Faire le halal sans imam est donc possible, tout musulman connaissant la tradition islamique pouvant s'en charger, avec l'accord du tuteur. Il n'est pas nécessaire de payer l'imam pour son mariage, celui-ci percevant un salaire de sa mosquée. Une donation est toutefois possible, selon les souhaits des mariés.
En effet, même s'il est évidemment possible qu'il soit célébré par un imam et qu'une demande de bénédiction ait lieu, rien de tout cela n'est « obligatoire ». Seul l'échange de consentements et le présence des témoins l'est. Explications sur le déroulement du mariage musulman.
La cérémonie débute par les louanges envers Allah lors de la Khoutbah. Lorsque l'Imam récite la prière, femmes et hommes sont séparés. La cérémonie se poursuit par la lecture de quelques versets du Coran puis est mentionnée la dot dans le cadre des échanges de vœux entre la femme et son futur époux.
C'est un principe de base en islam, qu'il faudrait toujours avoir en mémoire. L'islam garantit en effet aux femmes le droit d'accepter ou de refuser toute proposition de mariage et le tuteur est dans tous les cas « un droit de la future épouse », pour assurer sa protection, son soutien et sa défense.
Conditions d'un mariage en Islam. Il n'est pas besoin d'un imam ou d'un cheikh pour obtenir la bénédiction, car celui-ci n'est ni un représentant de Dieu ni Son intermédiaire pour les autres croyants.
A partir du moment où le mariage en islam est contracté, c'est le mari qui se doit de prendre en charge son épouse. C'est pourquoi, lors du contrat de mariage, il lui est obligatoire de verser une dot « mahr » à sa future épouse. La dot peut être composée d'argent, de biens matériels etc.
Le terme “Hlal” tel qu'il est utilisé aujourd'hui pour décrire le mariage religieux ne peut être valable dans la mesure où rien ne peut légalement le garantir. Rien ne garantit non plus les droits de la femme en cas de litige, ni la reconnaissance des éventuels enfants ou les droits de succession.
Toutefois, selon la situation, le wali peut donner procuration à un autre homme pour marier sa fille. En l'absence de proches (père, frère) ou de refus d'être tuteur de la part des membres paternels de sa famille, la femme pourra considérer l'imam de sa communauté comme wali.
Les malékites estiment un tel mariage invalide et exigent sa dissolution, qu'il y ait eu consommation ou pas. On tient compte non pas de l'intention de la femme, mais de celle du mari. Les hanbalites sont très exigeants. Un tel mariage tahlil est invalide, que la personne ait déclaré l'intention ou pas.
Tout ce que j'ai à te dire c'est que en ce qui concerne la femme, le prophète (saw) a di "tout femme qui s'est mariée sans l'accord de son tuteur, son mariage est nul!" la bénédiction des parents est très importante lors d'un mariage, ils font des douhas pour que ce dernier réussisse.
Selon le droit général catholique, l'âge minimal du mariage est de 14 ans pour les filles et de 16 ans pour les garçons.
Dans les pays musulmans, le mariage est organisé généralement le jeudi et le vendredi. Mais en France pour des questions pratiques, on préfère le faire le samedi et le dimanche. De cette manière, toute la famille peut se libérer pour participer aux festivités.
Le mariage sans acte civil est haram.
Mariage à l'église
Dans le cadre d'une cérémonie religieuse, c'est bien entendu un homme d'église qui se chargera de votre union et le choix est donc là aussi restreint. C'est le plus souvent le prêtre ou le curé en charge de la paroisse de votre ville qui prendra en charge la cérémonie.
Hlel est un mot arabe que les jeunes utilisent fréquemment pour designer leur “petite-amie”. Bien que plus qu'un simple relation physique, la hlel est une femme que l'on perçoit comme une “fille à marier”, de ce fait le terme désigne également une fille sérieuse, chaste, vierge.
Dans la loi islamique, il est possible de dissoudre le mariage par un divorce par répudiation. Pour ce faire, voici la liste des démarches à suivre : L'époux doit adresser une demande de répudiation écrite à la justice de sa commune ou en se rendant dans un tribunal d'instance.
Autrefois, la dot d'une femme était une affaire de famille ; elle était payée par son époux et sa famille. Le « prix de la mariée » n'était pas négocié : le marié et sa famille décidaient généralement du montant et des modalités de paiement au profit de la famille de la mariée. Mais les temps ont changé.
Le fatḥa (فتحة en arabe, littéralement « ouverture ») est un signe diacritique de l'écriture arabe indiquant la vocalisation brève [a] de la lettre qu'il modifie. Il est composé d'un trait placé au-dessus de la lettre.
En tant que musulman, il nous est permis d'investir dans les actions (actions qui répondent à certaines conditions), l'immobilier (achat sans utilisation de crédit bancaire, SCPI, REIT) et les matières premières.
Le mariage musulman est un contrat passé librement entre un homme et une femme qui s'engagent à s'apporter amour et protection. Il est fondé, selon le Coran, sur “ l'amour et la compassion que Dieu a infusé dans le cœur de l'homme et de la femme afin qu'ils forment un couple ”.
La fornication est un rapport sexuel entre deux personnes qui ne sont ni mariées ni liées par un vœu, et plus généralement la pratique des plaisirs sexuels. Cette pratique est considérée comme un péché de la chair par le christianisme, le judaïsme et l'islam.
Bon à savoir : dans l'hypothèse où les deux parents sont morts ou disparus, le consentement des aïeuls – ou, à défaut, du conseil de famille – doit être obtenu dans les mêmes conditions ; l'absence de ce consentement est sanctionnée par la nullité du mariage.
Les tuteurs matrimoniaux n'étaient pas librement choisis par la fiancée ; le tuteur matrimonial est le parent masculin le plus proche de la future mariée.
Dans un autre sens, le walī, ou gouverneur, est détenteur de la wilaya, qui désigne toute sorte de pouvoir, en particulier administratif. Selon la loi, il doit être de sexe masculin, majeur, qualifié pour sa charge, et sain de corps et d'esprit. Synonyme de gouverneur, le walī a la charge d'un vilayet ou d'une wilaya.