Cotitularité du bail, colocation et concubinage. Si la cotitularité du bail concerne généralement les couples mariés ou pacsés, elle est également possible pour les couples en union libre ou les colocataires.
Pour un logement social, plusieurs personnes peuvent être co titulaires du bail : les époux et les partenaires de pacs. En cas de décès de l'un des cotitulaires, l'autre bénéficie d'un droit exclusif sur le bail. Il peut bien entendu y renoncer s'il ne souhaite pas conserver le logement seul.
La cotitularité est définie par l'article 1751 du Code civil*. La cotitularité est différente de la colocation. Dans le cas de la cotitularité, le bail est signé par un couple et les deux partenaires sont immédiatement cotitulaires du bail. Ainsi, ils sont tous deux locataires du logement.
Pour que chacun jouisse des mêmes droits, il faudra faire une demande de cotitularité auprès du bailleur. Elle s'effectue par lettre recommandée avec accusé de réception. Ce dernier ne peut pas s'opposer à la demande si le logement est bien l'habitation principale des partenaires.
La Cour de cassation a confirmé la décision des juges en appel, donnant la possibilité de transférer un bail d'un logement HLM à des frères et sœur suite au décès de leurs parents titulaires du contrat de location. Les demandeurs doivent toutefois remplir les critères d'attribution d'un logement social.
Vous pouvez faire ajouter votre enfant comme co-titulaire du bail. Il s'agit d'une demande d'extension de bail. Si votre enfant fait partie du ménage et qu'il est domicilié à l'adresse de votre logement, il peut, avec votre accord, faire cette demande auprès de la SLSP.
Toute personne propriétaire de sa résidence principale ou d'une résidence secondaire dispose librement de son logement. Il peut donc héberger gratuitement une personne chez lui s'il le désire.
Le bail unique = un seul contrat pour TOUS les colocataires
Ils se partagent le paiement du loyer. Mais versent un seul loyer total pour tous les colocataires au propriétaire. De plus, les colocataires se répartissent le logement à leur convenance.
Le concubin qui reste dans le logement sera donc seul responsable du paiement du loyer et des charges vis-à-vis du propriétaire, à condition que le concubin, qui quitte le logement, ait donné congé au propriétaire. Dans le cas contraire, le concubin, qui quitte le logement, reste tenu au paiement du loyer.
Dans tous les cas, le bail doit être signé par les deux parties, qu'il y ait une ou plusieurs personnes de concernées. Si le propriétaire est un couple marié, une seule signature suffit, tandis que si le logement est en indivision, tous les indivisaires doivent signer.
La "cotitularité" ou "co-titularité", désigne la situation juridique dans laquelle se trouvent deux ou plusieurs personnes disposant d'un même droit. Ainsi les père et mère d'un enfant mineur sont cotitulaires de l'autorité parentale.
Soit tous les locataires signent le bail : ils deviennent ainsi colocataires, tous titulaires des droits et obligations résultant du contrat. C'est la situation la plus protectrice pour des personnes vivant ensemble sans être mariées ni pacsées. Soit une seule personne signe le bail : elle sera la seule locataire.
Il est possible d'immatriculer un véhicule au nom de plusieurs personnes physiques et/ou morales, qu'elles partagent ou non le même domicile. L'unes d'elles est désignée titulaire principal du certificat d'immatriculation, les autres personnes sont ses co-titulaires.
Si vous louez en concubinage, c'est-à-dire en union libre sans être marié ou pacsé avec votre moitié, il est préférable que vous signez tous les deux votre bail de location afin que puissiez tous les deux profiter des mêmes droits sur le logement.
Lorsque les locataires ont tous signé le bail, qu'ils soient concubins ou simplement colocataires, la règle est la même : un seul d'entre eux peut tout à fait donner congé et souhaiter quitter les lieux. Pour cela, il doit délivrer au propriétaire un congé en bonne et due forme.
Vous n'avez pas à quitter votre logement : si vous atteignez l'âge de 65 ans jusqu'à l'année où apparaît pour la 2e fois consécutive le dépassement du montant maximum autorisé ou si, durant le délai de 18 mois, vos revenus deviennent inférieurs au plafond de ressources annuelles pour obtenir un logement social PLS.
Malgré le maintien des liens du mariage, la séparation de corps entraîne la fin des devoirs nés du mariage, et notamment : du devoir de cohabitation ; du devoir de fidélité ; de l'obligation de secours.
Dans le cas où l'un des époux ne souhaite pas divorcer et qu'aucune faute ne peut lui être imputée, la procédure à adopter est le divorce pour altération définitive du lien conjugal. Cette procédure est possible dès lors que le couple ne vit plus ensemble depuis au moins un an.
Divorce : droit de la femme au foyer
Elle doit vous être versée dès que la procédure de divorce est engagée. Elle peut correspondre à une somme d'argent pour couvrir les frais alimentaires, l'éducation et le logement des enfants, ou à une résidence gratuite.
Juridiquement, le propriétaire et les colocataires peuvent être liés par plusieurs contrats de location (entre le propriétaire et chacun des colocataires) : c'est le principe du bail individuel. Lorsqu'ils signent un bail unique, qui lie l'ensemble des colocataires, on parle alors de bail solidaire.
En pratique les baux individuels sont indépendants : sauf mention spécifique sur les dégradations éventuelles des parties communes (que nous prévoyons dans notre module de bail individuel) il n'y a pas de solidarité entre les baux individuels.
Ce qu'en dit la loi
Toute personne, qu'elle soit propriétaire ou locataire, domiciliée dans une maison principale ou secondaire, peut héberger quelqu'un gratuitement, que ce soit un ami, un parent ou tout autre personne de son entourage.
La réponse à cette question est assez simple : oui le locataire peut héberger qui il veut dans sa location en résidence principale, sans que le bailleur puisse s'y opposer, à condition d'occuper le logement en même temps que la personne hébergée.
Se déclarer seul alors qu'on est en couple pour l'impôt sur le revenu. Se déclarer seule ou seul alors qu'on vit en couple de type union libre ou concubinage (en couple non marié, non pacsé) est la seule possibilité offerte par l'administration fiscale. C'est donc parfaitement légal.