En principe, seuls les élus titulaires participent aux réunions. La présence du président, des représentants syndicaux et d'acteurs extérieurs dans certains cas précis est également requise.
Oui, les avantages accordés par le comité social et économique (CSE - anciennement comité d'entreprise), appelés activités sociales et culturelles, sont destinés aux salariés ou anciens salariés de l'entreprise et leur famille.
Demande individuelle. Les membres du CSE sont reçus par l'employeur soit individuellement, soit par catégorie, soit par atelier, service ou spécialité professionnelle selon les questions qu'ils ont à traiter.
Les personnes qui peuvent être éligibles au CSE sont les salariés électeurs âgés de plus de 18 ans présents dans l'entreprise depuis au moins un an, excepté les conjoint, partenaire d'un PACS, concubin, ascendant, descendant, frère et sœur de l'employeur travaillant dans l'entreprise.
Pour les représentants syndicaux au CSE, le temps passé en réunion plénière du comité donne toujours lieu à maintien de salaire par l'employeur (mais avec déduction du crédit d'heures de délégation dans les entreprises de moins de 501 salariés).
Mais quelles sont ses missions quotidiennes en tant que président ? Son premier engagement est sa légitimité à convoquer les membres du CSE pour organiser une réunion. Pendant les réunions, son rôle est de déterminer les ordres du jour, lancer et entretenir les débats, faciliter l'information et la consultation.
Les obligations des élus du CSE
En effet, le CSE a pour devoir de transmettre les éventuelles plaintes ou requêtes d'une ou de plusieurs collaborateurs au niveau de la direction. En parallèle, le CSE a pour obligation de veiller à la santé et la sécurité de tous les salariés au sein de l'entreprise.
L'employeur peut être assisté de collaborateurs : dans les entreprises d'au moins 50 salariés, le CSE est obligatoirement présidé par le chef d'entreprise ou son représentant, assisté éventuellement de trois collaborateurs de l'employeur, salariés de l'entreprise (ils ont voix consultative).
L'employeur est donc tenu d'informer et de consulter le CSE avant toute prise de décision relative aux sujets cités précédemment. Si l'employeur ne respecte pas la consultation préalable du CSE, il commet un délit d'entrave et s'expose à une amende de 7 500 euros d'amende.
Le président du CSE ainsi que tout membre élu du CSE peut suspendre une réunion du CSE.
L'ordre du jour de chaque réunion du comité social et économique est établi par le président et le secrétaire. Les consultations rendues obligatoires par une disposition législative ou réglementaire ou par un accord collectif de travail sont inscrites de plein droit à l'ordre du jour par le président ou le secrétaire.
Participant à la réunion
Les participants aux réunions doivent être ceux qui peuvent apporter une valeur ajoutée à la discussion dans son ensemble ou à un point spécifique de l'ordre du jour. Ils doivent être équipés pour préparer la réunion de manière approfondie.
Donner son avis, informer, participer à la prise de décision autour de problème concrets, de projets permettant d'aller de l'avant, voilà l'objectif d'une réunion et de tous ceux qui y participent et sont invités à s'y exprimer.
L'employeur verse une subvention de fonctionnement au CSE en fonction de la taille de l'entreprise. Le budget de fonctionnement du CSE est fixé à : 0,20% de la masse salariale brute dans les entreprises de 50 à 1999 salariés, 0,22% dans les entreprises d'au moins 2000 salariés.
Le secrétaire du CSE est le garant de la communication du CSE vers ses différents interlocuteurs que ce soit les salariés, l'employeur, les élus titulaires et suppléants du CSE, ou les instances extérieures (inspection du travail, médecin du travail, etc.)
Par contre, il peut prendre part aux votes concernant la validation d'un PV de réunion, ou encore, à une décision concernant le règlement interne du CSE. Quant aux des décisions sur lesquelles le président a le droit de voter, celles-ci sont mentionnées par la cour de cassation.
Elle est présidée par l'employeur ou son représentant. La désignation de la CSSCT est effectuée pour toute la durée du mandat du CSE.
Formation en santé, sécurité et conditions de travail
La formation est d'une durée minimale de 5 jours lors du premier mandat des membres de la délégation du personnel. de 5 jours pour les membres de la commission santé, sécurité et conditions de travail dans les entreprises d'au moins 300 salariés.
Le rôle du représentant du personnel est multiple. Il consiste essentiellement à présenter à l'employeur les réclamations individuelles ou collectives émises par les salariés, exercer un droit d'alerte et maintenir un lien avec l'inspection du travail.
Les formations destinées aux élus du CSE sont à la fois obligatoires, nécessaires et indispensables. Chaque élu doit être formé. Le coût est à la charge de l'entreprise. Elles permettent aux membres des CSE « d'assurer efficacement leurs missions ».
Être un salarié de l'entreprise ; Âgé de plus de 18 ans ; Avoir travaillé dans cette entreprise pendant une année ininterrompue ; Ne pas avoir été déchu de fonctions syndicales.