Qui peux installer un pessaire ? Généralement il s'agit d'un/une gynécologue et dans certains cas d'un/une urologue ou encore d'un sur-spécialiste en urogynécologie. De plus en plus d'infirmières et de physiothérapeutes sont formées pour installer des pessaires et prendre certaines complications en charge.
La première fois, c'est un médecin ou un physiothérapeute qui le mettra. Par la suite, vous pourrez le mettre vous-même ou avec l'aide d'une infirmière de votre CLSC. Il existe différents modèles de pessaires et différentes tailles. Il faut parfois plusieurs essais pour trouver celui qui vous convient le mieux.
Il peut être proposé par le gynécologue, l'urologue, la sage-femme ou le kinésithérapeute en traitement préventif ou palliatif des descentes d'organes ou de l'incontinence urinaire.
Soyez tranquille, vous ne pouvez pas mal faire. Votre pessaire est conçu pour être positionné facilement. Il est en fait très difficile de se tromper et de mal le placer. En général, il vous suffit de le pousser délicatement au fond de votre vagin et de le laisser prendre sa forme et sa place naturellement.
Le pessaire est un dispositif médical de plus en plus proposé par les médecins, sages-femmes ou kinésithérapeutes pour soulager les troubles liés à la descente d'organe.
En France, il n'est plus remboursé par la Sécurité sociale. Cependant, avec l'essor de nouvelles formes (pessaire cube), il est de plus en plus prescrit et utilisé. L'avantage principal du pessaire cube est de pouvoir être autogéré par la patiente qui le place et le retire à sa guise.
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Heureusement, le port du pessaire et la rééducation permettent d'atténuer ou de faire disparaître les symptômes liés au prolapsus qui affectent la vie intime.
Une sensation de lourdeur ou de douleur dans le bas ventre ; Une boule au niveau de la vulve, en position debout, à l'effort ou accroupie ; Une gêne ou une douleur pendant les rapports sexuels, des saignements après les rapports ; Des troubles de la défécation ou une incontinence anale.
La descente d'organes empêche les femmes d'avoir des relations sexuelles. Il est vrai que la gêne, la peur qu'il soit dangereux ou impossible d'avoir une relation sexuelle, ou encore l'appréhension en regard des réactions du partenaire peuvent avoir des conséquences sur la sexualité de la femme.
Pour corriger le prolapsus, on doit alors utiliser les ligaments naturels de la patiente en réduisant leur taille car ces ligaments ont été étirés. L'intérêt de cette technique est qu'on ne fait pas d'incision au niveau du ventre de la patiente", explique le chirurgien urologue.
Le pessaire cube est devenu le plus prescrit par les professionnels de santé Le pessaire cube retient mieux le prolapsus que la plupart des autres pessaires car il adhère à la paroi vaginale par une sorte d'effet de ventouse. Par conséquent, il n'a pas besoin d'un plancher pelvien tonique pour être maintenu en place.
Comment choisir la taille : Le praticien effectue un toucher vaginal avec l,index. Introduire le bout de l'index dans le cul-de-sac postérieur du vagin et sentir en avant la symphise pubienne reposer sur l'index. La taille du pessaire anneau est la distance entre ces deux points.
Le pessaire Cube et le Donut sont également souvent indiqués. De par leur forme et le volume occupé dans le vagin, ces pessaires permettent également d'agir à la fois sur le positionnement des organes et d'apporter un soutien efficace à l'urètre.
La cystocèle, ou descente de la vessie, est une pathologie courante chez la femme, plus encore après plusieurs grossesses ou un accouchement difficile.
La rééducation périnéale, par un kinésithérapeute rééducateur, après un accouchement est une règle de base pour éviter une descente de vessie. En effet, cela permet de renforcer, grâce à des exercices, les muscles du plancher pelvien qui soutiennent la vessie et les autres organes.
Suivant son importance, le prolapsus peut entrainer une pression pelvienne génante, des douleurs et très souvent des troubles urinaires et rectaux.
Quand faut-il opérer un prolapsus génital ? Lorsque la patiente est gênée par ses symptômes très handicapants ou après échec de la rééducation et du port d'un pessaire, la chirurgie est proposée pour traiter le prolapsus génito-urinaire, en l'absence de contre-indications à l'anesthésie et à la chirurgie.
Les principaux symptômes sont une sensation de pesanteur ou de gêne pelvienne, associée à des problèmes urinaires : incontinence, envie pressantes, difficulté à uriner, infections récidivantes. Une cystocèle peut engendrer une douleur lors des rapports sexuels.
Le prolapsus génital affecte 30 % des femmes avec un pic d'incidence à 60 ans. En France en 2012, l'incidence du can- cer du col de l'utérus était de 3028 nouveaux cas par an avec un pic d'incidence à 40 ans [1]. Bien que ces deux patho- logies soient fréquentes, leur association reste néanmoins rare.
Le chirurgien-urologue ou gynécologue va remettre et maintenir en place l'organe descendu. Une hystérectomie (ablation de l'utérus) peut aussi être envisagée après ménopause et parfois, une ablation du col de l'utérus associée à un cloisonnement du vagin quand il n'y a plus de relations sexuelles.
Allongés sur le dos, les mains le long du corps et les jambes fléchies, prenez une grande inspiration. À l'expiration, soulevez le bassin et positionnez-vous en demi-pont, en contractant votre périnée. Maintenez la contraction pendant 10 secondes, puis relâchez à fond. Répétez l'opération 10 fois.
Trouver un pessaire n'est pas toujours chose aisée. En pharmacie, il est peu proposé à la vente. PérinéeShop site de rééducation périnéale agréé par l'assurance maladie propose ce type de produit.
Utilisez exclusivement du gel lubrifiant à base d'eau.
Les autres gels lubrifiants ou les produits de type vaseline peuvent endommager votre pessaire et créer des irritations (ils sont également moins bien tolérés par les muqueuses).