe dans la muqueuse utérine (endomètre) et est donc également appelé cancer de l'endomètre. Ce cancer touche habituellement la femme ménopausée.
un examen de dépistage, le frottis du col de l'utérus, à partir de 25 ans, qui permet de dépister des lésions précancéreuses et des cancers à un stade permettant plus facilement la guérison ; un vaccin avant 19 ans contre le principal facteur de risque de ce cancer, le papillomavirus.
Le cancer du col de l'utérus toucherait près de 3 000 femmes chaque année. 1 100 femmes en décèdent, selon les chiffres de Santé publique France de janvier 2022. Le cancer du col de l'utérus représente la 12e cause de mortalité par cancer chez la femme.
Le symptôme le plus courant du cancer de l'utérus est un saignement vaginal anormal. Cela comprend des changements des menstruations (périodes plus abondantes, plus longues ou plus fréquentes que la normale), des saignements entre les règles, des saignements après la ménopause et de légers saignements vaginaux.
Les hommes ont un rôle important dans la transmission du HPV aux femmes. L'infection peut se propager à partir d'une lésion par auto-inoculation à un autre site. Enfin, le virus peut être transmis de la mère infectée à son bébé lors de l'accouchement (transmission verticale).
Le dépistage se fait par frottis du col de l'utérus (frottis cervico-utérin). Cet examen, indolore et rapide, peut être réalisé par un gynécologue ou le médecin traitant. Il permet de prélever quelques cellules qui seront analysées en laboratoire. L'analyse recherchera la présence de cellules anormales ou cancéreuses.
Est-ce que la femme peut transmettre les papillomavirus (HPV) à l'homme ? Oui, ces virus sont sexuellement transmissibles, dans les deux sens !
Pas besoin de s'épiler, pour voir un·e gynécologue. Les poils font partie intégrante tes organes génitaux, elles et ils y sont tout à fait habitué·e·s.
Condylomes (symptômes d'infections par les VPH à faible risque de cancer) Les condylomes sont des verrues qui se manifestent sous forme de petites bosses sur la peau ou les muqueuses : des organes génitaux (pénis, scrotum, vulve, vagin, anus); parfois, de la gorge.
Le frottis du col de l'utérus permet de prélever superficiellement des cellules pour les analyser au microscope et/ou de réaliser un test HPV-HR. Cet examen dépiste un éventuel cancer du col de l'utérus.
Certains cancers sont dits silencieux. Ils ne présentent aucun symptôme jusqu'à un stade avancé de la maladie. Le diagnostic est donc tardif, ce qui a un impact sur les chances de guérison. C'est le cas du cancer de l'ovaire et du cancer colorectal.
La plupart du temps, ces pertes sont normales et ne doivent pas vous alarmer. Elles correspondent le plus souvent à de petites pertes sanguines mélangées aux sécrétions vaginales, et peuvent être la conséquence d'une irritation des parois du vagin, ou encore un des effets de l'ovulation.
Comme pour la plupart des cancers, l'âge est un facteur de risque important de cancer ovarien : plus une femme vieillit, plus son risque augmente. Le risque est maximal autour de 75-79 ans et l'âge médian au diagnostic est de 68 ans ( INCa , 2019).
Avoir recours aux douches vaginales est le meilleur moyen de détruire sa flore. - Utiliser un gel nettoyant intime, avec un PH acide proche de celui de notre vagin, pour le nettoyage de la vulve. Les gels douche et les savons sont souvent trop agressifs pour cette partie sensible de notre anatomie.
Lorsque le cancer du col de l'utérus est diagnostiqué à un stade avancé, la prise en charge radiothérapeutique et chirurgicale concerne l'ensemble de l'utérus (col et corps) et rend le plus souvent impossible une future grossesse.
Vous pouvez maintenir un col de l'utérus en bonne santé en : vous faisant vacciner contre le papillomavirus humain (PVH) si vous le pouvez, en effectuant des frottis vaginaux régulièrement, en utilisant des moyens de protections barrière lors de vos rapports sexuels (comme des préservatifs ou des digues dentaires).