Si la dispense n'est pas accordée, vous pouvez demander au procureur de la République l'effacement 6 mois après que la condamnation est devenue définitive. Vous pouvez aussi demander après un certain délai la réhabilitation judiciaire ou la suppression de toutes les mentions du casier judiciaire.
Les condamnations et autres mentions sont effacées du casier judiciaire après un délai de 40 ans à compter de la dernière condamnation ou au décès de l'intéressé.
L'effacement du bulletin n° 1 obéit à certaines règles : · Chaque mention du casier judiciaire est automatiquement annulée 40 ans après la dernière condamnation. En revanche, les condamnations pour crime contre l'humanité ne s'effacent jamais.
3 ans pour les condamnations à une sanction financière. 10 ans pour les condamnations à une peine d'emprisonnement d'une durée supérieure à 1 an. 40 ans pour les condamnations à une peine d'emprisonnement d'une durée supérieure à 10 ans. 5 ans pour tout autre type de peine.
Il comporte uniquement les condamnations les plus graves, à savoir : Condamnations pour crimes et délits supérieures à 2 ans d'emprisonnement sans sursis, prononcées en France ou à l'étranger. Condamnations pour crimes et délits inférieures à 2 ans d'emprisonnement sans sursis, si le tribunal en a ordonné la mention.
Emploi : un casier judiciaire peut parfois vous nuire
De manière générale, personne ne peut vous congédier, refuser de vous embaucher ou vous désavantager à cause de votre casier judiciaire si : l'infraction criminelle pour laquelle vous avez été reconnu coupable n'a aucun lien avec l'emploi ou.
Le casier judiciaire recense les condamnations pénales d'une personne. Il existe trois types de bulletin au sein d'un même casier judicaire, nommés « bulletin n° 1 », « bulletin n° 2 » et « bulletin n° 3 ». Attention : Seul le bulletin n° 3 peut être remis à la personne concernée.
Avocat, architecte, dentiste, médecin, pharmacien, pour accéder à ces professions, les ordres professionnels ont le droit de vérifier eux-mêmes votre casier judiciaire et les mentions qui y figurent. Une mention incompatible à la profession envisagée entraîne un refus d'inscription à l'ordre de la profession.
Les emplois publics où la vérification du casier judiciaire est systématique sont les suivants (article 776 du code de procédure pénale) : Armée, Marine, Police, Douanes et sécurité en général; SNCF,RATP, EDF, GDF, BANQUE DE FRANCE; Collectivité territoriales (Municipalité, Conseil Général, Région);
Certains pays étrangers n'ont aucune restriction quant à l'accueil de personnes détenant un casier judiciaire. C'est entre autres le cas pour la République Dominicaine, l'Italie, la France et la Suisse.
Certaines condamnations sont enregistrées dans le casier judiciaire et un certain nombre d'entre elles apparaîtront également sur l'extrait de votre casier judiciaire. Vous pouvez obtenir en règle générale un extrait de votre casier judiciaire à la commune de votre résidence.
Le casier judiciaire contient toutes vos condamnations pénales. Ce sont les condamnations prononcées par le tribunal de police, le tribunal correctionnel et la Cour d'Assises.
La demande d'effacement du B1 du casier judiciaire doit être transmise au procureur de la République de sa résidence actuelle. Si la personne concernée ne vit plus en France, la demande doit être adressée au Procureur de sa dernière résidence ou celui du lieu de la condamnation.
Le bulletin n° 2, qui ne peut être communiqué qu'à certaines autorités administratives ou certains organismes pour des motifs précis : c'est notamment le cas pour les demandes de badge auprès de la Préfecture pour travailler dans les zones aéroportuaires (aéroports, fret) ou la fonction publique.
Vous devez demander au juge lors du procès de vous accorder la dispense d'inscription. Si la dispense n'est pas accordée, vous pouvez demander au procureur de la République l'effacement 6 mois après que la condamnation est devenue définitive.
La demande d'effacement de condamnation du bulletin n°2 du casier judiciaire doit être écrite et présenter les motifs. Elle peut par exemple être justifiée par un projet professionnel, un casier judiciaire vierge étant indispensable pour l'exercice de certains métiers.
La loi du 13 juillet 1983 prévoit que les mentions inscrites au bulletin n°2 du casier judiciaire doivent être compatibles avec l'exercice des fonctions envisagées.
Le conducteur épinglé pour conduite sous stupéfiant a la possibilité de solliciter la non-inscription des charges retenues contre lui dans son casier judiciaire. Le recours à un avocat est alors indiqué pour une lettre d'effacement du casier judiciaire b2.
Le bulletin B2:
- Des condamnations prononcées pour les contraventions de police. Contrairement au bulletin n°1, le bulletin n°2 du casier judiciaire ne contient donc pas les condamnations pour les contraventions de 4ème et de 5ème classe.
Vous avez également la possibilité de consulter les bulletins n°1 et n°2 de votre casier judiciaire en sollicitant le bureau de l'exécution des peines au Tribunal de Grande Instance de votre lieu de domicile. La consultation s'effectue sur place et sur rendez-vous.
« L' extrait de casier judiciaire sert à vérifier le passé pénal d'une personne. Il existe trois sortes de documents, appelés bulletins. Il comporte l'ensemble des condamnations prononcées contre une personne. Il est réservé aux autorités judiciaires.
Ces informations sont communiquées sous forme d'extraits appelés bulletins de casier judiciaire. Le bulletin n°1, ou «B1» est le relevé intégral, qui ne peut être communiqué qu'aux autorités judiciaires. Le «B2» est accessible «à certaines autorités administratives ou certains organismes» et contient moins de données.
Le bulletin n°1 du casier judiciaire est un document qui s'adresse exclusivement aux autorités de la justice. Seuls les magistrats et les établissements pénitentiaires peuvent faire la demande de cet extrait de casier.
Le placement en garde à vue n'a donc aucune incidence sur votre casier judiciaire. Seule une condamnation peut apparaître au casier.
Le bulletin n°2 peut être délivré aux dirigeants des organismes de droit public ou de droit privé qui exercent une activité culturelle, éducative ou sociale auprès des mineurs.